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Liste des maires de Draguignan

La fonction de maire a été créée en 1790 par l'Assemblée constituante, tout comme la notion politique et administrative de « commune ». Comme la plupart des autres villes, bourgs et villages, la commune de Draguignan a été créée sur la base des limites de la paroisse dracénoise et des usages immémoriaux.

Cette fonction fait suite aux fonctions des consuls et Ă©chevins.

Cet article concerne les maires qui ont présidé le conseil municipal de la ville depuis un peu plus de deux siècles et par voie de conséquence les résultats des élections municipales.

Pour plus d'informations sur les autres élections (présidentielles, législatives, régionales, européennes, etc., etc., ainsi que les référendums), on peut se reporter à :

Maires sous la RĂ©volution (1789-1799)

Cette période la Révolution française est marquée, dans le jeune département du Var créé en 1790, par des troubles politiques et sociaux importants. La Constitution civile du clergé, la conversion des louis et écus en assignats qui se dévalorisent rapidement en raison de l'inflation, sont les facteurs de mécontentements en Provence.

Même si le début de la Révolution française est tranquille à Draguignan, avec deux dracénois élus aux États généraux, l'année 1792 est en revanche moins calme, comme dans toute la France, avec le début des guerres révolutionnaires et la proclamation de la République. Maximin Isnard est élu maire de la commune et député à la Convention ; Draguignan s'affirme en ville girondine.

La situation politique troublée entraîne l'élection de 7 maires de 1790 à 1800.

Maires nommés et situation politique de 1800 à 1882

Vingt-six maires (dont Reboul-Taradeau à deux reprises), tous nommés par le pouvoir central, vont se succéder durant cette période :

* Charles Ricaud de 1800 Ă  1803
* Joseph Tournel de 1803 Ă  1807

Création de la place du marché, telle qu'on la connaît actuellement (après destruction d'un îlot central de maisons) [1].

* Jean-Louis Jaubert de 1807 Ă  1808
* Désiré Reboul-Taradeau de 1808 à 1813
* Étienne de Berlier-Tourtour (Ultra-royaliste), de 1813 à 1814
* Claude-Auguste Jauffret (Ultra-royaliste), de 1814 Ă  1815
* Jean-Baptiste Hugou-Lange (Ultra-royaliste), de 1815 Ă  1820
* Marien Fauchier (Ultra-royaliste), de 1820 Ă  1821
* Désiré Reboul-Taradeau (Ultra-royaliste), de 1821 à 1830

En 1827 a lieu une « crue centennale », donc d'ampleur comparable à celle du , qui dévaste la ville et ses environs. Draguignan, protégée par ses remparts et beaucoup moins étendue qu'aujourd'hui, n'eut à déplorer que la mort de deux personnes (4 morts à Trans) [2].

* Victor Carle (orléaniste), de 1830 à 1832
* Jean-Pierre Poulle (orléaniste), de 1832 à 1834
* Honoré Ardoin (orléaniste), de 1834 à 1846

C'est sous son mandat que fut construite la première caserne de Draguignan, près du théâtre municipal (à la fin du siècle, elle sera nommée caserne Abel Douay) [3].

Un nouveau Palais de Justice est construit, inauguré en 1829.

En 1836, la ville se dote d'un grand théâtre, qui fonctionnera jusqu'en 1963, date de la construction d'un nouveau théâtre plus grand.

* Joseph Roque (orléaniste), de 1846 à 1846

Son départ, quelques mois à peine après son entrée en fonction, est dû au nivellement de la « rampe Bonfils » permettant la création de l'avenue Carnot. Les commerçants dracénois ne voulaient pas de la création de cette avenue, qui risquait de voir se déplacer le « centre de gravité » de la ville vers le sud. Afin de conserver de bonnes relations personnelles avec des amis commerçants, Joseph Roque choisit de démissionner.

