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Women's Worldwide Web

Women’s WorldWide Web, également connue sous le nom W4, est la première plateforme internet de financement participatif en Europe visant à lever des fonds pour soutenir des projets de promotion des femmes dans les pays émergents et développés. W4 est une association loi de 1901, créée en 2010, basée à Paris dont le but est de favoriser l'émancipation des femmes et des filles en leur permettant de trouver leurs propres solutions économiques et sociales. W4 est présent un peu partout dans le monde grâce à de nombreux projets de terrain visant à améliorer l'accès des femmes et des filles à l'éducation, à la santé, à des moyens de subsistance durables et aux nouvelles technologies. W4 développe des projets en Afrique, en Asie, en Amérique latine aux États-Unis et en Europe.

Women's Worldwide Web
Histoire
Fondation
Cadre
Sigle
(en) W4
Type
Forme juridique
Objet social
Promouvoir et développer toute activité culturelle et artistique, réunir de jeunes artistes afin de les aider à la mise en œuvre, de leur projet, dans tous les domaines de l’art, qu’il s’agisse de musque, de photographie, de peinture, de sculpture, de cinéma et de théâtre .
Domaine d'activité
Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire
Siège
Pays
Organisation
Président
Lindsey Nefesh-Clarke
Site web

Histoire

Women’s WorldWide Web est, à l’origine, le sujet de mémoire (International Consulting Project) de Lindsey Nefesh-Clarke[1] alors qu'elle réalise son Executive MBA à l'ESCP Europe[2], école de commerce parisienne. Nommée « étudiant MBA de l’année » par l’Association des MBAs et le journal britannique The Independent en 2009, Lindsey Nefesh-Clarke lance officiellement W4 à l’occasion de la Journée internationale de la femme, le , avec l’aide d’anciens collègues de l’ESCP Europe et d’une équipe internationale de bénévoles. La plateforme internet est en ligne depuis [3].

Lindsey Nefesh-Clarke, d’origine britannique, est la fondatrice et la présidente de W4. Elle commence sa carrière à New York au sein de Human Rights Watch, avant de travailler plusieurs années en Afrique avec l'UNICEF. Elle poursuit sa carrière en Europe où elle devient directrice du programme Philippines pour Enfants d'Asie. C'est au cours de ses missions auprès des familles vivant dans les bidonvilles de Cebu City qu'elle prend la mesure du potentiel que représentent la microfinance et les technologies pour aider les femmes à s'émanciper. Après une formation de la Grameen Bank au Bangladesh, elle reçoit en 2008 une habilitation à mettre en œuvre des programmes de microfinance[4].

Mission

Women’s WorldWide Web s'est donné pour mission de promouvoir l'autonomisation des femmes et des filles dans les pays développés et en développement. Basée sur le modèle du financement participatif, l'association entend faciliter le lien entre des personnes souhaitant investir dans le potentiel des femmes et des programmes locaux de développement socioéconomique. L'objectif de W4 est de garantir aux femmes et aux filles l'accès à l'éducation, à la formation professionnelle, la santé, des moyens de subsistance durables, aux nouvelles technologies de l'information et de la communication (en collaborant par exemple aux actions de Passerelles numériques)[5], à la participation politique et à l'exercice de leurs droits. Selon l'ONU, 25 millions de personnes, dont 90 % de femmes, ont recours au micro-crédit pour entreprendre des activités génératrices de revenus, les rendant ainsi plus productives et autonomes[6].

Dans un tribune du Huffington Post publiée en , la fondatrice de W4 défend l'idée que la protection des droits des femmes et des filles et la promotion de l'égalité des sexes constituent un investissement indispensable pour le progrès économique et social d'un pays[7].

Programme de e-Mentoring

À travers les technologies numériques, W4 permet aux utilisateurs de la plateforme de donner financièrement aux projets de terrain mais aussi de contribuer en nature, à travers leurs compétences et leur expertise.

W4 indique sur son site internet : « ce projet de Mentoring / e-Mentoring a été développé en réponse à certaines tendances observées sur le plan mondial :

  • L’utilisation des nouvelles technologies implique de grandes opportunitĂ©s : connecter les Mentors/e-Mentors et les MentorĂ©s/e-MentorĂ©s ; permettre le partage de compĂ©tences/expertises et l’achèvement de projets au-delĂ  des barrières gĂ©ographiques ;
  • Les personnes gĂ©rant ou participant Ă  nos projets locaux ont besoin de soutien, de compĂ©tences et de savoir-faire dans la gestion des phases de lancement ou de croissance de nos programmes ;
  • Les « investisseurs sociaux » (individus ou employĂ©s d’une entreprise) expriment l’envie d’apporter une contribution enrichissante en partageant leurs compĂ©tences, en plus d’avoir un impact financier. Cette tendance (connue dans le domaine de la responsabilitĂ© sociale des entreprises) reprĂ©sente une source immense d’opportunitĂ©s humaines et financières. Notre programme de Mentoring/e-Mentoring vise prĂ©cisĂ©ment Ă  puiser dans ce potentiel pour en tirer le meilleur. »

Sponsors institutionnels

En outre, deux sponsors se sont associés à W4 pour promouvoir l'émancipation des femmes à travers le monde, la marque de vêtements Comptoir des Cotonniers et la Fondation Raja-Danièle Marcovici[8].

Dernier sponsor en date depuis , la marque de vĂŞtements parisienne Pablo s'est engageĂ©e aux cĂ´tĂ©s de W4. Dans le cadre d’une collection signĂ©e par l’actrice et Ă©gĂ©rie française ClĂ©mence PoĂ©sy, Ă©galement ambassadrice de l'association, Pablo offre 100 % des fonds issus de la vente d'un t-shirt « The Mighties Â» aux projets de terrain de l'association[9].

Ambassadrices et Ambassadeurs

Elles et ils sont plusieurs à s'être engagés comme ambassadeurs de W4 pour aider l'association à promouvoir l'émancipation des filles et des femmes dans le monde.

Ambassadrice de la première heure, Wasfia Nazreen est une alpiniste chevronnée, connue pour être devenue la plus jeune Bangladaise à atteindre le sommet de l'Everest. Elle est aussi la première Bangladaise à réussir l'ascension du sommet de l'Aconcagua, la plus haute montagne des hémisphères ouest et sud ; la première Bangladaise à gravir le Mont Elbrus, plus haut sommet d'Europe; et la première femme originaire du Bangladesh à atteindre le pic du Mont Vinson, plus haute montagne de l'Antarctique[10]

Clémence Poésy, actrice et égérie française, a rejoint l'association en tant qu'ambassadrice en 2014. Elle explique avoir choisi l'association pour son mélange original entre l'humanitaire et les technologies numériques au profit des femmes qui en ont le plus besoin : « Je souhaite apporter ma contribution à des projets innovants, diversifiés et ambitieux, qui permettent à des filles et des femmes de sortir de la misère socioéconomique dans laquelle elles sont plongées »[11].

Références

Voir aussi

Articles de journaux

Liens externes

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