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Waitara

Waitara est le nom d’une localitĂ© et d’une riviĂšre situĂ©es dans l'Île du Nord de la Nouvelle-ZĂ©lande.

Waitara
Waitara
Vue aérienne de Waitara.
Administration
Pays Drapeau de la Nouvelle-ZĂ©lande Nouvelle-ZĂ©lande
Île Île du Nord
RĂ©gion Taranaki
DĂ©mographie
Population 6 288 hab. (2006)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 38° 59â€Č 00″ sud, 174° 14â€Č 00″ est
Localisation
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Waitara
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Waitara

    Situation

    Waitara est une ville de la partie nord de la région de Taranaki, à 15 km au nord-est de New Plymouth. Waitara est à proximité du trajet de la route State Highway 3/S H 3 (en).

    Population

    Sa population Ă©tait de 6 312 habitants lors du recensement de 2013 en Nouvelle-ZĂ©lande, en augmentation de 24 personnes par rapport Ă  2006[1].

    Toponymie

    La signification communĂ©ment acceptĂ©e pour le nom de Waitara est « torrent de montagne », bien que la lĂ©gende maorie fasse aussi Ă©tat de ce qu’il Ă©tait initialement Ă©crit Whai-tara « le chemin de la flĂšche ». En 1867, le village fut appelĂ© Raleigh, d’aprĂšs Sir Walter Raleigh. Il revint Ă  son nom initial avec l’établissement du borough de Waitara en 1904.

    Histoire

    Le roman La femme de Parihara (2011) de l’auteur maori nĂ©o-zĂ©landais Witi Ihimaera retrace les Ă©vĂ©nements historiques qui se sont dĂ©roulĂ©s dans la rĂ©gion de Taranaki dans les annĂ©es 1840 Ă  1910. Waitara fut le site des combats de la Guerre de Taranaki (en) en 1860 Ă  la suite du souhait d’achats de terres Ă  leurs propriĂ©taires maoris pour l’installation des Pakeha. Des contestations s'ensuivirent d’oĂč la loi sur la confiscation des terres (en) promue par le Gouvernement, qui persiste jusqu’à ce jour.

    Histoire des conflits

    Avant la colonisation par les européens, Waitara se situait sur la principale route terrestre entre le district du Waikato et le district de South Taranaki. De nombreux vestiges de pas se trouvent tout le long sur les hauteurs stratégiques dans le district, indiquant une occupation étroite des terres et la possession des terrains contestées, juste avant et au moment du début de la période européenne par les diverses tribus maoris[2].

    Les chasseurs de baleines et les chasseurs de phoques qui venaient de l’hĂ©misphĂšre nord, trouvĂšrent de l’aide et nouĂšrent des relations avec les maoris au dĂ©but du XIXe siĂšcle, mais le secteur fut largement Ă©vacuĂ© en 1820 et vers les annĂ©es 1830, Ă  la suite de la guerre entre les rĂ©sidents des iwi (tribus) des Te Ati Awa et les tribus du nord venant de la rĂ©gion d'Auckland et descendant vers la rĂ©gion du Waikato. Certains, parmi les Te Ati Awa furent emmenĂ©s comme prisonniers de guerre et mĂȘme comme esclaves vers le Waikato, mais la plupart ont migrĂ© vers le dĂ©troit de Cook Ă  la recherche de fusils et de biens procurĂ©s par les chasseurs de baleines et des commerçants.

    Les colons Pakeha qui vinrent dans le secteur de New Plymouth (fondĂ©e en 1841), surtout dans les annĂ©es 1840 puis en 1850, trouvĂšrent dans la rĂ©gion du Waitara les terres les plus fertiles parmi les terres de la cĂŽte de Taranaki grĂące aux sols riches, surtout dans la partie supĂ©rieure du port. La Compagnie de Nouvelle-ZĂ©lande dressa des plans pour la colonisation du secteur de New Plymouth et par-delĂ  de celui du Waitara, et vendit des lots de terres aux immigrants malgrĂ© un manque de preuves de la rĂ©alitĂ© des achats prĂ©alables, qui soient lĂ©gitimĂ©s de la part de la compagnie. La compagnie proclama que les Te Ati Awa avaient ainsi abandonnĂ© les terrains et perdu leurs possessions Ă  cause de la conquĂȘte de la rĂ©gion du Waikato par les Maoris eux-mĂȘmes[3]. La Land Claims Commission a, plus tard, soutenu ce point de vue, mais le Gouverneur Robert FitzRoy (en fonction de 1843 Ă  1845) a rejetĂ© cette opinion et le Tribunal de Waitangi fut instituĂ© en 1996 pour juger des droits des Maoris.

    Des tensions entre les colons et les Maoris commencĂšrent au dĂ©but de , quand les colons, qui avaient pris possession des terres au nord du fleuve Waitara furent rĂ©-incorporĂ©s dans leurs terres. Une annĂ©e plus tard en 1843, 100 hommes, femmes et enfants Maoris s’assirent sur le chemin de surveillance pour empĂȘcher les mensurations des terres pour leur vente[3]. Entre et , Wiremu KÄ«ngi (en), le chef des Te Ati Awa, qui s’opposait fermement Ă  la vente des terres du secteur de Waitara, retourna vers le district de Waikanae avec environ 600 hommes, femmes et enfants et quelques vivres pour reprendre possession de leurs terres. Ils Ă©tablirent des cultures de blĂ©, avoine, maĂŻs et pommes de terre, les vendant aux colons ainsi que pour l’exportation ; ainsi, ceux qui le suivaient, labourĂšrent aussi sur les fermes des colons[3]. Le Tribunal de Waitangi nota que le groupe prĂ©tendit possĂ©der 150 chevaux et jusqu’à 300 tĂȘtes de bĂ©tail.

    Plan des blocs contestés de Peka peka sur le site la ville actuelle de Waitara.

    Toutefois, malgrĂ© l’opposition du roi, les paiements furent effectuĂ©s secrĂštement par les agents du gouvernement, directement et individuellement aux Maoris pour des ventes prospectives de terres dans le secteur de Waitara, incitant Ă  la violence entre ceux supportant ou s’opposant Ă  la vente des terres.

    En 1857, l’issue vint au premier plan avec l’offre Ă  la vente de terre dans Waitara et Turangi, plus loin dans le nord, par deux Ihaia Te Kirikumara (en) individuels et un chef mineur, Pokikake Te Teira[3] de 600 acres (soit 240 hectares) de terres du secteur de Waitara, localisĂ©es sur le cĂŽtĂ© ouest du fleuve Waitara et connu comme le « bloc Pekapeka », qui devint le point de focalisation d’une controverse entre le gouvernement colonial (reprĂ©sentant principalement les colons) et les Māoris, par-dessus le droit des individus Ă  vendre les terres que les coutumes Māoris regardaient comme des possessions de la communautĂ©[4].

    Le conflit conduisit ultĂ©rieurement au dĂ©clenchement de la guerre dans Waitara le , quand 500 hommes de troupe commencĂšrent les bombardements du pā du roi Te Kohia. Cette guerre, dans laquelle 2 300 hommes des troupes impĂ©riales s’affrontĂšrent Ă  environ 1 400 Māoris, s’étendit sur 12 mois avant que le cessez-le-feu ne fut nĂ©gociĂ©[3].

    Plus tard, durant la guerre, les campagnes comprirent la principale défaite britannique dans le cadre de la bataille de Puketakauere (en), tout prÚs du «pā de Te Kohia», le , qui coûta la vie à 32 hommes des troupes impériales et cinq Māoris. Une opération de sape majeure des britanniques au niveau du pā trÚs fermement défendu de Te Arei, qui était situé en amont sur le fleuve Waitara commença en , mais fut abandonnée, quand le cessez-le-feu fut effectif le mois suivant[5]. Le résultat de cette opération, fut que le sergent de couleur (en) John Lucas (en) fut décoré de la Croix de Victoria.

    Pour plus d’information voir premiùre guerre de Taranaki (en)

    La confiscation des terres

    En , la seconde guerre de Taranaki (en) se dĂ©roula dans la rĂ©gion de Taranaki[6] - [7]. Le gouvernement renonça immĂ©diatement aux premiers achats de terres au niveau de la ville de Waitara, abandonnant toutes rĂ©clamations sur elle, et au contraire crĂ©ant un plan pour la confiscation de plus grandes Ă©tendues de terres sous une nouvelle loi, supposĂ©e ĂȘtre une reprĂ©sailles pour les morts d’Oakura. En 1865, le bloc de Pekapeka, qui avait Ă©tĂ© au cƓur de la dispute initiale avec le roi Maori Kingi, fut confisquĂ©, et dĂšs lors retourna sous le contrĂŽle du gouvernement sur la base du fait que Kingi Ă©tait un des participants Ă  la guerre, bien que le Tribunal de Waitangi, conclut qu’il n’y avait pas d’évidence, qu’il n’ait engagĂ© les hostilitĂ©s aprĂšs 1861[8].

    En 1884, le Gouvernement conserva comme « rĂ©serve Native » 103 000 hectares, parmi les 526 000 hectares des terres de Taranaki, qui avaient Ă©tĂ© confisquĂ©es, bien qu'en fait, les terres restĂšrent sous le contrĂŽle du gouvernement. Vers 1990, la moitiĂ© des « rĂ©serves » avaient Ă©tĂ© vendues aux colons Pakeha par le Native Trustee sans rĂ©fĂ©rence aux Maoris[9]. Le reste fut vendu aux colons, les Maoris ne recevant seulement qu’un loyer en retour.

    Le bloc Pekapeka qui a Ă©tĂ© le catalyseur de la guerre de Taranaki et, par extension, la politique de la confiscation des terres, fut divisĂ© et donnĂ© en dĂ©dommagement ou en cadeau au Conseil du Borough de Waitara et au Taranaki Harbours Board. En 1989, les terres Ă©tant transfĂ©rĂ©es au conseil du district de New Plymouth (en), qui en retour vota en , la vente au Gouvernement avec l’intention de faire passer Te Ati Awa comme une partie des installations du TraitĂ© de Waitangi[10]. Ce processus fut bloquĂ© par la 'Haute Cour' en aprĂšs un challenge de la « Waitara Leaseholders Association ». Les membres de l'Association, dont chacun y gagna la propriĂ©tĂ© de sa propre maison mais Droit de superficie, les terres (prĂ©alablement confisquĂ©es) sur lesquelles elles sont situĂ©es, voulaient la possession de la terre gratuitement (en)[11] - [12].

    Marae nommé Owae de Waitara.

    En , le Tribunal de Waitangi commença Ă  entendre 21 rĂ©clamations Ă  propos du TraitĂ© de Waitangi concernant le district de Taranaki. La plupart des investigations du tribunal se concentrĂšrent sur les Ă©vĂšnements, qui se sont dĂ©roulĂ©s autour de Waitara de 1840 Ă  1859. Le Tribunal prĂ©senta ses rapports au Gouvernement en , notant « que la rĂ©clamation de Taranaki pourrait ĂȘtre la plus importante du pays. Il n‘y en a pas d’autres oĂč, comme ici, de nombreuses brĂšches dans le TraitĂ© aient eu une force Ă©quivalente et des effets sur une pĂ©riode aussi comparable de temps. Pour le hapu de Taranaki, le conflit et la lutte dĂ©sespĂ©rĂ©e ont Ă©tĂ© prĂ©sents depuis l’arrivĂ©e des premiers colons europĂ©ens en 1841. Les Maoris de Taranaki furent dĂ©possĂ©dĂ©s de leur terre, de leur autoritĂ©, de leurs moyens de subsistances, de leur libertĂ© personnelle, et de leurs structures sociales. En tant que Maori, ils furent dĂ©niĂ©s de leur droit d’autonomie, et comme sujet britannique, leurs droits civils furent retirĂ©s. Pendant des dĂ©cades, ils furent le sujet d’attaques soutenues concernant les propriĂ©tĂ©s et les personnes ». Dans ce rapport, le tribunal observa, que comme offense envers les Maoris locaux, de nombreux noms de rues dans la ville de Waitara, honorent les architectes de la confiscation illĂ©gale des terres, comprenant en particulier l’agent en chef des achats pour la couronne Donald McLean (en), le commissaire pour les achats forcĂ©s Robert Parris, le Gouverneur Thomas Gore Browne et les officiers militaires Charles Emilius Gold et Peter Cracroft. Il dit : « Il est de notre point de vue nĂ©cessaire que le changement des noms soit rĂ©alisĂ©. C’est quand les leaders tels que Kingi, qui comprirent l’importance des prĂ©requis pour la paix, que seront exprimĂ©s de façon identique sur les terres et implantĂ©s dans la conscience du public, que ces noms cesseront de marquer la conquĂȘte de Waitara et que la guerre prendra fin ». En , le Gouvernement de la Nouvelle-ZĂ©lande signa un protocole d’accord avec les Te Ati Awa pour Ă©tablir ces revendications : un processus, qui pourrait aboutir Ă  fournir une compensation financiĂšre et une apologie pour la confiscation des terres[13].

    Histoire Ă©conomique

    Le premier port de la rĂ©gion de Taranaki pour s’engager dans le commerce international fut situĂ© Ă  Waitara, dĂšs l’annĂ©e 1823, quand la barque William Stoveld jeta l’ancre dans l’embouchure de la riviĂšre et que le commerce commença avec les Maoris.

    Avec l’établissement de la congĂ©lation industrielle de la viande (en) en 1872, le port du fleuve devint mĂȘme le port le plus important de la Province. Toutefois, le fleuve prĂ©sente une barre Ă  son entrĂ©e, qui n’est franchissable qu’à marĂ©e haute.

    Avec le développement des brise-lames au niveau du port de New Plymouth, et surtout le développement du chemin de fer en direction de la ville de New Plymouth, l'importance du port de Waitara commença à diminuer.

    La construction de la ligne de chemin de fer de la branche de waitara (en) entre la ville de Waitara et celle de New Plymouth commença en . À l’époque, oĂč la ligne ouvrit, le , la ville avait un conseil du port, deux maisons d’édition, une fabrique de savon et de chandelles, une fonderie, un chantier de construction de bateaux, deux brasseries, une usine de cardage de la laine et une tannerie. À partir de 1887, l’économie de Waitara devint dĂ©pendante de la congĂ©lation de la viande pour le commerce et de la place essentielle de la Grande-Bretagne, surtout des pays de l’Asie, depuis la crĂ©ation du MarchĂ© commun europĂ©en. ExceptĂ©e pour les toutes premiĂšres cargaisons parties de Waitara, la viande congelĂ©e fut d’abord transportĂ©e au port de New Plymouth par le rail, avant d’ĂȘtre exportĂ©e. En 1902, la sociĂ©tĂ© Thomas Borthwick and Sons (Australasia) Ltd, une filiale d’une compagnie anglaise, acheta l’installation de la Waitara Freezing and Cold Storage Company de Waitara.

    Jusqu’en 1998, l’usine de congĂ©lation employant entre 1 000 et 1 500 ouvriers, Ă©tait de loin le plus important employeur de la ville, qui avait alors une population de 3 000 Ă  5 000 habitants. En 1990, Borthwicks vendit les installations de Waitara Ă  la sociĂ©tĂ© AFFCO Holdings (en).

    En 1995, l’AFFCO ferma les usines de Waitara avec des consĂ©quences sĂ©vĂšres en perte d’emplois pour la ville. La chute fut suivie de la fermeture de l’usine de vĂȘtements de Swanndri (en), une usine d’assemblage de la marque Subaru d’échelle rĂ©duite, mais avec une importance locale significative et l’usine de cardage de la laine. Le nombre de sans-emplois de la ville grimpa de 700 Ă  1 000 personnes, aidant Ă  booster le taux de chĂŽmage de la rĂ©gion de Taranaki, qui comprend New Plymouth et Waitara, atteignant les 9,8 %, comparĂ©s avec la moyenne nationale, qui est de 6,7 %.

    La perte du travail affecte les ouvriers Maoris de façon disproportionnĂ©e du fait qu’ils sont lourdement reprĂ©sentĂ©s dans le secteur des travailleurs de force. Les Maoris sont plus concernĂ©s que les non-Maoris Ă  vivre dans des situations de privations[14].

    AprĂšs la fermeture dans la ville de Waitara, de la majoritĂ© des bĂątiments impliquĂ©s dans la congĂ©lation de la viande, ceux-ci furent dĂ©molis, avec des changements significatifs dans l’aspect de la ville (tous les secteurs Ă  droite sur le cĂŽtĂ© le plus Ă©loignĂ© des berges de la riviĂšre sur l’image de Waitara ci-dessous, Ă©taient le site des usines de congĂ©lation).

    Aspect de Waitara et le fleuve Waitara.

    La sociĂ©tĂ© ANZCO Foods Group construisit ensuite une usine pour la fabrication de charcuterie (en) telles que du salami, des saucisses et des galettes de hamburger sur le site de l’usine de congĂ©lation. Toutefois, AFFCO alla en justice pour imposer une exclusivitĂ© pour 20 ans Ă  venir, qui restreint la possibilitĂ© d’installation pour des processus concernant la viande, mais aussi d’autres d’activitĂ©s associĂ©es sur le site. Il obtint un succĂšs Ă  la fois au prĂšs de la High Court et de la Cour d’Appel en empĂȘchant l’ouverture d’une nouvelle usine, bien qu’une filiale d’ANZCO, soit autorisĂ©e Ă  continuer de faire fonctionner les installations de congĂ©lation et de stockage au froid Ă  cet endroit. Les deux compagnies sont dites avoir atteint un accord. L’usine ANZCO fonctionne maintenant sur ce site et est devenu l’un des principaux employeurs de la ville.

    ConsĂ©quences sur l’environnement

    L’usine de congĂ©lation a Ă©tĂ© l’élĂ©ment structurant de l’économie de Waitara, sur plus de 75 ans mais l’usine a aussi dĂ©versĂ© du sang, des boues et autres effluents provenant des chaĂźnes d’abattage, des chaĂźnes de production, et des tanneries, directement dans le fleuve Waitara Ă  moins de km de la mer, bien en dedans de la zone de marĂ©e, mĂȘme aprĂšs qu’un dĂ©versement plus loin dans l’ocĂ©an a Ă©tĂ© construit en collaboration avec le conseil de la ville sous forme d’un systĂšme d’égouts.

    Le Tribunal de Waitangi a eu Ă  entendre Ă  propos de Waitara, les Ă©vidences donnĂ©es par les Maoris locaux que « 
l'association historique avec la ligne de cĂŽte dans ce secteur et la dĂ©pendance vis-Ă -vis des ressources de la mer, Ă©tait nĂ©cessaire pour leur fournir l'alimentation Ă  laquelle ils Ă©taient habituĂ©s depuis de nombreux siĂšcles 
 aussi la contamination de l’un des rĂ©cifs a pu priver l'hapu, qui Ă©tait traditionnellement attachĂ© aux ressources alimentaires de la mer, qu’ils tiraient de la prĂ©sence du rĂ©cif ».

    Activité économique actuelle

    Une importante installation pĂ©trochimique est maintenant la plus importante activitĂ© industrielle de Waitara. L’usine de la vallĂ©e de Waitara est destinĂ©e Ă  la production de mĂ©thanol Ă  partir du gaz naturel (Ă  raison d’environ 1 500 tonnes par jour). L’usine de Motunui, initialement conçue pour produire de l'essence synthĂ©tique Ă  partir du mĂ©thanol fut modifiĂ©e pour produite des formes chimiques particuliĂšres de mĂ©thanol pour l’exportation.

    Le coĂ»t Ă©levĂ© de la production de pĂ©trole synthĂ©tique et le faible prix du marchĂ© font que ce process n’est pas actuellement rentable. La sociĂ©tĂ© Motunui a aussi deux importantes structures consacrĂ©es au bois dans l’hĂ©misphĂšre sud et qui sont les plus grandes en taille, n’importe oĂč dans le monde exceptĂ© le temple Bouddhiste de Tƍdai-ji de Nara, au Japon. L’usine de Motunui fut fermĂ©e en , et redĂ©marrĂ©e en 2008. Une installation onshore de production pour le champ pĂ©trolier de champ pĂ©trolier de Pohokura (en) a Ă©tĂ© construite immĂ©diatement Ă  cĂŽtĂ©.