* Charles Segond (orléaniste), de 1846 à 1848
* Aubin/Jouffret/Pellicot (période intérimaire, dirigée par la gauche républicaine), courant 1848
* Joseph Bernard (sans Ă©tiquette), de 1848 Ă  1849
* Honoré-Blaise Théüs (Bonapartiste), de 1849 à 1853
* Alexandre Bouyer (Bonapartiste), de 1853 Ă  1864

C'est sous son mandat que fut créée en 1855 la société d'études scientifiques et archéologiques de Draguignan et du Var, doyenne des sociétés intellectuelles du département[4].

Arrivée du chemin de fer, de l'éclairage au gaz, du télégraphe et scolarisation de plus en plus importante.

* Jean-Joseph Coulomb (Bonapartiste), de 1864 Ă  1865
* Jules Messonnier (Bonapartiste), de 1865 Ă  1870

Inauguration de l'église Saint-Michel entièrement reconstruite (1869).

* Félix Anglès (Républicain), de 1870 à 1874

CrĂ©ation d'un square en face de la prĂ©fecture ; ce square sera ultĂ©rieurement dĂ©nommĂ© « Jardin Anglès Â».

* Claude Lombart(sans Ă©tiquette)de 1874 Ă  1874
* Emmanuel Poulle (sans Ă©tiquette), de 1875 Ă  1876
* Antoine Boucharla (sans Ă©tiquette), de 1876 Ă  1876
* Achille Chaffary (Radical-socialiste), de 1876 Ă  1877
* FĂ©licien Clavier (Radical-socialiste), de 1877 Ă  1878
* Honoré Samglar, de 1878 à 1878
* Oscar Michel, de 1878 Ă  1881

Maires Ă©lus et situation politique de 1882 Ă  1945



L'élection des maires à partir du début de 1882 change la donne politique : les dracénois ont désormais la parole. La ville vote globalement à gauche sous la troisième République, d'abord pour le parti radical de 1882 à 1912, puis pour la SFIO à partir de 1912. Le mandat des maires est de 4 ans de 1882 à 1930, puis de 6 ans après 1930.

Cinq maires marquent cette période.


FĂ©licien Clavier (radical-socialiste) : maire de 1881 Ă  1912

« Recordman » des mandatures, il a été maire durant 31 ans. Une rue de la ville porte son nom. On accède au collège Ferrié, construit en fin de son dernier mandat, par cette rue. En 1890, un nouveau bâtiment accueille la bibliothèque municipale riche d'anciens manuscrits prestigieux, qui se trouve toujours au même endroit aujourd'hui. Installation de l'éclairage électrique.

Élections municipales de 1884

  • RĂ©sultats du premier tour ()
  • RĂ©sultats du second tour ()

Élections municipales de 1888

  • RĂ©sultats du premier tour ()
    • liste Clavier (rĂ©publicains modĂ©rĂ©s) : 1 137 voix
    • liste Verny (SFIO) : 584 voix

Il n'y a pas de liste conservatrice/monarchiste.

  • RĂ©sultats du second tour () : pas de second tour.

Élections municipales de 1892

  • RĂ©sultats du premier tour () : une seule liste de 23 noms, Ă©lue au premier tour[5].
  • RĂ©sultats du second tour : pas de second tour.

Élections municipales de 1896

  • RĂ©sultats du premier tour ()
  • RĂ©sultats du second tour ()

Élections municipales de 1900

  • RĂ©sultats du premier tour ()
  • RĂ©sultats du second tour ()

Élections municipales de 1904

  • RĂ©sultats du premier tour () :
  • RĂ©sultats du second tour ()

À la suite de ces élections, Achille Ditgès est 2d adjoint (il sera maire en 1919).

Élections municipales de 1908

  • RĂ©sultats du premier tour
  • RĂ©sultats du second tour

Faits marquants et réalisations entre 1881 et 1912

  • Installation en 1887 d'un kiosque Ă  musique en haut des AllĂ©es d'AzĂ©mar [6].
  • Inauguration en 1909, par le prĂ©sident de la RĂ©publique Armand Fallières et du prĂ©sident du conseil Georges Clemenceau, du « Collège de garçons de Draguignan ». Il a reçu son nom « Collège GĂ©nĂ©ral FerriĂ© » en 1932. Ce collège a fĂŞtĂ© son centenaire en 2009.
  • Construction du quartier Chabran entre 1908 et 1916, Ă  usage militaire[7].

