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Wilhelm Orlik-RĂĽckemann

Wilhelm Orlik-Rückemann[1] (1894–1986) est un officier général polonais, un des pionniers de la guerre de blindés en Pologne.

Wilhelm Orlik-RĂĽckemann
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  92 ans)
Ottawa
Nationalité
Allégeance
Formation
Activité
Autres informations
Membre de
Zarzewie (en)
Arme
Infanterie de la Seconde république polonaise (d)
Unités
Grade militaire
Conflits
Distinctions
Liste détaillée
Médaille de la commémoration de l'indépendance (1928) (d)
Bronze Medal for Long Service (d)
Latvian War of Independence 10 Year Anniversary Commemorative Medal (d)
Officier de la Légion d'honneur‎
MĂ©daille de guerre (1918-1921) (d)
Ordre Polonia Restituta
Ordre militaire de Virtuti Militari
Croix du MĂ©rite
Wound Decoration (en)
Croix d'or du MĂ©rite
Croix de l'Indépendance
Badge "Armored Sign" (d)
Croix d'argent de l'ordre militaire de Virtuti Militari
Croix de la Valeur
Commandeur de l'ordre Polonia Restituta
Médaille de l'Indépendance

Biographie

Wilhelm Orlik-RĂĽckemann est nĂ© le Ă  Lemberg, Autriche-Hongrie. En 1912 il commence des Ă©tudes Ă  la facultĂ© des Ponts et ChaussĂ©es de l’UniversitĂ© de Technologie de LwĂłw. Le dĂ©clenchement de la Première Guerre mondiale interrompt ses Ă©tudes. En 1914 Orlik-RĂĽckemann s’enrĂ´le dans les LĂ©gions Polonaises, oĂą il sert Ă  divers postes de commandement au 6e rĂ©giment. Après la « crise du serment (de) Â», il est conscrit dans l’armĂ©e austro-hongroise oĂą il sert au 19e rĂ©giment de chasseurs. En 1918, il est diplĂ´mĂ© de l’École d’officiers d’infanterie de rĂ©serve.

L’armée polonaise

Le , il rejoint la nouvelle armée polonaise. Au cours de la guerre polono-ukrainienne de 1919 il est fait prisonnier par les Ukrainiens, mais bientôt libéré après la signature d’une alliance entre Pilsudski et Simon Petlioura. Orlik-Rückemann est alors envoyé à l’école des blindés et on lui confie le commandement d’une petite unité entièrement équipée de chars français FT-17. Au cours de la guerre soviéto-polonaise il est le commandant de chars qui connaît le plus de succès et, à la bataille de Varsovie le , il est promu colonel et reçoit le commandement du 1er régiment blindé. Il reste dans l’armée polonaise après la guerre et reste, jusqu’au , à la tête du premier régiment blindé. Il est également diplômé de l’École Supérieure de Guerre de Paris. À la suite de la liquidation de son unité, Orlik-Rückemann est transféré au Ministère de la guerre et, en , il est nommé commandant en second de la 23e division d’infanterie. En , Orlik-Rückemann est nommé à la tête de la 9e division d’infanterie et l’année suivante, il est promu brigadier général.

En on lui confie le commandement en second du prestigieux Corps de défense des frontières et le il en prend la tête.

La Campagne de 1939

Peu avant le dĂ©clenchement de la Seconde Guerre mondiale, son corps se voit privĂ© de la plupart de ses rĂ©serves transfĂ©rĂ©es Ă  l’ouest de la Pologne. Au cours de l’invasion soviĂ©tique le , les forces d’Orlik-RĂĽckemann ne peuvent opposer qu’une rĂ©sistance symbolique Ă  un adversaire disposant d’une supĂ©rioritĂ© Ă©crasante. Pour Ă©viter la complète destruction de ses forces, Orlik-RĂĽckemann dĂ©cide de les retirer des 300 kilomètres de la frontière dans la rĂ©gion de PolĂ©sie et de percer vers Varsovie et les troupes du Groupe opĂ©rationnel indĂ©pendant de PolĂ©sie du gĂ©nĂ©ral Franciszek Kleeberg. Jusqu’au , il parvient Ă  rassembler environ 8 000 hommes et entame sa marche vers Varsovie. D'incessantes escarmouches avec l’ArmĂ©e rouge et des Ă©lĂ©ments de la « cinquième colonne Â» sapent le moral de ses troupes. Pour Ă©viter l’effondrement, il engage une bataille contre les SoviĂ©tiques. Ă€ la bataille de Szack, le , ses hommes parviennent Ă  mettre en dĂ©route la 52e division de chasseurs soviĂ©tique. Le l’unitĂ© franchit le Bug et atteint le village de Wytyczno, Ă  20 kilomètres au sud-est de WĹ‚odawa. Le jour suivant, son unitĂ© est attaquĂ©e par la 45e division de chasseurs soviĂ©tique appuyĂ©e par des chars et de l’artillerie. Après 15 heures d’intenses combats, les ressources des forces polonaises sont pratiquement Ă©puisĂ©es. Orlik-RĂĽckemann dĂ©cide alors de rĂ©partir ses troupes en petits groupes et leur donne l’ordre de rejoindre par elles-mĂŞmes la zone contrĂ´lĂ©e par le Groupe opĂ©rationnel indĂ©pendant de PolĂ©sie. La plupart parviennent Ă  destination avec des pertes nĂ©gligeables.

À la fin de la campagne, Orlik-Rückemann parvient à éviter la captivité et franchit la frontière avec la Lituanie. De là il parvient à gagner la Suède et à la fin il arrive au Royaume-Uni. Là, il rejoint l’armée polonaise du Gouvernement polonais en exil où il occupe divers postes d’état-major.

L’après-guerre

De 1945 à 1947 il travaille pour le Corps polonais de réinstallation. Les autorités communistes polonaises lui retirent la citoyenneté polonaise et il reste en exil.

Au début, il vit à Londres et en 1972 il déménage avec sa famille à Ottawa, Canada.

Wilhelm Orlik-Rückemann décède, le , à Ottawa.

DĂ©corations

  • Croix d’argent de la Virtuti Militari
  • Croix de commandeur de la Polonia Restituta
  • Croix de la valeur (KrzyĹĽ Walecznych) quatre fois
  • Croix d’or du mĂ©rite (KrzyĹĽ ZasĹ‚ugi)
  • Croix de l’IndĂ©pendance (KrzyĹĽ NiepodlegĹ‚oĹ›ci)

Références

  1. Paweł Wieczorkiewicz, Kampania 1939 roku, Kraków, Krajowa Agencja Wydawnicza, , 134 p. (ISBN 978-8-388-07253-6)

Liens externes


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