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Vieux Valence

Le Vieux Valence est le quartier le plus ancien de la ville de Valence, préfecture du département de la Drôme. D'une façon générale on peut dire que le Vieux Valence est un vaste secteur qui se compose de deux sous-quartiers : Basse ville et Saint-Jean. On y trouve de nombreux édifices inscrits sur la liste des monuments historiques. C'est un quartier vivant composé de rues piétonnes avec des commerces, des boutiques et des restaurants, ainsi que de plusieurs places, dont la place des Clercs (qui accueille un marché alimentaire le jeudi et samedi matin), la place des Ormeaux (située entre la cathédrale Saint-Apollinaire et le musée d'Art et d'Archéologie), la place Saint-Jean (qui accueille un marché de producteurs locaux les mardis) et la place de la Pierre (située entre la côte Saint-Martin et la rue des Balais). Le Vieux Valence se situe à proximité du centre-ville de Valence.

Vieux Valence
Vieux Valence
Le Pendentif et le clocher de la cathédrale Saint-Apollinaire
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement DrĂ´me
Ville Valence
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 55′ 55″ nord, 4° 53′ 27″ est
Cours d’eau Le Rhône
Site(s) touristique(s) Abbaye Saint-Ruf, Cathédrale Saint-Apollinaire, Maison des Têtes, Église Saint-Jean-Baptiste, Pendentif, Musée d'Art et d'Archéologie, Maison du Drapier, Maison Dupré-Latour.
Transport
Gare Valence-Ville
Bus Citéa : Lignes 2, 5, 6, 8, 14
Localisation
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Vieux Valence
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Vieux Valence

    Histoire

    La maison des TĂŞtes et la Grande Rue (1830).

    Fondée en 121 av. J.-C. dans le territoire des Segovellaunes, Valentia (« cité vigoureuse ») devient vite, grâce à sa situation le plus grand carrefour de voies après Lyon. Dominant les flots du Rhône, elle occupe un site privilégié de trois terrasses alluviales. Le fleuve étant une voie de circulation et d’échange essentielle à l'époque. C’est avec la conquête romaine qu’elle entre dans l’histoire.

    En 121 avant notre ère, la grande bataille qui oppose les légions romaines à la coalition gauloise ouvre la voie à la conquête. Valentia (Valence), sentinelle avancée de la romanisation devient une place de guerre stratégique à la croisée des grandes voies de communication.

    Comme de nombreuses citĂ©s gallo-romaines, Valentia est construite sur un plan orthonormĂ©, l’occupation des rives du RhĂ´ne Ă©tant peu dense, probablement Ă  cause de leur instabilitĂ©[1]. L’orientation des rues de la ville romaine, orientation encore assez largement prĂ©sente dans les rues de la vieille ville, est identique Ă  celles des cadastres antiques de la campagne environnante. Le plan orthonormĂ© suit donc une double orientation, variable selon les quartiers, double orientation Ă  laquelle correspondent deux modules de base de ce plan : l’un d’environ 360 pieds romains (soit 107 m), l’autre de 420 pieds, qui se dĂ©compose parfois en espacements de 120 pieds. Ce second module explique l’angle de la rue de L’Équerre ; la place des Ormeaux fait exactement un actus carrĂ© (soit un carrĂ© de 120 pieds romains de cĂ´tĂ©) ; la cathĂ©drale Saint-Apollinaire occupe deux actus carrĂ©s)[2].

    Valentia possède à cette époque plusieurs établissements de spectacle : un cirque dont le lieu-dit quartier du Cire (« Siry » au Moyen Âge) aurait conservé le souvenir ; un théâtre côte Sainte-Ursule : trois sondages ont permis de découvrir l’orchestra, des traces de grandes marches et de gros éléments de murs. Il était implanté en limite nord de la ville[3] ; un odéon dont la courbure serait matérialisée par la rue du Croissant[3] (en fait les soubassements d'un odéon ont été retrouvés lors des travaux du nouveau musée, sous la place des Ormeaux, et son contour est matérialisé au sol à l'entrée du musée) ; la présence d’un amphithéâtre à proximité de la Porte Neuve n’est décelable que dans le dessin des rues du cadastre de 1807[3].