Élections municipales de 1912

  • RĂ©sultats du premier tour
  • RĂ©sultats du second tour

Faits marquants et réalisations entre 1912 et 1919

  • PĂ©riode de marasme due Ă  la guerre.
  • L'usine d'Ă©puration des eaux, mise en chantier en 1913 au quartier du Salamandrier, devient opĂ©rationnelle au printemps 1916. PrĂ©vue pour une population de 9 000 habitants, elle fonctionnera jusqu'en 1962[8].

Achille Ditgès (radical-socialiste) : maire de 1919 à 1925

Achille Ditgès était maître d'hôtel, né à Draguignan le 27.10.1858 et mort à Châteauneuf-de-Grasse le 20.02.1951 [9].

Élections municipales de 1919

  • RĂ©sultats du premier tour ()
  • RĂ©sultats du second tour () [10]
    • Suffrages exprimĂ©s : 1 445
    • Bloc rĂ©publicain modĂ©rĂ© de A. Ditgès : 753 voix
    • Bloc de gauche SFIO de Aiguier et Albert : 715 voix

Faits marquants et réalisations entre 1919 et 1925

  • Le prĂ©fet autorise l'ouverture d'un « dĂ©potoir municipal » au quartier du Salamandrier[11].

Mise en place de l'eau courante à domicile ; creusement des égouts en centre-ville ; installation des lignes téléphoniques

Joseph Collomp (SFIO) : maire de 1925 Ă  1940

Il est l'un des 80 députés qui votent contre l'attribution des pleins pouvoirs au maréchal Pétain en .

Élections municipales de 1925

  • RĂ©sultats du premier tour ()
  • RĂ©sultats du second tour ()

Élections municipales de 1929

  • RĂ©sultats du premier tour ()
  • RĂ©sultats du second tour ()

Élections municipales de 1935

  • RĂ©sultats du premier tour ()
  • RĂ©sultats du second tour ()

Faits marquants et réalisations entre 1925 et 1940

  • Achat en 1928 par la mairie d'un projecteur de cinĂ©ma, et premières reprĂ©sentations cinĂ©matographiques (muet) au théâtre (ancien théâtre) de la ville. Les sĂ©ances avec des films « parlant » ont lieu Ă  partir de 1931[12].
  • Construction des premières HLM (« Habitations Bon MarchĂ© ») dans la rue de Trans (1930) [13].
  • Acquisition d'un camion pour le balayage des rues et de l'enlèvement des ordures mĂ©nagères du centre-ville (1929) ; acquisition d'une benne Ă  ordures et d'une voiture Ă  cet effet (1935) [14].
  • La mairie doit faire face Ă  la faillite de la banque Isnard ; cette faillite, en 1931, lèse un millier de crĂ©anciers[13].
  • Installation de l'Ă©clairage public, tout d'abord sur le boulevard Clemenceau au niveau du CrĂ©dit Lyonnais et aux allĂ©es d'AzĂ©mar (1933), puis sur tout le boulevard Clemenceau et sur les rues adjacentes (1934) [15].
  • Construction en 1936 de la première piscine municipale d'Ă©tĂ©, situĂ©e route de la garrigue (aujourd'hui avenue Alphonse Daudet) ; longueur du bassin : 33,33 m, volontairement conçu aux dimensions olympiques[16] - [17].
  • Installation de la première cabine tĂ©lĂ©phonique automatique, près de la poste centrale, en 1937[18].

