Xerolycosa nemoralis
Xerolycosa nemoralis est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Lycosidae[1].
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Arthropoda |
Sous-embr. | Chelicerata |
Classe | Arachnida |
Ordre | Araneae |
Sous-ordre | Araneomorphae |
Famille | Lycosidae |
Genre | Xerolycosa |
- Lycosa nemoralis Westring, 1861
- Tarentula nivalis Ohlert, 1867
- Tarentula flavitibia Saito, 1934
Distribution
Cette espèce se rencontre en écozone paléarctique[1].
Elle est présente depuis la péninsule Ibérique, le sud-est de l'Angleterre[2] et le Nord de la Finlande jusqu'au Kamtchatka, Sakhaline, les îles Kouriles et Honshū en passant par l'Adyguée, le Sud de l'Azerbaïdjan et le Kraï de Krasnoïarsk[3].
Habitat
Cette espèce est commune dans les prairies et les forêts, depuis la plaine jusqu'à la limite de la végétation arborescente en montagne[4].
Description
Les mâles mesurent de 5,5 à 6,8 mm et les femelles de 6,4 à 7,1 mm[3].
Le mâle et la femelle sont semblables[5]. Le mâle est plus clair et présente, sur la partie arrière de l'abdomen, deux lignes de taches blanches qui convergent vers les filières[2].
Le céphalothorax présente une ligne médiane claire[5] constituée de poils blanchâtres[2], deux bandes longitudinales[3] noirâtres[5] et deux lignes plus claires sur le côté de la carapace[5].
Les yeux médians antérieurs sont rapprochés[3].
L'abdomen est d'un gris rosâtre[2], blanchâtre ou jaune[4], avec des taches noires de part et d'autre de la jonction avec le céphalothorax[2]. Il présente une large bande médiane plus blanche bordée de chaque côté, en arrière, d'une série de points noirs doublés de blanc[4].
Les pattes sont brunâtres ou fauves avec les fémurs plus sombres[4].
La femelle possède deux épines rétro-latérales sur les fémurs des pattes I alors que les autres espèces de Xerolycosa ne possèdent que deux épines pro-latérales[3].
Systématique et taxinomie
Cette espèce a été décrite sous le protonyme Lycosa nemoralis par Westring en 1861. Elle est placée dans le genre Xerolycosa par Dahl en 1908[6].
Espèces similaires
Xerolycosa nemoralis est similaire Ă Xerolycosa miniata, Pardosa saltans et Pardosa lugubris[2].
Publication originale
- Westring, 1861 : « Araneae svecieae. » Göteborgs Kungliga Vetenskaps- och Vitterhets-samhälles Handlingar, vol. 7, p. 1-615.
Liens externes
- (en) Référence Animal Diversity Web : Xerolycosa nemoralis (consulté le )
- (en) Référence BioLib : Xerolycosa nemoralis (Westring, 1861) (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Xerolycosa nemoralis (Westring, 1861) (consulté le )
- (fr+en) Référence EOL : Xerolycosa nemoralis (Westring, 1861) (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Xerolycosa nemoralis (Westring, 1861) (TAXREF) (consulté le )
- (fr+en) Référence ITIS : Xerolycosa nemoralis (Westring, 1861) (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Xerolycosa nemoralis (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence The Taxonomicon : Xerolycosa nemoralis (Westring, 1861) (consulté le )
- (en) Référence uBio : site déclaré ici indisponible le 7 avril 2023
- (en) Référence World Spider Catalog : Xerolycosa nemoralis (Westring, 1861) dans la famille Lycosidae +base de données (consulté le )
Notes et références
- WSC, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
- Bee, Oxford, Smith, 2017 : Britain's Spiders: A Field Guide. Princeton University Press, p. 1-480.
- Marusik, Kovblyuk & Koponen, 2011 : « A survey of the east Palaearctic Lycosidae (Araneae). 9. Genus Xerolycosa Dahl, 1908 (Evippinae). » ZooKeys, no 119, p. 11-27 (texte intégral).
- Simon, 1937 : Les arachnides de France. Synopsis générale et catalogue des espèces françaises de l'ordre des Araneae. Tome VI. 5e et dernière partie. Roret, Paris, p. 979-1298.
- Tanaka, 2009 : « Lycosidae. » The Spiders of Japan with keys to the families and genera and illustrations of the species, Tokai University Press, Kanagawa, p. 222-248.
- Dahl, 1908 : « Die Lycosiden oder Wolfsspinnen Deutschlands und ihre Stellung im Haushalt der Natur. Nach statistichen Untersuchungen dargestellt. » Nova Acta Academiae Caesarae Leopoldino-Carolinae Germanicae Naturae Curiosorum, vol. 88, p. 175-678.