Villa Pax
La maison dite villa Pax est l’une des quinze villas balnéaires répertoriées patrimoine exceptionnel de la commune de La Baule-Escoublac, dans le département français de la Loire-Atlantique. Construite en 1908 par Georges Lafont et André Chauvet, il s’agit d’une villa de style dissymétrique gothique, située dans le lotissement Pavie.
Destination initiale |
Villégiature balnéaire |
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Style |
Dissymétrique gothique |
Architecte |
Georges Lafont et André Chauvet |
Propriétaire |
Propriété privée |
Pays | |
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DĂ©partement | |
Commune | |
Adresse |
5, avenue Pasteur et 33 bis, avenue Pierre-Loti |
Gare |
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Coordonnées |
47° 16′ 57″ N, 2° 24′ 08″ O |
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Localisation
La villa est située au 5, avenue Pasteur[1], au milieu d’un jardin bordé au sud par l’avenue Pierre-Loti (33 bis), dans le lotissement Pavie de La Baule-Escoublac[2].
Ce lotissement porte le nom d’André Pavie, maire de La Baule de 1917 à 1925. Il se situe entre le lotissement Hennecart à l’est et le quartier Benoît à l’ouest[3]. Il est également dénommé quartier du casino et il s’étend autour de l'institut Verneuil, inauguré en 1896[3]. Il s’agit d’un lotissement de 40 ha, dessiné par Georges Lafont, qui recèle, au XXIe siècle, les principaux établissements baulois de prestige du groupe Barrière[4].
Patrimoine de La Baule-Escoublac
La zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) de La Baule-Escoublac rassemble 6 871 bâtiments, parmi lesquels 15 villas sont distinguées en patrimoine exceptionnel ; 699 autres sont recensées en patrimoine remarquable à conserver et 1 741 en patrimoine d’accompagnement essentiel[5].
Historique
La maison a été construite sur les plans dessinés par Georges Lafont et André Chauvet en 1908 pour madame Abricossof, femme de lettres et poétesse[6]. Le style de la construction est similaire à celui de la villa Ker Louisic, construite par les deux mêmes architectes en 1906[2] - [7].
Architecture
La villa est de type dissymétrique gothique, couverte d’ardoise et montée en moellons pour les murs et pierres de taille pour les linteaux à cintre[2]. La façade ouest présente un ensemble d’oriels, de bardage d’ardoises et de baies en plein cintre[6]. Le bureau de la poétesse est situé dans une tourelle à quatre pans, percée de trois fenêtres dans sa partie supérieure[6].
La façade sud, qui donne sur l’avenue Pierre-Loti, est traitée dans une inspiration plus balnéaire, ouverte sur l’extérieur, avec terrasse, véranda et balcon[6].
Voir aussi
Bibliographie
- La Baule-Escoublac (Loire-Atlantique). Archives municipales, La Baule de A à Z : Petite histoire d'une grande station, La Baule-Escoublac, publication sous l’égide de la mairie, coll. « Patrimoine de La Baule », , 214 p. (ISBN 2-9512879-0-9, BNF 37046006).
- Alain Charles, La Baule et ses villas : le concept balnéaire, Paris, Massin, , 213 p. (ISBN 2-7072-0444-7, BNF 38890407).
- Colette David (photogr. Stéphan Ménoret), Les villas de La Baule : des bourgeoises modèles aux excentriques rigolotes, La presse de l’Estuaire, , 95 p. (ASIN B009P12Q4I).
- Alain Gallicé et Josick Lancien, La Baule, La Crèche, Geste éditions, coll. « Je découvre », , 55 p. (ISBN 978-2-36746-462-6, BNF 45024834).
- Éric Lescaudron, Villas de La Baule : un autre regard, La Crèche, Geste éd., , 219 p. (ISBN 978-2-36746-166-3, BNF 43788877).
- Ministère de la Culture, Aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP) : modification du 10 janvier 2013 (lire en ligne [PDF]).
- Jean-Bernard Vighetti, La Baule et la presqu'île guérandaise : XXe siècle, le grand essor du tourisme, t. 2, Nantes, Siloé, , 359 p. (ISBN 2-8423-1257-0, BNF 39054875)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
Références
- David 1979, p. 17.
- Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire Pax », sur Patrimoine des pays de la Loire, (consulté le ).
- Gallicé et Lancien 2016, p. 23.
- Gallicé et Lancien 2016, p. 24.
- Gallicé et Lancien 2016, p. 13.
- Lescaudron 2014, p. 121.
- Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire Ker Louisic », sur Patrimoine des pays de la Loire, (consulté le ).