Fernand Escullier (pétainiste) : maire de 1941 à 1944

  • Le , le conseil municipal de Draguignan est suspendu par un dĂ©cret du marĂ©chal PĂ©tain, qui nomme en substitution une « dĂ©lĂ©gation spĂ©ciale » composĂ©e de 4 membres et d'un prĂ©sident, Fernand Escullier[19], professeur retraitĂ© de l'Ă©cole normale d'instituteurs [20]. Escullier est officiellement nommĂ© maire le , et rebaptise certains lieux publics : ainsi le collège FerriĂ© devient le collège GĂ©nĂ©ral-FerriĂ©, et l'avenue Jaurès devient avenue du marĂ©chal PĂ©tain.
  • La ville est occupĂ©e par l'armĂ©e italienne Ă  compter du , Ă  la suite du dĂ©barquement d'Afrique et Ă  l'invasion de la zone sud par la Wehrmacht, avec instauration d'un couvre-feu. Concomitamment, la caserne Abel Douay cesse une grande partie de son activitĂ© (elle sera dĂ©saffectĂ©e en avant d'ĂŞtre rasĂ©e au dĂ©but des annĂ©es cinquante)[22]. .
  • En , la ville est occupĂ©e par l'armĂ©e allemande, qui installe son PC de commandement rĂ©gional de la 19e armĂ©e Ă  l'HĂ´tel Bertin.
  • La ville est libĂ©rĂ©e le (dans le quartier St LĂ©ger, il y a la rue du ) par l'action conjointe des parachutistes du 551e bataillon d'infanterie amĂ©ricain et des FFI. Fernand Escullier, qui avait eu un comportement correct durant l'Occupation, n'est pas inquiĂ©tĂ©[23].

Joseph Collomp (SFIO) : maire intérimaire 1944-1945

Joseph Collomp, assigné à résidence durant l'Occupation, devient chef de la commission spéciale instituée par la Résistance pour gérer la ville, ce du au .

Maires Ă©lus et situation politique depuis 1945

Six maires seulement se sont succédé depuis 1945, dont deux depuis 1986.


Bertin Bousquié (SFIO) : maire de 1945 à 1953

Bertin Bousquié est né en 1879 et mort en 1959 ; il était directeur honoraire des PTT au moment de son élection.

Élections municipales de 1945

  • RĂ©sultats du premier tour ()
  • RĂ©sultats du second tour ()

Faits marquants et réalisations entre 1945 et 1947

Reconstruction Ă  l'issue de la guerre.

Élections municipales de 1947

  • RĂ©sultats du premier tour ()
  • RĂ©sultats du second tour ()

La crise de 1948[24]

Le , le conseil municipal est dissous par le gouvernement. Une commission intérimaire est mise en place, présidée par Albert Chauvin.

Le , Bousquié est de nouveau élu maire de Draguignan.

Faits marquants et réalisations entre 1947 et 1953

  • Suppression en 1948 des quatre bureaux d'octroi de la ville[25].
  • Encore en 1948, dernière exĂ©cution Ă  Draguignan, par guillotine, de trois condamnĂ©s Ă  mort de droit commun dans la prison[26].
  • Le « train des pignes » (ligne Draguignan-Meyrargues) est supprimĂ© Ă  compter du [27].
  • Le , le prĂ©fet du Var propose sans succès de transfĂ©rer la prĂ©fecture Ă  Toulon (ce transfert aura lieu en 1974) ; le gĂ©nĂ©ral de Gaulle prononce un discours le devant 1 500 personnes[28].
  • DĂ©veloppement Ă©conomique.

Élections municipales de 1953

Antoine Favro, distillateur fabriquant notamment du pastis[29], représente la SFIO.

  • RĂ©sultats du premier tour () - les Ă©lections ont eu lieu au scrutin de liste
    • liste Marcel Meissel (PCF) :
    • liste Victor Peytral (sans Ă©tiquette) :
    • liste Bertin BousquiĂ© (SFIO) :
    • liste Pierre Verrier (sans Ă©tiquette) :
  • RĂ©sultats du second tour ()

Faits marquants et réalisations entre 1953 et 1959

  • 1954 : inauguration de la première « Foire de l'olive » dracĂ©noise[28].
  • : 80 cm de neige entraĂ®nent une catastrophe agricole : la quasi-totalitĂ© des oliviers dracĂ©nois pĂ©rissent, ce qui a pour consĂ©quence l'abandon de plusieurs oliveraies[30].
  • Accueil des rapatriĂ©s d'AlgĂ©rie ; construction de la piscine municipale A. Jany.
  • CrĂ©ation du Centre archĂ©ologique du Var par l'abbĂ© Boyer ; ce Centre est installĂ© rue FrĂ©dĂ©ric Mireur.

