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Vincent Mangematin

Vincent Mangematin, nĂ© le 27 avril 1965 Ă  Lyon, est un professeur et chercheur français en gestion, spĂ©cialiste en stratĂ©gie, management stratĂ©gique de l’innovation et management technologique. Il est doyen et directeur acadĂ©mique de Kedge Business School[1] ; il Ă©tait auparavant professeur et directeur scientifique Ă  Grenoble École de management[2].

Vincent Mangematin
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Biographie
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A travaillé pour

En rejoignant Kedge Business School en juin 2018, Vincent Mangematin participe au dĂ©veloppement de la stratĂ©gie de l'Ă©cole et participe Ă  l'Ă©laboration des modĂšles Ă©conomiques des business schools de demain. Comme chercheur, Vincent a travaillĂ© sur l’innovation[3] et les industries du tertiaire[4], comme les industries culturelles et l’éducation. Ses recherches se sont intĂ©ressĂ©es aux phĂ©nomĂšnes Ă©mergents pour mieux comprendre comment les entreprises crĂ©ent de nouveaux modĂšles Ă©conomiques[5], valorisent les activitĂ©s quand les marchĂ©s sont Ă©vanescents et bĂ©nĂ©ficient des transformations liĂ©es Ă  l’économie digitale. Il a publiĂ© une centaine d’articles souvent citĂ©s. Il est Ă©diteur associĂ© Ă  Technological Forecasting and Social Change[6]. Il a Ă©tĂ© membre des comitĂ©s Ă©ditoriaux de Research Policy et Organisation Studies.

Formation et carriĂšre

Vincent Mangematin est docteur en sciences de gestion (universitĂ© Paris-Dauphine - 1993) et ancien Ă©lĂšve de l’ENS Cachan. Sa thĂšse intitulĂ©e Recherche coopĂ©rative et stratĂ©gie de normalisation porte sur les processus de compĂ©tition technologique.

ChargĂ© de recherche Ă  l’INRA, Vincent Mangematin travaille sur les modalitĂ©s de transfert de technologie entre le secteur acadĂ©mique et l’industrie. Il est nommĂ© directeur de l’unitĂ© INRA Grenoble en 1999 et directeur de recherches en 2000. De 2010 Ă  2018, il est professeur et directeur scientifique au sein de Grenoble École de management. En , il a rejoint Kedge Business School[1].

Professeur invitĂ© dans diverses universitĂ©s (UniversitĂ© du QuĂ©bec, Georgia Institute of Technology, École polytechnique Chalmers, Cass Business School) ainsi qu’à l’ESSEC, il a Ă©galement Ă©tĂ© professeur invitĂ©Ă© Ă  l'Institut de technologie de Dublin.

Travaux

Présentation

Vincent Mangematin travaille sur les processus d’innovation dans les situations de compĂ©tition technologique. Il s’est successivement intĂ©ressĂ© aux mĂ©canismes de transfert de technologie, notamment la circulation des individus entre organisations et les plateformes technologiques, Ă  la crĂ©ation et Ă  la croissance des start-ups high tech, aux rĂŽles des clusters et pĂŽles de compĂ©titivitĂ© et Ă  l’émergence de nouveaux business models. Ses approches thĂ©oriques s’articulent autour de deux axes : d’une part le renouvellement des approches en stratĂ©gie grĂące Ă  la notion de business models ; d’autre part aux rĂŽles de la visibilitĂ©, de la reconnaissance et de la renommĂ©e dans l’économie de la connaissance, notamment dans les domaines artistiques (architecture), dans la recherche et dans les business schools. Ses recherches analysent les conditions de changement des dynamiques d’innovation au sein de diverses industries et institutions : nanotechnologie, biotechnologie, industrie culturelle et sciences de gestion.

Les domaines de recherche principaux de Vincent Mangematin sont le management stratĂ©gique de l’innovation, le rĂŽle des communautĂ©s d’utilisateurs dans le processus d’innovation, les processus d’institutionnalisation qui accompagnent le dĂ©veloppement ou l’évolution d’environnements, ainsi que l’évolution et la globalisation des Ă©coles de management.

Vincent Mangematin travaille depuis dix ans sur les business models et l'activité de business modelling, décrite comme une activité stratégique[7].

Vincent Mangematin a reçu en 2008 un prix des publications de l’IAMOT (International Association for Management of Technology) le reconnaissant comme l’un des 50 meilleurs auteurs mondiaux sur le management de la technologie et de l’innovation pour ses recherches entre 2003 et 2007[8].

Création et transmission des connaissances

Vincent Mangematin a explorĂ© diverses stratĂ©gies de crĂ©ation et de transmission des connaissances au sein d’organisations fondĂ©es sur le savoir ainsi que les stratĂ©gies entre ces organisations. À partir de l’exemple des biotechnologies et nanotechnologies, il a effectuĂ© des travaux sur l’évolution des entreprises au sein d’industries Ă©mergentes. Dans les phases d'Ă©mergence, les business models sont redĂ©finis, tout comme les relations entre les acteurs et les frontiĂšres de l'industrie. , en montrant que l'industrie[9] - [10].