    La ville continue d’ĂȘtre un centre de service pour les fermes du secteur, en particulier pour le nord et le nord-est. L’agriculture dans la zone de drainage de Waitara comprend de l’élevage laitier, de l'Ă©levage de bĂ©tail bƓufs pour la viande, de moutons Ă  la fois pour la viande et la laine, des fruits, essentiellement des kiwis et d'autres productions d'horticulture comprenant des arbres et des arbustes, mais aussi des poules pour la viande et les Ɠufs.

    Éducation

    • L'Ă©cole secondaire de Waitara (en) est la seule Ă©cole secondaire (allant de l'annĂ©e 9 Ă  13) de la ville de Waitara avec un effectif de 343 Ă©lĂšves[15].

    L’école a cĂ©lĂ©brĂ© son 60e anniversaire en 2007[16].

    • L'Ă©cole Manukorihi Intermediate est une Ă©cole intermĂ©diaire (allant de l'annĂ©e 7 Ă  8) avec un effectif de 196 Ă©lĂšves[17]. Elle a cĂ©lĂ©brĂ© son 25e jubilĂ© en 1999[18].
    • L'Ă©cole Waitara Central School et Waitara East School sont des Ă©coles qui contribuent au primaire (allant de l'annĂ©e 1 Ă  6), avec des effectifs, respectivement de 116 Ă©lĂšves[19] et 251 Ă©lĂšves[20].

    L’école Waitara Central a cĂ©lĂ©brĂ© son 125e anniversaire en 2000[21].

    • L'Ă©cole St Joseph's School est une Ă©cole assurant tout le primaire (allant de l'annĂ©e 1 Ă  8), avec un effectif de 161 Ă©lĂšves[22].

    C'est une école catholique intégrée au service public[23]. Toutes ces écoles sont mixtes.

    Personnalités locales

    Le rugbyman néo-zélandais Luke McAlister est originaire de cette ville.

    Notes et références

    1. La population est la somme de la zone statistique de Waitara Est et Waitara Ouest ((en) « New Plymouth Census 2013 », ).
    2. (en) « histoire des tribus Maori », Te Ara Encyclopedia of New Zealand, .
    3. (en) « The Taranaki Report: Kaupapa Tuatahi », Waitangi Tribunal.
    4. (en) James Cowan, The New Zealand Wars: A History of the Maori Campaigns and the Pioneering Period, vol. I (1845–1864), (lire en ligne), « 17 ».
    5. (en) James Cowan, The New Zealand Wars: A History of the Maori Campaigns and the Pioneering Period, vol. I (1845-1864), (lire en ligne), « 20 ».
    6. James Belich, The New Zealand Wars and the Victorian Interpretation of Racial Conflict, Auckland, Penguin, (ISBN 0-14-011162-X), p. 119.
    7. (en) James Cowan, The New Zealand Wars: A History of the Maori Campaigns and the Pioneering Period, vol. I, (lire en ligne), « 25 ».
    8. « The Taranaki Report : Kaupapa Tuatahi », Waitangi Tribunal,‎ , p. 90.
    9. (en) « vente des réserves », site de Puke Ariki.
    10. (en) « communiquĂ© de press de l’Hon. Margaret Wilson ».
    11. (en) « Waitara leaseholders plan court action on Treaty land », sur The New Zealand Herald, (consulté le ).
    12. (en) « Puke Ariki information sheet on Waitara leasehold issue ».
    13. (en) « documents temporaires ».
    14. « Treasury Working Paper », Geography and the Inclusive Economy, nos 01/17,‎ , p. 10.
    15. Education Counts: Waitara High School.
    16. (en) « Jubilees & reunions: Waitara High School »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), Education Gazette New Zealand, (consultĂ© en ).
    17. Education Counts: Manukorihi Intermediate.
    18. (en) « Jubilees & reunions: Manukorihi Intermediate School »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), Education Gazette New Zealand, (consultĂ© en ).
    19. Education Counts: Waitara Central School.
    20. Education Counts: Waitara East School.
    21. (en) « Jubilees & rĂ©unions: Waitara Central School »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), Education Gazette New Zealand, (consultĂ© en ).
    22. (en) « Te Kete Ipurangi - St Joseph's School, Waitara », MinistĂšre de l’Éducation.
    23. (en) « Education Review Report : St Joseph's School, Waitara », Education Review Office, .