Élections municipales de 1959

Il s'agissait d'une élection à scrutin de liste, avec possibilité de rayer certains noms, ce qui explique qu'il n'y a pas de nombre de voix global pour la liste, mais de nombre de voix par noms présentés sur chaque liste.

  • RĂ©sultats du premier tour ()
  • RĂ©sultats du second tour ()
    • liste Datcharry (PCF) : de --- Ă  1 046 voix
    • liste Soldani / Clair (SFIO) : de 2 532 Ă  3 164 voix (E. Soldani ayant obtenu sur son nom 2 932 voix)
    • liste Girard (droite) : de --- Ă  2 663 voix

Faits marquants et réalisations entre 1959 et 1965

  • Installation des premiers feux tricolores aux principaux carrefours de la ville (dĂ©libĂ©ration du conseil municipal du ).
  • Le gĂ©nĂ©ral de Gaulle prononce un discours Ă  Draguignan en 1961[31].
  • Destruction de vieilles maisons en centre-ville et remodelage du quartier Gansard, au nord de l'Ă©glise St Michel (annĂ©es 1962-1963) [32].
  • Après l'apparition de larges fissures sur ses murs, l'Ă©glise paroissiale St Michel s'est dĂ©gradĂ©e : des travaux de restauration et de consolidation sont entrepris entre 1962 et 1966 (la voĂ»te de la nef est rabaissĂ©e, une nouvelle charpente est posĂ©e, le carrelage du sol est remplacĂ© par une chape de ciment[33].
  • DĂ©veloppement urbain de la ville ; crĂ©ation des quartiers Jean Aicard, des Collettes, des NĂ©gadis.
  • Après la construction en 1936 de la piscine d'Ă©tĂ©, est construite Ă  ses cĂ´tĂ©s la piscine d'hiver, inaugurĂ©e en [34].

Élections municipales de 1965

Il s'agissait d'une élection à scrutin de liste, avec possibilité de rayer certains noms, ce qui explique qu'il n'y a pas de nombre de voix global pour la liste, mais de nombre de voix par noms présentés sur chaque liste.

  • RĂ©sultats du premier tour () :
    • inscrits : 9 684
    • votants : 7 891 (faible taux d'abstention : 18,5 %)
    • suffrages exprimĂ©s : 7 583
    • majoritĂ© absolue : 3 792
    • liste RenĂ© Poughon et Jean Datcharry (PCF) : de --- voix Ă  852 voix
    • liste Édouard Soldani et Charles AngĂ©li (SFIO) : de 3 921 voix Ă  4 354 voix (E. Soldani a obtenu le plus grand nombre de voix, Ă  savoir 4 354)
    • liste Édouard Clair et Angelin German (UDR) : de --- voix Ă  2 769 voix
  • RĂ©sultats du second tour () : pas de second tour

Élections municipales de 1971

Il s'agissait d'une élection à scrutin de liste, avec possibilité de rayer certains noms, ce qui explique qu'il n'y a pas de nombre de voix global pour la liste, mais de nombre de voix par noms présentés sur chaque liste.

  • RĂ©sultats du premier tour () :
    • inscrits : 11 662
    • suffrages exprimĂ©s : 7 707
    • liste menĂ©e par Daniel Collange (PCF) : de 1 711 Ă  1 982 voix
    • liste prĂ©sentĂ©e par Édouard Soldani et AndrĂ© Gayrard (PS) : de 5 855 voix Ă  6 204 voix (E. Soldani a obtenu 6 181 voix ; la moyenne de liste est de 6 101 voix, soit 79,16 % des suffrages exprimĂ©s)
    • liste conduite par M. Charrot (UDR) : de 2 806 Ă  2 967 voix

Il convient de noter que Max Piselli, alors âgé de 32 ans, est élu conseiller municipal à la suite de cette élection.

  • RĂ©sultats du second tour () : pas de second tour

Faits marquants et réalisations entre 1971 et 1977

  • Fermeture du théâtre municipal avant sa reconstruction (1971-1974) : seule la façade principale est sauvergardĂ©e et tĂ©moigne de l'ancienne allure du bâtiment dont les plans et les dĂ©cors avaient Ă©tĂ© crĂ©Ă©s par Esprit Lantoin. Le nouveau théâtre sera inaugurĂ© en 1974 par Alain Poher, prĂ©sident du SĂ©nat[35].
  • CrĂ©ation de la zone d'activitĂ© Saint Hermentaire.
  • Construction du bâtiment des archives dĂ©partementales (1972), haut de 45 mètres[36].
  • Draguignan devient sous-prĂ©fecture par arrĂŞtĂ© du Premier ministre Jacques Chirac (1974). Cette dĂ©cision provoque de graves affrontements en ville au cours de l’automne 1974.
  • Inauguration de la Maison des jeunes et des sports (MJS) sur l'ancienne Place de la Victoire, situĂ©e Ă  proximitĂ© de la gare, en 1975.
  • Implantation de l'École d'artillerie (1976).
  • Pluies diluviennes en [37].

Élections municipales de 1977

Il s'agissait d'une élection à scrutin de liste, avec possibilité de rayer certains noms, ce qui explique qu'il n'y a pas de nombre de voix global pour la liste, mais de nombre de voix par noms présentés sur chaque liste.

  • RĂ©sultats du premier tour ()
    • inscrits : 14 230
    • votants : 11 489
    • suffrages exprimĂ©s : 11 036
    • liste menĂ©e par Élie Lacapère (PCF) : de --- Ă  1 943 voix (environ 17 % des voix)
    • liste proposĂ©e par Edouard Soldani (PS) : de 6 108 voix (Marcel Meiffret) Ă  6 415 voix (Dr Delpui), Ă©tant prĂ©cisĂ© qu'E. Soldani obtient 6 226 voix (environ 56 % des voix)
    • liste prĂ©sentĂ©e par Joseph ArnĂ©odo (UDR) : de --- Ă  2 867 voix (environ 27 % des voix)
  • RĂ©sultats du second tour () : pas de second tour

On peut observer qu'à la suite de cette élection, Max Piselli devient cinquième adjoint au maire, chargé du commerce, de l'artisanat et du tourisme[38].

Faits marquants et réalisations entre 1977 et 1983

  • 1981: fermeture de la ligne ferroviaire Les ARCS/Draguignan
  • Inauguration en 1980 du Centre hospitalier de la dracĂ©nie, situĂ© route de Montferrat.
  • Inauguration le de l'Ă©tablissement rĂ©gional du matĂ©riel, annexe de l'ERM de Toulon, installĂ© dans la zone industrielle Saint Hermentaire[39].

Élections municipales de 1983

  • Modification de la sociologie dracĂ©noise et nouvelle donne politique
    • L'Ecole de l'artillerie ouvre ses portes en 1976 ; elle fait venir Ă  Draguignan de nombreux militaires qui votent traditionnellement Ă  droite ;
    • Les nombreux rapatriĂ©s ou retraitĂ©s qui se sont installĂ©s Ă  Draguignan dans les annĂ©es 1970 votent aussi Ă  droite dans leur majoritĂ© ;
    • Deux ans après l'Ă©lection de François Mitterrand Ă  la prĂ©sidence de la RĂ©publique, le parti socialiste est critiquĂ© et contestĂ© : Ă  gauche par le parti communiste, qui lui reproche d'ĂŞtre « trop bourgeois », par la droite qui profite de la crise Ă©conomique et de l'Ă©chec du plan de relance de 1981 ainsi que du plan de rigueur[40] de ;
    • Les cantonales de sont « mauvaises » pour la gauche[41].
  • RĂ©sultats du premier tour ()
    • inscrits : 17 250
    • suffrages exprimĂ©s : 14 267
    • liste prĂ©sentĂ©e par Jean-Pierre Nardini (PCF) : 1 185 voix (8,30 %)
    • liste proposĂ©e par Edouard Soldani (PS) : 6 389 voix (44,78 %)
    • liste menĂ©e par Jean-Paul Claustres (UDF-RPR) : 6 693 voix (46,91 %)
  • RĂ©sultats du second tour ()
    • inscrits : 17 257
    • suffrages exprimĂ©s : 14 963
    • liste Soldani-Nardini : 7 549 voix (50,45 %)
    • liste Claustres : 7 414 voix (49,54 %)

