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Westin Leipzig

À 96,8 mètres de haut, le gratte-ciel Westin Leipzig est au 2e rang des bâtiments les plus hauts de Leipzig. L'hôtel construit pour l'opérateur hôtelier d'Allemagne de l'Est Interhotel sous le nom d'«Hôtel Merkur», appartient à la chaîne Starwood depuis 2003 et, depuis la reprise, elle appartient désormais au groupe Marriott. Il compte 436 chambres réparties sur 27 étages, dont 17 étages pour les clients de l'hôtel et 3 étages de bureaux[3]. Il y a une piscine et un espace bien-être au 4e étage[4]. Le bâtiment abrite les restaurants «Gusto», «Brühl» et «Falco» et le bar/lounge «Shinto».

Westin Leipzig
Histoire
Ancien(s) nom(s)
Hotel Merkur
Hotel InterContinental Leipzig
Architecte
Kajima architectes, Tokyo
Construction
Ouverture
Rénovation
Statut
Achevée
Architecture
Hauteur
Toit : 96,8 m[1]
Nombre de pièces
436
Étages
27[2]
Localisation
Pays
Ville
District municipal
Quartier
Nordvorstadt
Coordonnées
51° 20′ 47,68″ N, 12° 22′ 32,37″ E
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
(Voir situation sur carte : Allemagne)
Géolocalisation sur la carte : Saxe
(Voir situation sur carte : Saxe)

De l'étude à la construction

Dans le concept de la Leipziger Messe (foire commerciale de Leipzig) en 1971, la construction d'hôtels supplémentaires pour les visiteurs étrangers de la foire était une tâche prioritaire. Les urbanistes du bureau de l'architecte en chef de la ville de Leipzig avaient examiné et proposé plusieurs emplacements[5]. Mais les choses se sont passées différemment. Le projet des architectes de la Kajima Corporation de Tokyo était déjà terminé; la seule chose à faire à Leipzig était de trouver un terrain convenable et de le mettre à disposition. Un emplacement a été choisi qui n'avait pas été prévu auparavant pour une dominante de grande hauteur.

Le contrat de construction de l'hôtel cinq étoiles a été signé en 1978 entre «la société de commerce extérieur de la RDA Limex» et «la Japan GDR Project Company». Kajima a pris en charge la planification et l'exécution du projet. Le coût de la construction était de 16,1 milliard de Yen[6] Cela correspondait à environ 157 millions de Deutsche Mark au taux de change moyen négocié sur les marchés des changes internationaux au 1er janvier 1981[7]. La première pierre a été posée en septembre 1978. Toutes les pièces préfabriquées en béton nécessaires à la construction des façades extérieures ont été livré de Berlin-Ouest. Le 31 janvier 1981[8] Kajima a remis le bâtiment à Interhotel.

Le 13 mars 1981, en même temps que l'ouverture de la Frühjahrsmesse (Foire de printemps), l'hôtel a également été ouvert sous le nom d'«Hôtel Merkur»[6]. Outre les ministres et secrétaires d'État de la République démocratique allemande, une centaine de représentants d'entreprises japonaises étaient présents.

Hotel Merkur (1981)

L'entreprise de construction (gros œuvre) était Dyckerhoff & Widmann AG, qui a également fait livrer les éléments préfabriqués en béton de Berlin-Ouest. L'assemblage de l'ascenseur a été réalisé par une société japonaise. AB Svenska Fläktfabriken de Suède a repris le chauffage, la climatisation et la plomberie. Des entreprises est-allemandes ont participé à la construction, depuis l'aménagement intérieur jusqu'à l'étanchéité du toit plat (VEB Spezialbau Magdeburg) et la plomberie (tôlerie).