Les phases d'Ă©mergence redistribuent la rĂ©partition gĂ©ographique des activitĂ©s scientifiques, technologiques et Ă©conomiques., notamment par les recherches sur la gĂ©ographie de l’innovation qui ont montrĂ© que :

  • Les clusters encouragent la crĂ©ation d’entreprises mais pas leur croissance
  • Les clusters dont la politique est fondĂ©e sur la croissance gĂ©nĂšrent des dĂ©sĂ©conomies d’échelle, une concurrence plus forte entre les acteurs Ă©conomiques locaux et une forte pression sur les ressources
  • Les gestions de clusters fondĂ©es sur l’exclusivitĂ© et la visibilitĂ© sont synonymes de succĂšs
  • Le type de gouvernance des clusters est primordial

Vincent Mangematin a Ă©galement contribuĂ©, en collaboration avec Esther Tippmann et Pamela Sharkey-Scott, Ă  l’analyse de la construction et de la circulation des connaissances via les cadres intermĂ©diaires au sein des entreprises multinationales.

Transfert de technologie et management des organismes de recherche publique

Les stratĂ©gies de transfert de technologie sont essentiellement fondĂ©es sur des alliances de recherche ou sur l’établissement de brevets et de licences, mais Vincent Mangematin s’est concentrĂ© sur les autres modes possibles de transfert de technologies, tels que la crĂ©ation d’entreprise et la mobilitĂ© des ressources humaines des universitĂ©s vers les industries. Il s’est penchĂ© notamment sur l’individu en tant que mĂ©canisme central du transfert de technologie, processus spĂ©cifiquement observĂ© sur des chercheurs Ă  mi-carriĂšre, vers 40-50 ans.

Il s’est aussi intĂ©ressĂ© au management d’équipements de recherche partagĂ©s en tant que mode de transfert technologique.

Publications

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  • Battard, N. & Mangematin, V. (2012). ‘Idiosyncratic distances: Practices around mobile technologies.’ Technological Forecasting and Social Change, Forthcoming.
  • Daniela, B., Cristina, C. & Mangematin, V. (2012). ‘Rejuvenating Nanoclusters with “Sleeping Anchors”: pre-adaptation and life cycle.’ Technovation, 32(3-4), 245-255.
  • Mangematin, V. & Khalid, E. (2012). ‘The determinants of the science-based cluster growth: the case of nanotechnologies.’ Environment and Planning C, 30, 128-146.
  • Reilly, M., Scott, P. S. & Mangematin, V. (2012). ‘Alignment or independence? Multinational subsidiaries and parent relations.’ Journal of Business Strategy, 2(33), 411
  • Setven, W. & Mangematin, V. (2012). ‘The future of Nanotechnologies.’ Technovation, 32(3-4), 157-160.
  • Tippmann, E., Scott Sharkey, P. & Mangematin, V. (2012). ‘Problem Solving in MNCs: How subsidiary managers do (and do not) create global solutions.’ Journal of International Business Studies, 48(43), 746-771.
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  • Lemarie, S. & Mangematin, V. (1999). ‘Beaucoup d'appelĂ©s, peu d'Ă©lus.’ Biofutur, (194), 64-66.
  • Lemarie, S. & Mangematin, V. (1999). ‘Des sociĂ©tĂ©s jeunes, aux profils variĂ©s.’ Biofutur, (194), 56-59.
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  • Mangematin, V. (1995). ‘Parler pour ceux qui y sont restĂ©s’, compte rendu de l'ouvrage de C. Thuderoz, “La boite, le singe, le compagnon : syndicalisme et entreprise”, PUL-CNRS, 1994, 212 pages. GĂ©rer et Comprendre , 40, 62-63.
  • Mangematin, V. (1995). ‘Du vrai faux billet de 200 FF au commissaire priseur de Drouot’, compte rendu du livre “Experts et faussaires : Pour une sociologie de la perception”, de C. Bessy et F. Chateaureynaud, Ed MetailiĂ©, 1995, 364 pages. GĂ©rer et comprendre , (41).
  • Mangematin, V. & Callon, M. (1995). ‘Technological Competition, Strategies of the firms and the Choice of the First Users: The Case of Road Guidance Technologies.’ Research Policy , 24(3), 441-459.
  • Mangematin, V. & Weisenburger, E. (1995). ‘Strategies des Laboratoires de recherche: Etude de la dynamique d'evolution des organisations Ă  partir de la theorie fondee sur les ressources.’ L'ecole chercheur
  • Weisenburger, E. & Mangematin, V. (1995). ‘Le laboratoire de recherche : levier d'action dans la stratĂ©gie des organismes publics ou entitĂ© dotĂ©e d'une autonomie stratĂ©gique ?.’ Cahiers d'Economie et Sociologie Rurales , 37(4), 227-250.
  • Mangematin, V. (1994). À propos de l'ouvrage dirigĂ© par FrĂ©dĂ©rique Sachwald, “L'Europe et la globalisation, acquisitions et accords dans l'industrie”, Ă©dition Masson-IFRI, 380 pages. Futuribles, 188(Juin), 89-92.
  • Mangematin, V. (1993). ‘CompĂ©tition technologique : les coulisses de la mise sur le marchĂ©.’ GĂ©rer et Comprendre, 31(juin), 4-16.
  • Mangematin, V. (1993). ‘Innovations et biotechnologies’, compte rendu de l'ouvrage “Les artifices du vivant”, C. Ducos et P.B. Joly, Economica, 1993. GĂ©rer et Comprendre, 33, 54-55.
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  • Mangematin, V. (1989). ‘Investissement immatĂ©riel : essai de repĂ©rage concret.’ Histoires de dĂ©veloppement , 7, 19-23.

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. « Annuaire des professeurs », sur kedge.edu (consulté le )
  2. Biographie de Vincent Mangematin
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