(Soupçons de fraude électorale).

Jean-Paul Claustres (RPR) : maire de 1984 Ă  1986

Les élections ont lieu dans une ambiance tendue et « électrique », après l'annulation le par le Conseil d'État du scrutin de 1983 pour cause de fraude électorale.

Élections municipales de 1984

  • RĂ©sultats du premier tour ()
    • inscrits : 17 722
    • suffrages exprimĂ©s : 14 630
    • liste d'union de la gauche menĂ©e par Édouard Soldani (PS-PCF) : 7 070 voix (48,32 %)
    • liste d'union de la droite proposĂ©e par Jean-Paul Claustres (UDF-RPR) : 6 678 voix (45,64 %)
    • liste d'extrĂŞme-droite prĂ©sentĂ©e par Guy Duval (FN) : 730 voix (4,98 %)
    • liste d'extrĂŞme-droite prĂ©sentĂ©e par Francis Bonnet (PFN) : 152 voix(1,03 %)
  • Entre les deux tours, le , une tentative d'attentat est perpĂ©trĂ©e contre Édouard Soldani [42].
  • RĂ©sultats du second tour () :
    • inscrits : 17 714
    • suffrages exprimĂ©s : 15 332
    • liste Claustres : 7 824 voix (51,03 %)
    • liste Soldani : 7 508 voix (48,97 %).

Le « basculement à droite » de Draguignan se joue donc sur 316 voix d'écart, soit 1,78 % des inscrits.

Faits marquants et réalisations entre 1984 et 1986

  • L'inauguration du musĂ©e des arts et traditions populaires[43].
  • Ă€ la suite de dissensions entre les membres du conseil municipal, ce dernier est dissous par le conseil des ministres. De nouvelles Ă©lections sont organisĂ©es en , un peu plus de deux ans et demi après la victoire historique de Jean-Paul Claustres.

Élections municipales de 1986

Les élections sont tendues : « l'après Soldani » et « l'après Claustres » aiguisent les appétits...

  • RĂ©sultats du premier tour ()
    • inscrits : 18 969
    • suffrages exprimĂ©s : 12 574
    • liste menĂ©e par Jean-Pierre Nardini (PCF) : 1 058 voix (8,41 %)
    • liste conduite par LĂ©opold Basilio (PS dissident, soutenu par É. Soldani) : 1 704 voix (13,55 %)
    • liste proposĂ©e par GĂ©rard Sabater (PS officiel) : 3 013 voix (23,96 %)
    • liste prĂ©sentĂ©e par Jacques Lenoir (sans Ă©tiquette) : 592 voix (4,71 %)
    • liste de rassemblement d'Angelin German (divers droite) : 2 100 voix (16,70 %)
    • liste Ă©tablie par Max Piselli (UDF-RPR) : 3 024 voix (24,05 %)
    • liste menĂ©e par Robert Lalanne (FN) : 1 083 voix (8,61 %)
  • RĂ©sultats du second tour ()
    • inscrits : 18 969
    • votants : 13 467
    • suffrages exprimĂ©s : 12 695
    • liste Basilio : 1 419 voix (11,18 %)
    • liste Sabater : 5 205 voix (41,00 %)
    • liste Piselli : 6 071 voix (47,82 %)

On note que les deux listes de gauche totalisent 6 624 voix contre 6 071 voix pour M. Piselli. Si elles avaient réussi à trouver un compromis, elles auraient remporté la mairie.