L'hôtel à l'époque et à présent

Lors de son ouverture, l'«Hôtel Merkur» comptait 447 chambres et appartements climatisés avec 700 lits, douze restaurants, bars et clubs totalisant 800 places - dont le restaurant «Sakura», le 2e restaurant japonais d'Allemagne de l'Est après un restaurant à Suhl - ainsi que cinq salons et un centre de banquet et de congrès de 265 places. L'hôtel employait 740 personnes, dont 110 à l'Intershop. L'hôtel disposait de 15 véhicules internes des marques Wartburg, Lada et Volvo. L'hôtel avait également son propre bureau des passeports et de visas.

En janvier 1987 se réunissait à l'hôtel le 15e Congrès des Internistes , en avril le Congrès International de la Société d'Anatomie; en septembre de la même année, le 23e anniversaire de la Société européenne pour l'étude du diabète. Le 8 mars 1990, le premier casino de Leipzig (toujours pendant la réunification allemande) a ouvert ses portes à l'«Hôtel Merkur»[9]. Dans la liste des dix premiers de l' Allgemeine Hotel- und Gastronomie-Zeitung (AHGZ) en 1991, l'«Hôtel Merkur» était classé 8e parmi les meilleurs hôtels d'Allemagne.

Carte postale (2008)

La Treuhandanstalt a d'abord continué à gérer les Interhotels, mais les a ensuite vendus à des investisseurs. Le 1er janvier 1993, l' «Interhôtel Merkur» est devenu l'«Hôtel InterContinental Leipzig» et fait partie du groupe Intercontinental Hotels. Entre 1993 et 1994, un total de 43 millions de Deutsche Mark a été investi dans la rénovation et la transformation. À l'occasion du 50e anniversaire d'Inter-Continental Hotels & Resorts, l'hôtel a lancé la campagne environnementale et caritative "One Day for Leipzig" en 1996.

Fin 2002, l'hôtel quatre étoiles est repris par la chaîne Westin; depuis le 1er janvier 2003, il fonctionne sous le nom de «The Westin Leipzig». Le 28 avril 2005, le restaurant «Falco» a été ouvert au 27e étage sous la direction de Peter Maria Schnurr. En 2007, le restaurant gastronomique a reçu sa première étoile Michelin[10] et en 2008, le Falco a reçu sa deuxième étoile Michelin. C'était le premier restaurant des nouveaux Länder avec deux étoiles Michelin[11].

A l'occasion du 30e anniversaire de l'hôtel (2011), Bild a publié des détails du dossier Stasi de l'«Hôtel Merkur» avec «des dossiers personnels de sexe à vendre, d'espions maladroits et d'employés d'hôtel qui ont même trahi leurs propres collègues»[12].

En octobre 2021, il y a eu une discussion médiatique sur l'hôtel après que le chanteur Gil Ofarim a affirmé avoir été traité de manière antisémite par un réceptionniste à cause de son collier étoile de David[13]. L'employé a déposé une plainte en diffamation contre Ofarim et une plainte de menaces fondée sur des publications sur les réseaux sociaux[14]. L'hôtel a initialement mis deux employés en congé[15] et a engagé un cabinet d'avocats pour enquêter. Celui-ci n'a trouvé aucune preuve de mesures pénales ou de droit du travail à l'encontre des employés[16]. L'affaire a été soumise au parquet pour examen judiciaire[17]. Selon les médias, aucune chaîne avec une étoile de David visible n'a pu être identifiée sur les vidéos de surveillance de l'hôtel. Une fois l'enquête terminée, le parquet de Leipzig a abandonné l'affaire contre l'employé de l'hôtel et a porté des accusations de diffamation et de faux soupçons contre Ofarim[18]. L'affaire contre Ofarim est suspendue[19].

