Villers-la-Chèvre
Villers-la-Chèvre est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
Villers-la-Chèvre | |||||
L'église Saint-Étienne-Saint-Michel. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Grand Est | ||||
DĂ©partement | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Briey | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Terre Lorraine du Longuyonnais | ||||
Maire Mandat |
Alain Dye-Pellisson 2020-2026 |
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Code postal | 54870 | ||||
Code commune | 54574 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
549 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 137 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 49° 30′ 19″ nord, 5° 41′ 40″ est | ||||
Altitude | Min. 312 m Max. 380 m |
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Superficie | 4,02 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Aire d'attraction | Longwy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Mont-Saint-Martin | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
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Urbanisme
Typologie
Villers-la-Chèvre est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Longwy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,1 %), forêts (11,2 %), zones urbanisées (9,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
- Anciennes mentions : Viller-la-Chièvre en 1304[8], Villers-la-Chièvre en 1612[8], Villers-la-Chepvre en 1613[8], Ville-la-Chièvre en 1625[8], Villare ad capram (sans date, mention de Dom Calmet)[8].
- En luxembourgeois : Gäässwëller[9] et Gäässwäller[9].
Histoire
Village de l'ancienne province du Barrois qui était siège d'un fief et d'une haute, moyenne et basse justice dépendant de Cons-la-Grandville en 1682[8]. Villers-la-Chèvre était également le siège d'une cure du diocèse de Trèves dans le doyenné de Bazailles[8].
La commune de Villers-la-Chèvre est réunie à celle de Cons-la-Grandville le , elle est finalement rétablie par ordonnance royale du [8].
En , un B24 américain est abattu au-dessus de cette commune.
Politique et administration
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2020, la commune comptait 549 habitants[Note 3], en diminution de 3,35 % par rapport Ă 2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église paroissiale Saint-Étienne-Saint-Michel. Église Saint-Étienne puis Saint-Michel du XIIIe siècle dont il subsiste le chœur repercé au nord et au sud au XVIIIe siècle. Nef reconstruite en 1741 (date portée par la porte). Tour clocher construite de 1832 à 1836. Sacristie ajoutée au XIXe siècle. Armoire eucharistique et oculus XVe ou XVIe siècle. Éléments défensifs.
- Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, Notre-Dame-des-Voyageurs, construite au XIXe siècle, connue aussi sous le vocable de Notre-Dame-des-Voyageurs.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- « Villers-la-Chèvre », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
- Villers-la-Chèvre sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- M. Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale.
- Luxemburger Wörterbuch, Luxemburg, P. Linden, 1950-1977
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.