    Construite entre 1063 et 1099 sous l'impulsion de l'évêque Gontard[4], la cathédrale Saint-Apollinaire est le plus ancien édifice de la ville. Elle est située en partie haute sur la place des Ormeaux. En 1281, la foudre touche le clocher, qui est remplacé par une flèche en charpente recouverte d'ardoises. Détruite lors des guerres de religion, la cathédrale est reconstruite au XVIIe siècle et son clocher, qui menaçait ruine après avoir été de nouveau foudroyé, est remplacé au XIXe siècle. Elle a été incendiée à deux reprises, en 1562 et 1567, par les Huguenots et reconstruite à partir de 1604 dans le style roman initial. En 1850, juste au sud de la cathédrale, ouvre le musée des beaux-arts de la ville.

    Le Pendentif avant 1837.

    La création d'une université en 1452[5] participe au réveil intellectuel de la cité. Des professeurs de renom venus de divers pays, tel Jacques Cujas ont forgé sa réputation en enseignant le droit, la théologie, la médecine et les arts. Après son sacre, Louis XI confirme sa préférence en expédiant ses lettres patentes destinées à l'université le 12 octobre 1461[6]. En mars 1480, le roi soutient encore son université préférée[7].

    Tandis que la basse ville accueille un port et un arsenal, la ville médiévale reste enserrée dans le rempart du Bas-Empire, renforcé en 1570 sous Charles IX. Malgré ce repli de la ville dans ses murs, le sort de Valence reste lié au Rhône, axe commercial majeur mais aussi frontière entre le Royaume de France et le Saint-Empire romain germanique jusqu'au XVe siècle.

    Au XVIe siècle ses fonctions militaires se développent avec la construction d'une citadelle au nord de la place Saint-Jean. De nombreux hôtels particuliers et demeures bourgeoises fleurissent alors au sein des remparts. La maison des Têtes, de style gothique et Renaissance, est l'un des fleurons de cette architecture surprenante par la profusion et la richesse de son décor ciselé dans la pierre.

    Le tournant majeur s'opère au XVIIe siècle qui voit s'épanouir à Valence une multitude d'ordres religieux. La cité confirme alors ses fonctions religieuses, administratives et judiciaires au détriment du commerce. Le centre historique de Valence garde aujourd’hui encore son aspect médiéval aux ruelles étroites.

    Il faut attendre le XIXe siècle pour que la ville sorte de ses remparts, remplacés par des boulevards dès 1860. Valence se développe alors en éventail autour de son centre ancien.

    Description

    La place Saint-Jean et le clocher de l'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste.

    Le centre historique de Valence est essentiellement en zone piétonne et s'articule autour de la Grande Rue (la principale rue commerçante du quartier) qui relie la place des Clercs à la place Saint-Jean. Le Vieux Valence se trouve approximativement entre l'avenue Léon Gambetta au sud, la rue de la Manutention au nord, l'avenue du Tricastin à l'ouest, et la rue commerçante et piétonne Emile Augier à l'est. Il est entouré par le quartier du centre-ville au sud et à l'est, le Rhône à l'ouest, et la ville de Bourg-lès-Valence au nord. Le Vieux Valence se compose également des quartiers de Basse ville et Saint-Jean, et comporte plusieurs côtes qui sont des montées pittoresques dominant les anciens remparts et les bas quartiers du bord du Rhône.

    Dans ce quartier qui composait autrefois le centre historique de la ville de Valence, on y trouve certains des monuments les plus remarquables de Valence, dont l'abbaye Saint-Ruf, l’abbaye Notre-Dame de Soyons, la cathédrale Saint-Apollinaire, la maison des Têtes, le musée d'Art et d'Archéologie, l'église Saint-Jean-Baptiste, la maison Dupré-Latour, le Pendentif et la maison du Drapier.

    Quartiers

    • Saint-Jean :
      • Ce quartier constitue la partie nord du Vieux Valence et s'articule autour de la place Saint-Jean. Il est traversĂ© par la commerçante Grande Rue et possède plusieurs bars et restaurants. Durant l'Ă©poque mĂ©diĂ©vale, Saint-Jean Ă©tait le quartier le plus important de la citĂ©. Il s'agissait du principal centre artisanal et Ă©conomique de la ville. Il accueillait Ă©galement les premières assemblĂ©es municipales de Valence jusqu'Ă  ce que la municipalitĂ© se dote d'un hĂ´tel de ville en 1894. L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste, la maison Mauresque, la maison du Drapier, l'abbaye Saint-Ruf et le parc Saint-Ruf se trouvent dans ce quartier.
    • Basse ville :
      • Il constitue la partie ouest du Vieux Valence. SituĂ© sur la première des quatre terrasses alluviales de Valence (la partie la plus basse de la ville), en bordure du RhĂ´ne, le quartier de Basse ville est essentiellement rĂ©sidentiel et compte très peu de commerces et bâtiments anciens. Cependant, il est dotĂ© d'un gymnase et d'une piscine municipale. Ă€ l'origine, il s'agissait d'un quartier de pĂŞcheurs et de mariniers qui jouissait d'une ouverture naturelle sur le RhĂ´ne jusqu'Ă  ce que l'autoroute A7 soit construite dans les annĂ©es 1960, coupant l'accès de la Basse ville au fleuve. Le 15 aoĂ»t 1944, durant la Seconde Guerre mondiale, cette partie de la ville subit de nombreux bombardements aĂ©riens et beaucoup de bâtiments sont dĂ©truits. Aujourd'hui, beaucoup d'immeubles rĂ©sidentiels datent des annĂ©es 1950 et 1960. Plusieurs cĂ´tes relient la Basse ville au reste de la vieille ville.

    Lieux et monuments

    De nombreux monuments de la ville de Valence sont protégés au titre des monuments historiques[I 1]. Beaucoup de ces monuments se trouvent dans ce quartier.

    • La cathĂ©drale Saint-Apollinaire
      • La cathĂ©drale Saint-Apollinaire est une cathĂ©drale de style roman, qui fut Ă©rigĂ©e au XIe siècle. C'est l'Ă©vĂŞque Gontard (1063-1099) qui impulsa la construction de cet Ă©difice qui est aujourd'hui le plus ancien de la ville. Plusieurs blocs de pierre de la cathĂ©drale Saint-Apollinaire sont des remplois de constructions gallo-romaines de la citĂ© de Valentia.
    • La maison des TĂŞtes
      • La maison des TĂŞtes dont la façade Renaissance comporte plusieurs tĂŞtes sculptĂ©es reprĂ©sentant les vents, la fortune, le temps ou encore la thĂ©ologie, a Ă©tĂ© construite entre 1528 et 1532[8] par Antoine de Dorne. Cette maison, marquant le passage du style gothique au style renaissance, doit son nom aux nombreuses tĂŞtes qui ornent sa façade. Son corridor est ornĂ© de bustes d'empereurs romains. Le bâtiment est classĂ© au titre des monuments historiques depuis 1944[I 2].
    • Le Pendentif
      • Le Pendentif de Valence est un bâtiment d'inspiration Renaissance, qui est probablement le monument funĂ©raire de Nicolas Mistral, chanoine de la cathĂ©drale Saint-Apollinaire, semble construit en 1548, d'après une pierre gravĂ©e portant une inscription allant dans ce sens. Ce monument fut transformĂ©, après la RĂ©volution, en dĂ©bit de boissons. Il a Ă©tĂ© rachetĂ© par la ville de Valence vers 1830 et fait partie des premiers monuments inscrits Ă  l'inventaire national des monuments historiques[9].
    • La maison du Drapier
      • Datant du XIIIe siècle, elle garde un aspect mĂ©diĂ©val malgrĂ© les restaurations du XIXe siècle. Elle appartenait probablement, Ă  l’origine, Ă  un riche drapier. Le rez-de-chaussĂ©e Ă©tait consacrĂ© Ă  la production artisanale et au commerce, tandis que les Ă©tages abritaient le logement de l’artisan.
    • La maison DuprĂ©-Latour
      • Datant du XVIe siècle, la maison DuprĂ©-Latour comporte une remarquable tourelle d'escalier. La maison DuprĂ©-Latour est un ancien hĂ´tel particulier qui fut Ă©difiĂ© par la famille Genas, nĂ©gociants enrichis par le commerce du sel. En 1760, l'hĂ´tel est rachetĂ© par François DuprĂ©-Latour dont le nom lui restera attachĂ© et dont les descendants continueront Ă  habiter. En 1993, la maison est cĂ©dĂ©e Ă  la ville, et classĂ©e au titre des monuments historiques, depuis 1927[I 3].
    • La maison de la Pra
      • Il s'agit d'un hĂ´tel particulier XVe siècle, propriĂ©tĂ© de Claude Frère, riche marchand qui fut premier prĂ©sident du parlement du DauphinĂ©. Le lanternon de l'escalier Ă  vis se dresse sur les anciens remparts entre la tour de la cathĂ©drale et le clocheton de Saint Jean, au cĹ“ur de la vieille ville.
    • La maison Mauresque
      • C'est le 1er juillet 1858 que l'industriel Charles Ferlin acheta un terrain situĂ© Ă  l'angle de la Grande Rue dans le quartier Saint-Jean pour y construire un bâtiment au caractère très particulier. Sur la façade datant du Moyen Ă‚ge, il fait appliquer comme un trompe-l'Ĺ“il un placage en ciment moulĂ©. Habile mĂ©lange d'influences orientales (arcs, dĂ©corations florales) et de nombreux hĂ©ritages du Moyen Ă‚ge, notamment avec ses gargouilles.
    • Le musĂ©e d'Art et d'ArchĂ©ologie de Valence
      • InaugurĂ© en 1850[10], le musĂ©e de Valence est l'unique musĂ©e d'art et d'archĂ©ologie de la DrĂ´me, il fait face Ă  la cathĂ©drale Saint-Apollinaire sur la place des Ormeaux. Ses collections rĂ©unissent peintures, dessins, sculptures, arts dĂ©coratifs du XVIe au XXe siècle. Entre 2009 et 2013, le musĂ©e subit des travaux de rĂ©novation-extension[11]. Entrepris par l'architecte Jean-Paul Philippon, les travaux permettent l'agrandissement du bâtiment (de 2 000 Ă  5 750 m2) dont la crĂ©ation d'un belvĂ©dère offrant une vue Ă  360° du paysage naturel et urbain drĂ´mois et ardĂ©chois.
    • Le temple protestant Saint-Ruf
      • Le temple de l'abbaye Saint-Ruf, ancienne Ă©glise catholique d'un prieurĂ© roman. L'ordre des chanoines rĂ©guliers de saint Ruf est nĂ© Ă  Avignon, lorsqu'une petite communautĂ© de clercs devient un des fers de lance de la rĂ©forme du clergĂ© dans le sillon rhodanien et au-delĂ . Cette importance acquise par les chanoines de Saint-Ruf a gĂ©nĂ©rĂ© des tensions avec le chapitre cathĂ©dral, qui aboutissent au transfert du chef d'ordre (c'est-Ă -dire l'abbaye-mère) Ă  Valence. Elle est affectĂ©e depuis 1806 au culte protestant.
    • L'abbaye Saint-Ruf
      • Elle est situĂ©e près de la place Saint-Jean, dont il ne reste plus que la porte d'entrĂ©e monumentale. Le reste a Ă©tĂ© dĂ©truit lors d'un bombardement pendant la Seconde Guerre mondiale le 15 aoĂ»t 1944. Elle occupait ce lieu depuis la fin du XVIIIe siècle. Auparavant, se trouvait le palais abbatial de Saint-Ruf.
    • La chapelle des Cordeliers
      • La chapelle des Cordeliers est un ancien lieu de culte catholique, aujourd’hui dĂ©saffectĂ©. Elle est inscrite et classĂ©e monument historique depuis 1983. La partie la plus attractive de cette Ă©glise simple est la façade. Le portail monumental baroque a conservĂ© sa menuiserie d’origine. La porte s’inscrit dans une travĂ©e corinthienne, surmontĂ©e d’un fronton cintrĂ© brisĂ© et d’un Ă©dicule Ă  niche.

    Places

    • La place des Clercs
      • Principale place du Vieux Valence, elle est bordĂ©e de façades colorĂ©es et de restaurants. C'est Ă  partir du Ve siècle, lorsque le quartier Ă©piscopal fut crĂ©Ă©, que la place des Clercs commença Ă  prendre de l'importance. Des commerces s'installèrent, des marchĂ©s eurent lieu et l'on y rendait justice. On y trouvait Ă  l'Ă©poque mĂ©diĂ©vale deux Ă©glises : la cathĂ©drale Ă  partir du XIe siècle et Notre-Dame de la Ronde qui Ă©tait plus ancienne (il reste une colonne situĂ©e actuellement dans les toilettes publiques). Les guerres de religion dĂ©tĂ©riorèrent considĂ©rablement ces bâtiments.
    • La place Saint-Jean
      • Elle est situĂ©e dans le quartier Saint-Jean au dĂ©bouchĂ© de la Grande Rue vers le nord, au point le plus haut de la ville, non loin de l'ancien palais abbatial de Saint-Ruf. Ă€ l'Ă©poque mĂ©diĂ©vale, elle Ă©tait un centre artisanal et le poumon Ă©conomique de la ville. Sur cette place se trouve l'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste qui lui a donnĂ© son nom. Tous les mardis, sous les Halles, un marchĂ© de producteurs locaux est prĂ©sent de 17h Ă  20h.
    • La place de la Pierre
      • Cette place piĂ©tonnière de la vieille ville, situĂ©e au nord du Pendentif (par la rue des Balais) et de la place des Clercs, est connue pour son caractère animĂ© avec ses petits restaurants Ă  l'ambiance provençale et ses pizzerias. Cette petite place se trouve Ă  l'embouchure de la cĂ´te Saint-Martin, entre la rue Saint-James Ă  l'ouest et la rue des Balais Ă  l'est.

    Espaces verts

    Les « côtes » de Valence

    La côte Saint-Estève.

    Le quartier compte de nombreuses « côtes » qui sont de pittoresques montées vers la ville haute (qui se trouve sur la première terrasse alluvionnaire du Rhône). Les côtes relient la Basse ville au Vieux Valence (les Ormeaux, les Clercs, Saint-Jean). On trouve des traces des enceintes d'autrefois en haut de la côte Sainte-Ursule et en bas de la côte Sylvante ; cette côte se trouve juste en dessous de l'ancien palais de l'abbé de l'ordre de saint Ruf. Elles servaient à protéger la ville des invasions, épidémies ou inondations dues aux crues du Rhône. Elles étaient très utilisées à l'époque médiévale par le peuple (bateliers, charretiers, muletiers…) qui empruntait ces escaliers pour aller jusqu'aux petites rues et places de la ville haute. La côte Sainte-Ursule quant à elle était moins empruntée ; elle séparait les propriétés de deux monastères. Elle est établie à l'emplacement du théâtre romain et servait probablement de sortie. On peut également citer les côtes Saint-Martin, Saint-Estève, des Chapeliers et de la Voûte.

    Les vignes de Saint-Jean

    En plein cĹ“ur du Vieux Valence, dans le quartier Saint-Jean, il existe des pentes plantĂ©es de vignes, juste derrière le parc Saint-Ruf oĂą se trouve le portail de l'ancien palais abbatial. PlantĂ©es en 1997 Ă  l'initiative de l'association de la Commune Libre de Saint-Jean, elles sont depuis entretenues par l'amicale des anciens de la cave de Tain. SituĂ©s entre la rue Malizard et la rue Ambroise ParĂ©, ses 400 pieds de vigne sont rĂ©partis sur des terrasses naturelles surplombant la Basse ville et le RhĂ´ne.

    Transports

    Transports en commun

    Le quartier est desservi par le réseau de bus Citéa (bus urbains de l'agglomération valentinoise). Cinq lignes transitent par trois arrêts principaux : Lignes Cité 2, 6, 8 et 14 aux arrêts République et Chambaud (sur la place de la République et l'avenue Gambetta respectivement). La ligne Cité 5 dessert l'arrêt Basse ville (rue de la Manutention).

    Transport ferroviaire

    La gare de Valence-Ville est située à moins de 10 minutes à pieds (depuis la place Saint-Jean), environ 5 minutes (depuis la place des Clercs).

    Galerie d'images

    Notes et références

    1. Gérard Chouquer, Thierry Odiot, Alain Beeching, Jacques Léopold Brochier, Sylvio Matteucci, « L'évolution morphohistorique de la cité de Valence », Dialogues d'histoire ancienne, volume 10, 1984. p. 369.
    2. Chouquer, Odiot, op. cit., p. 370.
    3. Chouquer, Odiot, op. cit., p. 371.
    4. Histoire de la cathédrale Saint-Apollinaire de Valence
    5. http://facdroit-valence.xtek.fr/index.php?dossier_nav=644
    6. Ordonnances des roys de France de la troisième race : Ordonnances rendues depuis le commencement du règne de Louis XI jusqu'au mois de mars 1473. 1811-20, , 994 p. (lire en ligne), p. 127.
    7. Lettres patentes de Louis XI, Plessis-du-Parc-lèz-Tours, mars 1480 (1479 avant Pâques) (lire en ligne).
    8. L'absence de contrat ne permet pas de dater précisément le bâtiment, on le fait remonter généralement aux alentours de l'année 1530. Il est envisagé que la construction se fît en au moins deux étapes au cours du XVIe siècle.
    9. Notice no PA00117094, base Mérimée, ministère français de la Culture
    10. Présentation du Musée de Valence
    11. La Tribune de l'Art, Reportage sur la réouverture du musée de Valence et ses extensions

    Voir aussi

    Article connexe

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