    Voir aussi

    Bibliographie

    • (en) Michael King, The Penguin History of New Zealand, (ISBN 0-14-301867-1), p. 205 & 212
    • (en) James Belich, The New Zealand Wars, (ISBN 0-14-011162-X)

    Travaux historiques généraux

    • (en) 1875-1950 Waitara school 75th jubilee: history of school and district, n.p., n.p., vers 1950
    • (en) Waitara: 50th anniversary of borough, 1904-1954, New Plymouth, [N.Z.], Taranaki Daily News,
    • (en) The wonder book of Taranaki: containing photographic reproductions of a selection of Taranaki’s scenic beauties; illustrations and descriptions of the principal towns, New Plymouth, Hawera, Stratford, Eltham, Inglewood, Waitara, Patea, and Opunkae; descriptive articles on Taranaki’s splendid motor highways, overseas shipping facilities of the province, features of the dairy industry, fertilizer works in Taranaki, educational advantages, hydro-electric power, forestry enterprise, etc., etc., New Plymouth, [N.Z.], Thos. Avery & Sons, .
    • (en) Ada C. Alexander, Waitara: a record, past and present, Waitara, [N.Z.] ; New Plymouth, [N.Z.], Waitara Borough Council ; Taranaki Newspapers, .
    • (en) D. P. Fraser et S. Pigott, A town called Waitara: once known as Raleigh, Waitara, [N.Z.], D. P. Fraser & S. Pigott, .
    • (en) D. P. Fraser, Waitara, Waitara, [N.Z.], D. P. Fraser, .
    • (en) Betti M. Johnston, Waitara and its tributary region the study of a town-country community in North Taranaki [M.A.(Hons.), Canterbury University College, .
    • (en) Shona Wright, Clifton: a centennial history of Clifton County, Waitara, [N.Z.], Clifton County Council, (ISBN 0-473-00617-0).

    Économie

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    • (en) Jonathan KP Marshall, Business 229 Financial Services, Personal Financial Services Group, National Office, [N.Z.],
    • (en) Martin Berthold, Appendix one, fleet list: Bayly, Ogle & Co., Waitara: Mokau Steamship Co.: A.W. Ogle, manager, Sanson, [N.Z.], M. Berthold, vers 1999 (ISBN 0-473-05891-X).
    • (en) Margaret de Jardine, The little ports of Taranaki: being Awakino, Mokau, Tongaporutu, Urenui, Waitara, Opunake, Patea, together with some historical background to each, New Plymouth, [N.Z.], M. de Jardine, (ISBN 0-473-01455-6).
    • (en) Peter T. Murphy, BNZ Waitara, a century of service 1876-1976, Wellington, [N.Z.], BNZ Archives, .
    Anglicane
    • (en) Ada C. Alexander, St John the Baptist, Waitara: centenary, 1876-1976, New Plymouth, [N.Z.], Taranaki Newspapers, .
    Catholique
    • (en) Patrick V. Bradford, St. Joseph’s Parish, Waitara: a history of the Catholic faith: 25th jubilee, 1975, Waitara, [N.Z.], St. Joseph's Parish,
    Église de la croisĂ©e des chemins
    • (en) Jonathan KP Marshall, Crossroads Church, Waitara, [N.Z.], The Church,
    MĂ©thodiste
    • (en) David Musker et Rosemary (comps.) Whittaker, Waitara Methodist Church, 125th jubilee, 1875-2000, Waitara, [N.Z.], Villa Photographic, (ISBN 0-473-07686-1)
    • (en) Allan K. Surrey, A centennial survey of the Waitara Methodist Church, 1875-1975, Waitara, [N.Z.], A. Surrey,
    Presbytérienne
    • (en) L. D. Hodge, Knox Presbyterian Church Waitara, Waitara, [N.Z.], The Church,

    Clubs et organisations

    • (en) Clifton Park Bowling Club: 50th jubilee commemorative history, 1938-1988, Waitara, [N.Z.], The Club,
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