Récompenses

  • Restaurant des Jahres 2007 (Restaurant de l'année 2007) pour le Falco
  • 2007 première étoile Michelin pour le Falco
  • 2008 deuxième étoile Michelin pour le Falco

Voir aussi

Bibliographie

  • Reuther, Iris (2000). Prototyp und Sonderfall. Über Hochhäuser in Leipzig. Dans: Rodenstein, M. (ed.) Hochhäuser in Deutschland. Vieweg+Teubner Verlag, Wiesbaden. https://doi.org/10.1007/978-3-322-99951-1_9
  • (de) Wolfgang Hocquél, Leipzig. Architektur. Von der Romanik bis zur Gegenwart, Leipzig, Passage-Verlag, (ISBN 3-932900-54-5)
  • Annette Menting, Leipzig. Architektur und Kunst, Reclams Städteführer, Reclam Verlag, Ditzingen 2022, (ISBN 978-3-15-014310-0), p. 102f.

Notes et références

[6]

  1. (de) « Leipziger Hotel Westin: Neue Leuchtschrift in 96 Metern Höhe », Leipziger Volkszeitung.de, (consulté le )
  2. (de) « Hotel Leipzig Hauptbahnhof », The Westin Leipzig (consulté le )
  3. «Leipzigs Vorzeige-Hotel ist nicht schön, aber hoch» («L'hôtel phare de Leipzig n'est pas joli, mais il est grand»), Die Welt, 11 mars 2011.
  4. https://www.emporis.de/buildings/110010/the-westin-leipzig-leipzig-germany
  5. Ambros G. Gross, «Gestaltung des Stadtzentrums. Geplantes und Gebautes», sur: Joachim Tesch (ed.), «Bauen in Leipzig 1945-1990», Rosa-Luxemburg-Stiftung Sachsen 2003, (ISBN 3-89819-159-1), p. 219
  6. (de) André Böhmer/Guido Schäfer, « Leipziger „Westin“ – vom DDR-Devisenhotel zur internationalen Top-Adresse », sur LVZ.de, (consulté le )
  7. (de) « Historischer Währungsrechner - Bankenverband » (consulté le )
  8. Selon Ambros G. Gross, p. 215 un "temps record".
  9. Katrin Löffler, «Leipziger Herbst 1989», sur: «Geschichte der Stadt Leipzig. Band 4. Vom Ersten Weltkrieg bis zur Gegenwart», ed. par Ulrich von Hehl, Leipziger Universitätsverlag, Leipzig 2019, (ISBN 978-3-86583-804-9), p. 777
  10. Steffen Heyde, « 7 Fragen an … Sternekoch Peter Maria Schnurr », sur urbanite.net, (consulté le )
  11. Jürgen Dollase, « Griff nach den Sternen », sur FAZ.net, (consulté le )
  12. J. Richard, «Die Stasi-Akte Merkur» dans: Bild Leipzig, 13 octobre 2011, récupéré le 21/02/2023
  13. « Gil Ofarim erlebt Antisemitismus in Leipzig », sur n-tv.de, (consulté le )
  14. (de) « Antisemitismus-Vorwurf: Hotelangestellter stellt Strafanzeige wegen Verleumdung », Mitteldeutscher Rundfunk, (consulté le )
  15. Antisemitismus-Vorwurf von Gil Ofarim – Hotel beurlaubt zwei Mitarbeiter. dans: spiegel.de de 6 Octobre 2021.
  16. Josa Mania-Schlegel, « Leipziger Westin-Hotel beendet interne Ermittlungen zum Fall Gil Ofarim », sur LVZ.de, (consulté le )
  17. Matthias Puppe/Josephine Heinze, « Gil Ofarim beklagt Antisemitismus in Leipziger Hotel – Staatsanwaltschaft prüft Vorfall », sur LVZ.de, (consulté le )
  18. (de) WELT, « Antisemitismus-Vorwurf: Staatsanwaltschaft erhebt Anklage gegen Gil Ofarim wegen falscher Verdächtigung », sur welt.de, (consulté le )
  19. Michael Thaidigsmann, «Warum das Landgericht kurz vor der Hauptverhandlung das Strafverfahren gegen Gil Ofarim ausgesetzt hat» Jüdische Allgemeine, 19 Octobre 2022, récupéré le 20/02/2023

Liens externes

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