William Cavendish-Bentinck (gouverneur général des Indes)
William Henry Cavendish-Bentinck, connu comme Lord William Bentinck ( – ), est un diplomate et officier britannique qui fut gouverneur général des Indes.
Membre du 13e Parlement du Royaume-Uni 13e Parlement du Royaume-Uni (d) Glasgow (d) | |
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Membre du 12e Parlement du Royaume-Uni 12e Parlement du Royaume-Uni (d) Glasgow (d) | |
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Gouverneur général des Indes | |
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Membre du 8e Parlement du Royaume-Uni 8e Parlement du Royaume-Uni (d) King's Lynn (d) | |
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Membre du 7e Parlement du Royaume-Uni 7e Parlement du Royaume-Uni (d) Nottinghamshire (en) | |
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Membre du 6e Parlement du Royaume-Uni 6e Parlement du Royaume-Uni (d) Nottinghamshire (en) | |
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Membre du 5e Parlement du Royaume-Uni Nottinghamshire (en) | |
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Membre du 5e Parlement du Royaume-Uni 5e Parlement du Royaume-Uni (d) Nottinghamshire (en) | |
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Ambassadeur du Royaume-Uni au Royaume de Naples (d) | |
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Membre du 2e Parlement du Royaume-Uni 2e Parlement du Royaume-Uni (d) Nottinghamshire (en) | |
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Membre du 1er Parlement du Royaume-Uni 1er Parlement du Royaume-Uni (en) Nottinghamshire (en) | |
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Membre du 18e Parlement de Grande-Bretagne (d) Nottinghamshire (en) | |
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Membre du 17e Parlement de Grande-Bretagne (d) 17e Parlement de Grande-Bretagne (d) Camelford (en) | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 64 ans) Paris |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Père | |
Mère |
Dorothy Bentinck (en) |
Fratrie |
William Bentinck Lady Charlotte Cavendish-Bentinck (d) Charles Bentinck Frederick Cavendish-Bentnick |
Conjoint |
Lady Mary Acheson (d) |
A travaillé pour |
Bureau des Affaires étrangères (d) |
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Parti politique | |
Arme | |
Grades militaires | |
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Biographie
Il est le deuxième fils du premier ministre William Cavendish-Bentinck, 3e duc de Portland.
Il est dès l'âge de 29 ans (1803) gouverneur de Madras.
Ambassadeur en Sicile
Il commande en Sicile les troupes britanniques qui protègent cette île contre les armes de Napoléon Ier.
Il est nommé pour apaiser l'île, alors que la famille royale et sa cour, dominée par les Napolitains, s'opposent aux aristocrates qui ont refusé de voter les impôts au Parlement en 1810, et dont cinq des plus influents membres sont déportés sur des îles, le prince de Belmonte et le prince de Castelnuovo sur Favignana, le prince de Villafranca à Pantellaria, le prince d’Aci à Ustica et le duc d’Angio à Marettimo, tous privés d'argent et de communication avec l'extérieur[1]. Il débarque le , avec pour mission d'obtenir le retour des cinq exilés, de former un gouvernement composés de Siciliens, et de promulguer une constitution inspirée de la monarchie parlementaire anglaise. Face à l'opposition de Ferdinand, il obtient de ses supérieurs, l'accord de renverser si nécessaire le roi au profit du prince héritier. François Ier est donc nommé vicaire du royaume[1].
Libéral, il aspire à un projet sicilien alternatif au modèle français révolutionnaire et napoléonien, et souhaite, à l'instar de la constitution de Cadix votée par les Cortès, une assemblée constituante. Malgré la reine Marie-Caroline d'Autriche, une constitution libérale est votée par le Parlement le [1].
En 1814, ayant reçu la mission de soulever l'Italie contre les Français, il adresse plusieurs proclamations aux Italiens, et entraîne Gênes par la promesse du rétablissement de la République ; mais lord Castlereagh le désavoue et le congrès de Vienne livre les Génois au roi de Sardaigne.
Gouverneur général des Indes
Nommé en 1828 gouverneur général du Bengale, il montre dans ses hautes fonctions, qu'il remplit jusqu'en 1833, beaucoup de talent et de désintéressement. Il combat l'usage qui obligeait les veuves à se brûler sur le corps de leur mari (le satî).
Sa réputation de gestionnaire sans états d'âme et de mépris pour la culture indienne suscite la légende maintes fois répétée de son projet de démolir le Taj Mahal pour en vendre le marbre. Selon son biographe John Rosselli, cette histoire vient de sa vente de marbres du Fort rouge d'Agra et du métal du Grand canon d'Agra, le plus grand canon jamais fondu, qui datait du règne d'Akbar[2] - [3].
Bentinck revient au Royaume-Uni en 1835 ; il refuse d'entrer à la chambre des pairs et prend place à la Chambre des communes comme représentant de Glasgow.
Notes et références
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- Jean-Yves Frétigné, Histoire de la Sicile, Fayard/ Pluriel, , 482 p. (ISBN 9782818505588), p. 291-293
- Randolf Cooper, The Anglo-Maratha Campaigns and the Contest for India. Cambridge, England. Cambridge University Press, 2003. p. 198.
- Rosselli, J., Lord William Bentinck: the making of a Liberal Imperialist, 1774-1839, London Chatto and Windus for Sussex University Press 1974, p. 283
Liens externes
- (en) Jack Harrington, Sir John Malcolm and the Creation of British India, New York, Palgrave Macmillan, 2010. (ISBN 978-0-230-10885-1) (chapitre 5).
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) British Museum
- (en) National Portrait Gallery
- Ressource relative à la vie publique :
- (en) Hansard 1803–2005
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :