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Vie politique Ă  Draguignan

La ville de Draguignan a connu une évolution assez singulière : cette ville fut en effet fortement ancrée à gauche durant tout le XIXe siècle et la plus grande partie du XXe siècle, avant de brusquement voter à droite à la fin des années 1980.

Les développements qui suivent se veulent une photographie objective et dépassionnée de la vie politique dracénoise depuis 1848 (date du rétablissement du suffrage universel) jusqu'à nos jours.

Sont cités les résultats des élections politiques suivantes : élections présidentielles (depuis 1965), élections législatives, élections européennes (depuis 1979), élections régionales (depuis 1986), élections cantonales, élections municipales, référendums.

De 1848 à 1983 : une vie politique dominée par la Gauche

Considérations générales

La vie politique est dominée par :

  • Georges Clemenceau, dĂ©putĂ© puis sĂ©nateur de la circonscription ;
  • Achille Chaffary (Radical-socialiste), maire de 1876 Ă  1877 ;
  • HonorĂ© Samglar ;
  • Oscar Michel ;
  • FĂ©licien Clavier (radical-socialiste) : maire de 1881 Ă  1912 ; « Recordman » des mandatures, il a Ă©tĂ© maire durant 31 ans. Une rue de la ville porte son nom (on accède au collège FerriĂ©, construit en fin de son dernier mandat, par cette rue).
  • Gustave Fourment (SFIO) : maire de 1912 Ă  1919
  • Achille Ditgès (radical-socialiste) : maire de 1919 Ă  1925. Achille Ditgès Ă©tait maĂ®tre d'hĂ´tel, nĂ© Ă  Draguignan le 27/10/1858 et mort Ă  Châteauneuf-de-Grasse le 20/02/1951[1].
  • Joseph Collomp (SFIO) : maire de 1925 Ă  1940

Il est l'un des 80 députés qui votent contre l'attribution des pleins pouvoirs au maréchal Pétain en .

Élections législatives d'août-septembre 1893

1er tour ()[2]
  • Inscrits : 25 380
  • Suffrages exprimĂ©s : 15 218 (dans la circonscription)
  • Georges Clemenceau : 6 634 voix (dans la circonscription)
  • Joseph Jourdan (avocat Ă  Marseille) : 4 686 voix (dans la circonscription)
  • Vincent (ouvrier cordonnier, maire de Flayosc) : 1 702 voix (dans la circonscription)
  • Maurel (ancien dĂ©putĂ©) : 1 018 voix (dans la circonscription)
  • F. Rouvier (directeur de journal) : 481 voix (dans la circonscription)
  • Engelfred (ingĂ©nieur) : 257 voix (dans la circonscription)
  • A. Antelme (officier retraitĂ©) : 192 voix (dans la circonscription)
2d tour ()[2]
  • Inscrits :
  • Suffrages exprimĂ©s :
  • Georges Clemenceau : X voix (dans la circonscription)
  • Joseph Jourdan (avocat Ă  Marseille) : 9 492 voix (dans la circonscription)

Ă€ Draguignan (2nd tour) :

  • Clemenceau : 629 voix
  • Jourdan : 1 093 voix

Joseph Jourdan est élu député de la 1re circonscription du Var.

L'Occupation

Le , le conseil municipal de Draguignan est suspendu par un décret du maréchal Pétain, qui nomme en substitution une « délégation spéciale » composée de 4 membres et d'un président, Fernand Escullier[3], professeur retraité de l'école normale d'instituteurs[4]. Escullier est officiellement nommé maire le , et rebaptise certains lieux publics : ainsi le collège Ferrié est nommé collège Général-Ferrié, et l'avenue Jaurès devient avenue du maréchal Pétain.

La ville est libérée le (dans le quartier St Léger, il y a la rue du ) par l'action conjointe des parachutistes du 551e bataillon d'infanterie américain et des FFI. Fernand Escullier, qui avait eu un comportement correct durant l'Occupation, n'est pas inquiété[5].

Joseph Collomp, assigné à résidence durant l'Occupation, devient chef de la commission spéciale instituée par la Résistance pour gérer la ville, ce du au .

La Quatrième République

  • S'agissant des maires de 1946 Ă  1958, se reporter Ă  :
  • Bertin BousquiĂ© (SFIO) est maire de 1948 Ă  1953.
  • Antoine Favro (SFIO) est maire de 1953 Ă  1959.

La Cinquième République, de 1958 à 1983

Référendum sur les institutions de la Ve République
  • Participation : -- % ; Abstention : -- % (rappel taux national de participation : 80,63 %, et d'abstention : 19,37 %)
  • OUI : -- % (rappel taux national : 82,60 %)
  • NON : -- % (rappel taux national : 17,40 %)
Élections municipales de 1959

Antoine Favro décède brusquement en 1959. La SFIO fait appel à Edouard Soldani, qui était alors militant socialiste aux Arcs et sénateur depuis 1946, pour conduire la liste de gauche non communiste aux élections. Au second tour, sa liste l'emporte, face à une liste communiste et une liste de droite modérée.

Référendum du sur l'autodétermination en Algérie (1er référendum)[6]
  • Inscrits : 8 191 inscrits Ă  Draguignan
  • Votants : 6 500 en 5 bureaux de vote
  • Suffrages exprimĂ©s : 6 295
  • OUI : 4 842 voix
  • NON : 1 453 voix
Référendum du concernant la ratification des Accords d'Evian (2nd référendum)[7]
  • Inscrits : 8 245
  • Votants : 6 570 en 5 bureaux de vote
  • Suffrages exprimĂ©s : 6 253
  • OUI : 5 372
  • NON : 881
Référendum du concernant l'élection au suffrage universel du président de la République[8]
  • Inscrits : 8 736
  • Votants : 6 890 en 5 bureaux de vote
  • Suffrages exprimĂ©s : 6 646
  • OUI : 3 645
  • NON : 3 001
Élections législatives de 1962[9]
  • 1er tour () dans la 1re circonscription du Var
    • Inscrits Ă  Draguignan : 8 531 (total circonscription : 64 447 inscrits)
    • Votants : 6 171 en 7 bureaux de vote (total circonscription : 44 661 votants)
    • Suffrages exprimĂ©s : 5 944 (total circonscription : 43 348 exprimĂ©s)
    • Bartolini (PCF) : 983 voix (total circonscription : 12 112 voix)
    • Pierre Gaudin (SFIO) : 1 424 voix (total circonscription : 12 609 voix)
    • Bonnet (UNR) : 1 734 voix (total circonscription : 9 656 voix)
    • Travers (RI) : 457 voix (total circonscription : 1 949 voix)
    • German (CNI) : 1 346 voix (total circonscription : 7 562 voix)
  • 2d tour () dans la 1re circonscription du Var
    • Inscrits Ă  Draguignan : 8 731 (total circonscription : 63 991)
    • Votants : 6 571 en 7 bureaux de vote (total circonscription : 46 807)
    • Suffrages exprimĂ©s : 6 233 (total circonscription : 45 007)
    • Bartolini (PCF) : 427 voix (total circonscription : 3 204)
    • Pierre Gaudin (SFIO) : 2 711 voix (total circonscription : 25 398)
    • Bonnet (UNR) : 3 095 voix (total circonscription : 16 405)

Si M. Bonnet obtient la majorité relative des voix à Draguignan, dans la circonscription il est devancé par M. Pierre Gaudin, maire du Luc.

Élections municipales de 1965

En 1965, Edouard Soldani est facilement Ă©lu au premier tour face Ă  une liste de droite conduite par son ancien premier adjoint, Edouard Clair et le Dr Angelin German.

Élection présidentielle de
  • 1er tour ()[10]
    • Charles de Gaulle : ---- voix, soit -- % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 44,19 %)
    • François Mitterrand : ---- voix, soit -- % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 31,40 %)
    • Jean Lecanuet : ---- voix, soit -- % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 15,41 %)
    • Jean-Louis Tixier-Vignancour : ---- voix, soit -- % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 5,14 %)
  • 2d tour ()[11]
    • Charles de Gaulle : ---- voix, soit -- % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 55,20 %)
    • François Mitterrand : ---- voix, soit -- % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 44,80 %)
Élections législatives de 1967
Élections législatives de
Référendum du sur la réforme du Sénat et la régionalisation
  • Inscrits : 10 965
  • Votants : 9 053 sur 7 bureaux de vote
  • Suffrages exprimĂ©s : 8 786
  • OUI : 3 847
  • NON : 4 939


Élection présidentielle de 1969
  • 1er tour ()
    • Inscrits : 11 043
    • Votants : 8 737 sur 7 bureaux de vote
    • Suffrages exprimĂ©s : 8 587
    • G. Pompidou : 3 605 voix
    • A. Poher : 2 092 voix
    • J. Duclos : 1 357 voix
    • G. Defferre : 946 voix
  • 2d tour ()
    • Inscrits : 11 034
    • Votants : 8 512 sur 7 bureaux de vote
    • Suffrages exprimĂ©s : 7 894
    • G. Pompidou : 4 097 voix
    • A. Poher : 3 797 voix


Élections municipales de 1971
E. Soldani est à nouveau élu dès le premier tour.
Élections législatives de 1973
  • 1er tour () :
    • inscrits : 12 249
    • votants : 10 073
    • suffrages exprimĂ©s : 9 677
    • G. Guigou (PCF): 1 492 voix Ă  Draguignan (soit % des suffrages exprimĂ©s) (rappel taux national : )
    • G. Boisgibault (PSU) : 383 voix Ă  Draguignan (soit % des suffrages exprimĂ©s) (rappel taux national : )
    • P. Gaudin (PS) : 3 441 voix Ă  Draguignan (soit % des suffrages exprimĂ©s) (rappel taux national : )
    • A. Caufment (URP/UDR) : 1 068 voix Ă  Draguignan (soit % des suffrages exprimĂ©s) (rappel taux national : )
    • Y. Michel (R. I.) : 2 264 voix Ă  Draguignan (soit % des suffrages exprimĂ©s) (rappel taux national : )
    • M. Couillot (mouvement rĂ©formateur) : 1 029 voix Ă  Draguignan (soit % des suffrages exprimĂ©s) (rappel taux national : )


  • 2d tour () :
    • inscrits : 12 235
    • votants : 10 113
    • suffrages exprimĂ©s : 9 613
    • P. Gaudin (PS) : 5 260 voix (soit % des suffrages exprimĂ©s) (rappel taux de P. Gaudin dans la circonscription : 38 102 voix soit %)
    • Y. Michel (R.I.) : 4 353 voix (soit % des suffrages exprimĂ©s) (rappel taux de Y. Michel dans la circonscription : 24 970 voix soit %)
Élection présidentielle de 1974
  • 1er tour ()[12]
    • François Mitterrand : 4 733 voix, soit 44,83 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 43,25 %)
    • ValĂ©ry Giscard d'Estaing : 3 919 voix, soit 37,12 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 32,60 %)
    • Jacques Chaban-Delmas : 1 087 voix, soit 10,29 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 15,11 %)
    • Arlette Laguiller : 209 voix, soit 1,97 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 2,33 %) - Rappel : il n'y avait pas de candidat communiste en raison de l'Union de la gauche autour de F. Mitterrand
  • 2d tour ()[13]
    • ValĂ©ry Giscard d'Estaing : 5 542 voix, soit 50,44 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 50,81 %)
    • François Mitterrand : 5 445 voix, soit 49,55 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 49,19 %)
Élections municipales de 1977
E. Soldani est élu, pour la troisième fois consécutive, dès le premier tour.
Élections législatives de 1978
Élections européennes de 1979
Élection présidentielle de 1981
  • 1er tour ()[14]
    • François Mitterrand : 3 891 voix, soit 29,65 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 25,85 %)
    • ValĂ©ry Giscard d'Estaing : 4 041 voix, soit 30,80 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 28,32 %)
    • Jacques Chirac : 2 042 voix, soit 15,56 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 18,00 %)
    • Georges Marchais : 1 554, soit 11,84 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 15,35 %)
  • 2d tour ()[15]
    • François Mitterrand : 6 990 voix, 50,91 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 51,76 %)
    • ValĂ©ry Giscard d'Estaing : 6 740 voix, soit 49,09 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 48,24 %)
Élections législatives de
Élections cantonales des 14 et

Le temps des incertitudes politiques entre Gauche et Droite (1983-1986)

Modification de la sociologie dracénoise et nouvelle donne politique

  • L'École de l'artillerie ouvre ses portes en 1976 ; elle fait venir Ă  Draguignan de nombreux militaires qui votent traditionnellement Ă  droite ;
  • Les nombreux rapatriĂ©s ou retraitĂ©s qui se sont installĂ©s Ă  Draguignan dans les annĂ©es 1960-70 votent aussi Ă  droite dans leur majoritĂ© ;
  • Deux ans après l'Ă©lection de François Mitterrand Ă  la prĂ©sidence de la RĂ©publique, le parti socialiste est critiquĂ© et contestĂ© : Ă  gauche par le parti communiste, qui lui reproche d'ĂŞtre « trop bourgeois », par la droite qui profite de la crise Ă©conomique et de l'Ă©chec du plan de relance de 1981 ainsi que du plan de rigueur[16] de .

Élections municipales de mars 1983

La liste d'union de la Gauche PS-PCF (Soldani-Nardini) obtient 50,45 % des suffrages exprimés au second tour. La droite, menée par Jean-Paul Claustres, hurle à la fraude électorale et saisit la juridiction administrative en annulation du scrutin. Le , le Conseil d'État annule le scrutin de 1983 pour cause de fraude électorale. Un nouveau scrutin a donc lieu.

Élections municipales partielles de février 1984

La nouvelle campagne Ă©lectorale s'ouvre dans une atmosphère passionnĂ©e et « Ă©lectrique Â».

Le , entre les deux tours de l'élection municipale, Edouard Soldani est victime d'un attentat. Cette affaire a un gros retentissement car les medias nationaux s'étaient focalisés sur cette élection et sur celle de La Seyne-sur-Mer qui se déroulaient dans un contexte particulièrement tendu, avec un reflux électoral du parti socialiste trois ans à peine après l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République. Alors qu'il circulait dans sa voiture de fonction, Édouard Soldani reçoit une décharge de fusil de chasse dans l'épaule, tirée par des inconnus postés au bord de la route sous le pont d'Aups. Hospitalisé à Marseille, grièvement blessé, il apprend trois jours après sa défaite aux élections face à la liste menée par Jean-Paul Claustres. Cette affaire n'a jamais été élucidée. Edouard Soldani s'est alors retiré de la vie politique et les divers élus locaux ne l'ont plus cité qu'avec parcimonie[17].

Cette tentative d'attentat n'empêche pas la liste Claustres d'obtenir 51,03 % des suffrages. La perte de la mairie par Soldani et le « basculement à droite » de Draguignan se joue sur 316 voix d'écart, soit 1,78 % des inscrits.

Élections européennes de 1984

  • Inscrits : 18 313 voix
  • Votants : 11 679 voix
  • Suffrages exprimĂ©s : 11 361 voix
  • Liste PCF (G. Marchais) : 919 voix
  • Liste PS (L. Jospin) : 2 818 voix
  • Liste UDF-RPR (S. Veil) : 4 708 voix
  • Liste FN (Le Pen) : 1 802 voix

L'intermède Claustres (1984-1986)

La liste menée par Jean-Paul Claustres avait été élue sur un programme visant à « dynamiser » la ville de Draguignan.

Dans les mois qui suivent l'élection, des engagements financiers très importants sont pris. Ainsi, une association est créée, « Draguignan promotion », qui bénéficie de fortes subventions de la ville.

Or entre 1984 et 1986, donc en deux années de mandat, la dette de la ville, jusque-là minime, environ—millions de « francs 1984 » (environ—millions d'euros 2010, compte tenu de l'inflation), passe à -- millions de francs (environ—millions d'euros 2010) .

Par ailleurs, la nouvelle municipalité ne prend pas en compte des dépenses prévues et obligatoires, mais non budgétées par la précédente équipe Soldani.

Plusieurs conseillers municipaux démissionnent.

La situation se tend ; des accusations de malversations sont émises ; on accuse le maire, certains de ses adjoints, ou encore des amis politiques ou des milieux interlopes de Toulon, Cannes et Nice, d'avoir contribué à détourner de l'argent ou du matériel de la mairie à leur profit personnel (il convient de signaler qu'aucune preuve ne fut jamais apportée).

Un Comité de Défense des Contribuables Dracénois (Codécod) est créé.

Lorsque des adjoints démissionnent et viennent alimenter la rumeur de détournements, la ville devient ingérable sur le plan administratif et politique.

Le gouvernement, saisi par le préfet du Var, ordonne alors la dissolution du conseil municipal.

De nouvelles Ă©lections ont lieu et voient la victoire de Max Piselli.

Une plainte avec constitution de partie civile est déposée devant le doyen des juges d'instruction du TGI de Draguignan. Malheureusement, l'instruction judiciaire ne permet pas de faire la lumière sur les soupçons de fraude. En effet, d'une part de nombreuses personnes refusent de répondre aux questions des policiers et du juge, soit parce qu'elles étaient soupçonnées d'avoir profité des détournements et qu'elles ne voulaient pas témoigner contre elles ou leurs amis, soit parce qu'elles avaient peur pour leur sécurité ou leur emploi (exemple : personnel municipal) ; d'autre part de nombreux documents ont mystérieusement disparu ou sont demeurés introuvables (par exemple la comptabilité de « Draguignan promotion »).

L'instruction se conclut par un non-lieu général en 1990, fautes de preuves.

Dans son livre « L'art de la politique sur les bords de la MĂ©diterranĂ©e expliquĂ© aux incrĂ©dules Â» (2000), Jean-Paul Claustres a donnĂ© son opinion et sa version sur son Ă©chec. Ce dernier est dĂ», selon lui, principalement au fait que son Ă©quipe a donnĂ© quitus, courant , Ă  la gestion antĂ©rieure de l'Ă©quipe Soldani. Or dans le budget Ă©laborĂ© fin 1982 pour 1983 se trouvaient des bombes Ă  retardement : de nombreuses dĂ©penses obligatoires devaient ĂŞtre engagĂ©es et n'Ă©taient pas budgĂ©tĂ©es. Par ailleurs, le conseil gĂ©nĂ©ral (encore tenu par Soldani) a demandĂ© le paiement de dettes anciennes qui avaient Ă©tĂ© bizarrement « oubliĂ©es Â» antĂ©rieurement. Le trou budgĂ©taire a alors enflĂ©, « plombant Â» les finances de la ville de manière automatique et inexorable. Par ailleurs, certains colistiers ont pu, par leur comportement, porter prĂ©judice Ă  l'Ă©quipe tout entière ou se montrer d'une naĂŻvetĂ© confinant Ă  la nĂ©gligence, ce qui en politique ne pardonne pas. TraquĂ© par les socialistes qui ne lui pardonnaient pas d'avoir mis Ă  terre le « vieux lion Â» Soldani, peu soutenu par une Ă©lite commerçante dracĂ©noise qui lui savait grĂ© de l'avoir dĂ©barrassĂ©e des socialistes mais qui ne lui pardonnait pas ses origines niçoises[18], enfin lâchement et totalement « lâchĂ© Â» par les instances locales du RPR qui voulaient entretenir de bonnes relations avec François LĂ©otard, alors ministre de la culture et maire UDF de FrĂ©jus, il avait Ă©tĂ© dans l'incapacitĂ© de maintenir la cohĂ©sion d'une Ă©quipe disparate qui devait faire face Ă  des difficultĂ©s qu'elle n'avait pas envisagĂ©es.

Depuis 1986 : une vie politique globalement dominée par la Droite

Élections législatives du 16 mars 1986[19]

  • Inscrits : 18 892
  • Votants : 15 436
  • Suffrages exprimĂ©s : 14 868
  • Liste Santucci (parti des travailleurs): 65 voix (soit 0,44 % des suffrages exprimĂ©s sur Draguignan - Taux dĂ©partement : 0,39 %)
  • Liste De March (PCF) : 899 voix (soit 6,05 % des suffrages exprimĂ©s sur Draguignan - Taux dĂ©partement : 10,31 %)
  • Liste Goux (PS) : 4 192 voix (soit 28,19 % des suffrages exprimĂ©s sur Draguignan - Taux dĂ©partement : 24,14 %)
  • Liste LĂ©otard (UDF) : 4 880 voix (soit 32,82 % des suffrages exprimĂ©s sur Draguignan - Taux dĂ©partement : 33,54 %)
  • Liste Couve (RPR) : 1 501 voix (soit 10,10 % des suffrages exprimĂ©s sur Draguignan - Taux dĂ©partement : 11,94 %)
  • Liste Niccoletti (sans Ă©tiquette) : 1 026 voix (soit 6,90 % des suffrages exprimĂ©s sur Draguignan - Taux dĂ©partement : 1,70 %)
  • Liste Piat (FN) : 2 196 voix (soit 14,77 % des suffrages exprimĂ©s sur Draguignan - Taux dĂ©partement : 17,12 %)
  • Liste Mamy (PFN) : 109 voix (soit 0,01 % des suffrages exprimĂ©s sur Draguignan - Taux dĂ©partement : 0,85 %)

Élections régionales du 16 mars 1986

  • Inscrits : 18 880
  • Votants : --
  • Suffrages exprimĂ©s : --
  • Liste Pizzole (Les Verts): -- voix (soit 2,55 % des suffrages exprimĂ©s sur Draguignan - Taux dĂ©partement : 2,33 %)
  • Liste Cèze (PCF) : 791 voix (soit 6,07 % des suffrages exprimĂ©s sur Draguignan - Taux dĂ©partement : 10,43 %)
  • Liste Dieux (PS) : 3 581 voix (soit 24,47 % des suffrages exprimĂ©s sur Draguignan - Taux dĂ©partement : 22,93 %)
  • Liste LĂ©otard (UDF) : 4 022 voix (soit 30,86 % des suffrages exprimĂ©s sur Draguignan - Taux dĂ©partement : 34,03 %)
  • Liste Laurin (RPR) : 1 237 voix (soit 9,49 % des suffrages exprimĂ©s sur Draguignan - Taux dĂ©partement : 10,48 %)
  • Liste Niccoletti (sans Ă©tiquette) : 1 176 voix (soit 9,02 % des suffrages exprimĂ©s sur Draguignan - Taux dĂ©partement : 2,40 %)
  • Liste Piat (FN) : 1 785 voix (soit 13,69 % des suffrages exprimĂ©s sur Draguignan - Taux dĂ©partement : 16,42 %)
  • Liste Mamy (PFN) : 109 voix (soit 0,84 % des suffrages exprimĂ©s sur Draguignan - Taux dĂ©partement : 0,99 %)

Élections municipales partielles de novembre 1986

  • Les proches d'Édouard Soldani se dĂ©chirent Ă  l'occasion des Ă©lections municipales partielles de 1986, Ă  la suite de la dĂ©mission de la majoritĂ© des membres de l'Ă©quipe de M. Claustres.
  • Des Ă©lections municipales partielles ont lieu en les 23 et , quelques jours avant le mouvement social appelĂ© "Grèves des lycĂ©ens contre le projet Devaquet". Au deuxième tour, les deux listes de gauche totalisent 6 624 voix contre 6 071 voix pour M. Piselli : concrètement, si elles avaient rĂ©ussi Ă  trouver un compromis, elles auraient remportĂ© la mairie.

Élection présidentielle de 1988

  • 1er tour ()[20]
    • François Mitterrand : 4 710 voix, soit 30,59 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 34,11 %)
    • Jacques Chirac : 2 930 voix, soit 19,03 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 19,96 %)
    • J-Marie Le Pen : 3 482 voix, soit 22,61 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 14,38 %)
    • Raymond Barre : 2 457 voix, soit 15,96 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 16,54 %)
  • 2e tour ()[21]
    • François Mitterrand : 7 574 voix, soit 47,58 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 54,02 %)
    • Jacques Chirac : 8 344 voix, soit 52,41 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 45,98 %)

Élections municipales de 1989

En 1989, M.Piselli est élu maire dès le premier tour, obtenant 51,92 % des suffrages. À cette élection, sur une population électorale qui ne varie quasiment pas entre 1986 et 1989, le FN passe de 1 083 voix à 1 526 voix, soit une progression de 40 % en trois ans.

Référendum du 20 septembre 1992 sur le Traité de Maastricht

  • Participation : -- % ; Abstention : -- % (rappel taux national de participation : 69,70 %, et d'abstention : 30,30 %)
  • Oui : -- % (rappel taux national : 51,04 %)
  • Non : -- % (rappel taux national : 48,96 %)

Élection présidentielle de 1995

  • 1er tour ()[22]
    • Jacques Chirac : 3 262 voix, soit 20,31 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 20,84 %)
    • Lionel Jospin : 3 355 voix, soit 20,89 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 23,30 %)
    • Édouard Balladur : 3 077 voix, soit 19,16 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 18,58 %)
    • Jean-Marie Le Pen : 3 339 voix, soit 20,79 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 15,00 %)
  • 2e tour ()[23]
    • Jacques Chirac : 9 133 voix, soit 58,61 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 52,64 %)
    • Lionel Jospin : 6 449 voix, soit 41,38 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 47,36 %)

Élections municipales de 1995

On pourra utilement se référer à :

La liste Martin (PS) obtient 7 608 voix (49,98 %), la liste Piselli (UDF-RPR) 6 154 voix (40,43 %) et liste Lalanne (FN) 1 460 voix (9,59 %). M. Martin devient ainsi maire de Draguignan à la faveur de cette triangulaire ; on note que si le Front national n'avait pas constitué de liste, la gauche et la droite auraient été au coude-à-coude.

Christian Martin (PS) est donc maire de 1995 Ă  2001.

Référendum du 24 septembre 2000 sur le quinquennat

  • Participation : -- % ; Abstention : -- % (rappel taux national de participation : 30,19 %, et d'abstention : 69,81 %)
  • Oui : -- % (rappel taux national : 73,21 %)
  • Non : -- % (rappel taux national : 26,79 %)

Élections municipales des 11-18 mars 2001

La ville vote à Droite en 2001, élisant Max Piselli maire pour la troisième fois. S'agissant des élections municipales de 2001, on se réfèrera à :

Élection présidentielle de 2002

  • 1er tour ()[24]
    • Jacques Chirac : 3 186 voix, soit 19,67 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 19,88 %)
    • Jean-Marie Le Pen : 4 034 voix, soit 24,90 % des suffrages locaux exprimĂ©s[25] (rappel taux national : 16,86 %)
    • Lionel Jospin : 2 162 voix, soit 13,35 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 16,18 %)
    • François Bayrou : 817 voix, soit 5,04 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 6,84 %)
  • 2e tour ()[26]
    • Jacques Chirac : 12 319 voix, soit 72,14 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 82,21 %)
    • Jean-Marie Le Pen : 4 756 voix, soit 27,85 % des suffrages locaux exprimĂ©s[27] (rappel taux national : 17,79 %)

Référendum du 29 mai 2005 sur le Traité établissant une Constitution pour l'Europe

  • Participation : -- % ; Abstention : -- % (rappel taux national de participation : 69,34 %, et d'abstention : 30,66 %)
  • Non : -- % (rappel taux national : 54,67 %)
  • Oui : -- % (rappel taux national : 45,33 %)

Élection présidentielle de 2007

  • 1er tour ()[28]
    • Nicolas Sarkozy : 7 866 voix, soit 38,13 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 31,18 %)
    • SĂ©golène Royal : 4 286 voix, soit 20,78 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 25,87 %)
    • François Bayrou : 3 175 voix, soit 15,39 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 18,57 %)
    • Jean-Marie Le Pen : 2 843 voix, soit 13,78 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 10,44 %)
  • 2e tour ()[29]
    • Inscrits : 25 342
    • Votants : 21 114
    • Suffrages exprimĂ©s : 20 297
    • Nicolas Sarkozy : 12 864 voix, soit 63,38 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 53,06 %)
    • SĂ©golène Royal : 7 433 voix, soit 36,62 % des suffrages locaux exprimĂ©s (rappel taux national : 46,94 %)

Élections municipales des 9-16 mars 2008

La liste Piselli obtient 44,13 % des suffrages, devançant de peu la liste Martin (42,22 %) ; la liste Pultrini obtient 13,65 % des suffrages.

La ville élit donc encore Max Piselli comme maire. Pour plus de détails, on se réfèrera à :

Élection présidentielle d'avril-mai 2012[30]

1er tour
  • Inscrits : 26 553
  • Votants : 20 677
  • Suffrages exprimĂ©s : 20 374
  • N. Sarkozy : 6 295 voix, soit 30,90 % (rappel taux dĂ©partemental : 34,78 % ; rappel taux national : 26,99 %)
  • M. Le Pen : 5 411 voix, soit 26,56 % (rappel taux dĂ©partemental : 24,83 % ; rappel taux national : 18,43 %)
  • F. Hollande : 4 272 voix, soit 20,97 % (rappel taux dĂ©partemental : 19,65 % ; rappel taux national : 28,35 %)
  • J.L. MĂ©lenchon : 2 112 voix, soit 10,37 % (rappel taux dĂ©partemental : 9,13 % ; rappel taux national : 11,01 %)
  • F. Bayrou : 1 336 voix, soit 6,56 % (rappel taux dĂ©partemental : 6,66 % ; rappel taux national : 9,16 %)
  • E. Joly : 340 voix, soit 1,67 % (rappel taux dĂ©partemental : 1,89 % ; rappel taux national : 2,24 %)
  • N. Dupont-Aignan : 326 voix, soit 1,60 % (rappel taux dĂ©partemental : 1,63 % ; rappel taux national : 1,81 %)
  • P. Poutou : 186 voix, soit 0,91 % (rappel taux dĂ©partemental : 0,87 % ; rappel taux national : 1,18 %)
  • N. Arthaud : 64 voix, soit 0,31 % (rappel taux dĂ©partemental : 0,35 % ; rappel taux national : 0,58 %)
  • J. Cheminade : 32 voix, soit 0,16 % (rappel taux dĂ©partemental : 0,21 % ; rappel taux national : 0,25 %)

Aucun bureau de vote n'a placé François Hollande en tête.

Six bureaux de vote sur 25 ont placĂ© Marine Le Pen en tĂŞte des suffrages (bureaux n°2 « RĂ©sidence personnes âgĂ©es Â», n°3 « Office du tourisme Â», n°13 « Ecole Marcel Pagnol Â», n°14 « Collège FerriĂ© Â», n°22 « Maternelle Jacques Brel Â» et n°24 « Ecole Jean Zay I Â»).

Les 19 autres bureaux de vote ont placé Nicolas Sarkozy en tête des suffrages exprimés.

2e tour
  • Inscrits : 26 547
  • Votants : 21 018
  • Suffrages exprimĂ©s : 19 925
  • N. Sarkozy : 12 368 voix, soit 62,07 % (rappel taux dĂ©partemental : % ; rappel taux national : %)
  • F. Hollande : 7 557 voix, soit 37,93 % (rappel taux dĂ©partemental : % ; rappel taux national : %)

La totalité des 25 bureaux de vote a donné une majorité absolue de voix en faveur de Nicolas Sarkozy.

Le bureau où les électeurs ont le plus voté pour François Hollande est le bureau n°3 (Office du tourisme) : Sarkozy (50,51 %) devance de peu Hollande (49,49 %). Le bureau où les électeurs ont le plus voté pour Nicolas Sarkozy est le bureau n°19 (Ecole primaire Jacques Brel) : Sarkozy (68,67 %) bat nettement Hollande (31,33 %).

Élections législatives des 10 et 17 juin 2012

Draguignan fait partie de la huitième circonscription du Var.

Gauche

À l'issue de primaires au sein du PS local, M. Bernard Clap, maire de Trigance, est désigné comme étant le représentant du PS pour la circonscription.

Il ouvre sa permanence dans la rue Frédéric Mireur.

Droite

À droite, courant octobre-, un match débute entre Olivier Audibert-Troin, premier adjoint du maire de Draguignan, et François Cavallier, professeur agrégé de philosophie (en disponibilité), conseiller général de Fayence et maire de Callian.

Or le [31], Max Piselli, maire de Draguignan, indique aux mĂ©dias locaux et Ă  ses proches soutiens qu'il souhaite se lancer dans la course Ă  l'investiture pour les lĂ©gislatives. Ce coup d'Ă©clat totalement inattendu conduit, entre le 20 et le , Ă  une « semi-rupture Â» entre les deux hommes, M. Piselli invoquant « son droit de citoyen Ă  se prĂ©senter devant les Ă©lecteurs Â», et M. Audibert manifestant sa dĂ©ception et sa colère devant la « traĂ®trise Â» de son collègue qui codirige la mairie avec lui depuis 2001. Une lutte sourde oppose les deux hommes et leurs entourages respectifs pour l'investiture donnĂ©e par l'UMP le [32] - [33].

Coup de théâtre le : le Bureau politique de l'UMP décide de ne pas choisir entre les deux rivaux et de faire réaliser un sondage. Celui-ci, effectué durant la seconde quinzaine de et indiquant que M. Audibert est plus connu que M. Piselli dans la circonscription, conduit l'UMP à investir O. Audibert-Troin au lieu du maire. Toutefois Max Piselli, en rupture avec la décision parisienne, décide de se présenter en candidat libre, sans le soutien de l'UMP, prenant François Cavallier comme suppléant.

Courant , les deux candidats de droite ouvrent chacun leur permanence électorale : M. Piselli au boulevard Jean Jaurès[34] ; O. Audibert dans la rue Pierre Clément[35], les deux permanences étant à 100 m l'une de l'autre.

Olivier Audibert décide de prendre comme suppléant Jean-Pierre Bottéro, maire de Montauroux et président de la Communauté de communes du Pays de Fayence.

Pierre Jugy, maire de Tourtour, sans étiquette, déclare sa candidature, sa suppléante étant le médecin urgentiste France Sannino.

Geneviève Blanc, qui réside à La Verdière, représente le Front National.

Courant , trois autres candidats de droite annoncent leur candidature : Thierry Gabet (Parti radical), Alain Vigier (Debout la RĂ©publique) et Marc-Henri Fiaschi (Mouvement pour la France).

République solidaire ne présente aucun candidat.

RĂ©sultats du 1er tour
RĂ©sultats du 2d tour

Élections municipales des 23 et 30 mars 2014

DĂ©clarations de candidatures
  • En , le Front National investit Mme ValĂ©ria Vecchio[36]
  • Le , M. Richard Strambio, adjoint au maire de Draguignan chargĂ© de la culture et du patrimoine culturel, annonce qu'il prĂ©sentera une liste intitulĂ©e « Draguignan au cĹ“ur Â», dont les thèmes de campagne centraux seront la protection et la mise en valeur du patrimoine culturel de la ville et la promotion du tourisme[37].
  • Le , M. Olivier Audibert-Troin, premier-adjoint au maire de Draguignan et dĂ©putĂ© de la 8e circonscription du Var, annonce qu'Ă  la suite de son investiture par le siège national de l'UMP, il prĂ©sentera une liste de « large ouverture Â» composĂ©e notamment de « personnalitĂ©s connues de tous les DracĂ©nois Â»[38]. M. Audibert explique que sa campagne sera axĂ©e sur la rĂ©novation du centre-ville de la commune et la crĂ©ation d'une base de loisirs (base nature) Ă  la Foux et d'un grand centre nautique. Il est soutenu dans sa dĂ©marche par son ancien rival, Max Piselli.
  • En , le Parti socialiste investit M. Patrick SĂ©ror.
Campagne Ă©lectorale et programmes respectifs
RĂ©sultats du 1er tour
  • Inscrit s: 25 362
  • Votants : 17 105
  • ExprimĂ©s : 16 776
  • Abstentions : 32,56 %
  • M. Olivier Audibert-Troin candidat UMP soutenu par l'UDI obtient 5 685 voix soit 33,88 % des suffrages
  • M. Richard Strambio candidat SE obtient 4 987 voix soit 29,72 % des suffrages
  • Mme ValĂ©ria Vecchio candidate FN obtient 3 809 voix soit 22,7 % des suffrages
  • M. Patrick Seror candidat PS obtient 1 442 voix soit 8,59 % des suffrages
  • M. Patrice Decorte candidat Front de Gauche - NPA obtient 614 voix soit 3,65 % des suffrages
  • M. Abdelkader Bouzaboune candidat SE obtient 239 voix soit 1,42 % des suffrages
  • Ă€ l'issue de ce 1er tour, Draguignan connaĂ®t une triangulaire avec : M. Olivier Audibert-Troin (UMP-UDI), M. Richard Strambio (SE) et Mme ValĂ©ria Vecchio (FN).
RĂ©sultats du 2d tour[39]
  • Inscrits : 25 362
  • Votants : 17 968
  • ExprimĂ©s : 17 506
  • Abstentions : 29,15 %
  • La liste de M. Richard Strambio (SE) l'emporte avec 8 395 voix soit 47,95 % des suffrages ; il obtient la majoritĂ© du conseil municipal avec 29 sièges ;
  • La liste de M. Olivier Audibert-Troin (UMP et UDI) obtient 6 356 voix soit 36,3 % des suffrages ; il dispose de 7 sièges au conseil municipal ;
  • La liste de Mme ValĂ©ria Vecchio (FN), obtient 2 755 voix soit 15,73 % des suffrages ; sa liste dispose de 3 sièges au conseil municipal.

En 2015, le groupe FN fait scission : d'un côté M. Macke et une élue ; d'un autre côté Mme Valeria Vecchio.

Compléments

Articles connexes

Notes et références

  1. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 41, 2000, (ISSN 0153-937X).
  2. Références : "Le Petit Dracénois", éditions du 27 août 1893 et du 10 septembre 1893 ; Archives départementales du Var ; cote : 78-PRS-tome 7.
  3. Né en 1887, décédé en 1966.
  4. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 42, 2000, (ISSN 0153-937X).
  5. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 190-191, 2000, (ISSN 0153-937X).
  6. Références : Nice Matin, édition du lundi 9 janvier 1961, Archives départementales du Var, lot n°334-PRS article 1.
  7. Références : Nice-Matin, édition du lundi 9 avril 1962, Archives départementales du Var, lot n°334-PRS art. 15.
  8. Références : Nice Matin, édition du lundi 29 octobre 1962, Archives départementales du Var, lot n°334-PRS article 21.
  9. Références : Nice-Matin, éditions du lundi 19 novembre 1962 et 26 novembre 1962, Archives départementales du Var, lot n°334-PRS art. 22.
  10. Var Matin, édition du 6 décembre 1965.
  11. Var Matin, édition du 20 décembre 1965.
  12. Var Matin, Ă©dition du 6 mai 1974.
  13. Var Matin, Ă©dition du 20 mai 1974.
  14. Var Matin, Ă©dition du 27 avril 1981.
  15. Var Matin, Ă©dition du 11 mai 1981.
  16. Voir 1982 en France.
  17. Article Nice matin, numéro du 22 février 1984, page 10.
  18. J-P. Claustres rappelle avec humour que ceux qui font les RĂ©volutions ne sont pas ceux qui en profitent le plus.
  19. Var Matin, mardi 18 mars 1986, p. 4. Il convient de signaler que les résultats parus la veille, 17/03/1986, dans ce journal étaient lacunaires et parfois entachés d'erreurs.
  20. Var Matin, Ă©dition du 25 avril 1988.
  21. Var Matin, Ă©dition du 9 mai 1988.
  22. Var Matin, Ă©dition du 24 avril 1995.
  23. Var Matin, Ă©dition du 8 mai 1995.
  24. Var Matin, Ă©dition du 22 avril 2002.
  25. Il s'agit du plus grand nombre de voix jamais recueillies par le FN Ă  Draguignan (en valeur absolue).
  26. Var Matin, Ă©dition du 6 mai 2002.
  27. Il s'agit du plus fort pourcentage de voies recueilli par le FN Ă  Draguignan.
  28. Var Matin, Ă©dition du 23 avril 2007.
  29. Var Matin, Ă©dition du 7 mai 2007.
  30. Var Matin, Ă©d. de Draguignan, mardi 24/04/2012, p. 13, et mardi 8 mai 2012, p. 12.
  31. Var Matin, édition Draguignan, 21 décembre 2011.
  32. « Commentaire sur le blog de l'opposition de droite. »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
  33. Commentaire sur le blog de l'opposition de gauche.
  34. Article de Var Matin du 16 mars 2012.
  35. Article du blog d'O. Audibert.
  36. / Var Matin, édition du 16 décembre 2012
  37. Blog au 5 juin 2013
  38. Var Matin, Ă©dition du 6 juillet 2013
  39. RĂ©sultats sur le site de L'Express
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