C'est à la suite de cette élection qu'Olivier Audibert[44] est devenu pour la première fois conseiller municipal, à l'âge de 26 ans.

Faits marquants et réalisations entre 1986 et 1989

  • L'action principale de l'Ă©quipe Piselli a consistĂ© Ă  augmenter les impĂ´ts pour dĂ©sendetter la ville, Ă  solliciter des rĂ©Ă©chelonnements de dette auprès des Ă©tablissements financiers crĂ©diteurs et Ă  emprunter auprès de la Caisse des dĂ©pĂ´ts et consignations.
  • Inauguration de l'Ă©glise de la Sainte Famille, d'architecture contemporaine, au quartier des Collettes (1989) [45].

Élections municipales de 1989

  • RĂ©sultats du premier tour ()
    • inscrits : 18 812
    • suffrages exprimĂ©s : 12 723
    • liste proposĂ©e par Jean-Pierre Fabre et LĂ©opold Basilio (PS dissident) : 1 939 voix (15,24 %)
    • liste d'union PS-PCF menĂ©e par Christian Martin : 2 652 voix (20,84 %)
    • liste d'union RPR-UDF conduite par Max Piselli : 6 606 voix (51,92 %)
    • liste prĂ©sentĂ©e par Robert Lalanne (FN) : 1 526 voix (11,99 %)

On note que sur une population Ă©lectorale qui ne varie quasiment pas entre 1986 et 1989, le FN passe de 1 083 voix Ă  1 526 voix, soit une progression de 40 % en trois ans.

  • RĂ©sultats du second tour () : pas de second tour

Faits marquants et réalisations entre 1989 et 1995

  • Le centre hospitalier de la dracĂ©nie est Ă©quipĂ© d'un scanner (1991) [46].

Élections municipales de 1995

  • RĂ©sultats du premier tour ()
    • inscrits : 20 947
    • suffrages exprimĂ©s : 13 909
    • liste conduite par Marie Cauty (PCF) : 495 voix (3,55 %)
    • liste menĂ©e par Christian Martin (PS) : 4 864 voix (34,97 %)
    • liste proposĂ©e par Jean-Bernard Miglioli (sans Ă©tiquette) : 927 voix (6,66 %)
    • liste Ă©tablie par Jean-Marie Monzat (divers droite) : 1 112 voix (7,99 %)
    • liste conduite par Max Piselli (UDF-RPR) : 4 842 voix (34,81 %)
    • liste prĂ©sentĂ©e par Robert Lalanne (FN): 1 669 voix (11,99 %)[47]
  • RĂ©sultats du second tour ()
    • inscrits : 21 004
    • suffrages exprimĂ©s : 15 222
    • liste Martin (PS) : 7 608 voix (49,98 %)
    • liste Piselli (UDF-RPR) : 6 154 voix (40,43 %)
    • liste Lalanne (FN): 1 460 voix (9,59 %)

Si le Front national n'avait pas constitué de liste, la gauche et la droite auraient été au coude-à-coude.

Faits marquants et réalisations entre 1995 et 2001

Les principales réalisations de Christian Martin et de son équipe sont :

  • la rĂ©alisation de la mairie annexe sur l'ancien site de l'hĂ´tel des impĂ´ts ; cette mairie annexe est appelĂ©e Centre Joseph Collomp ;
  • la rĂ©novation du centre ancien : rĂ©novation de la place du marchĂ© (talus dallĂ© et crĂ©ation des halles), de la place aux herbes et de la rue de l'Observance ;
  • la crĂ©ation d'un nouveau cimetière, dĂ©nommĂ© « cimetière paysager » ;
  • la ville est traversĂ©e par le Tour de France en 2000 ;
  • l'Ă©dification d'un Office du tourisme devant les jardins de la MJS ;
  • la crĂ©ation de la Mission locale d'insertion des jeunes ;
  • l'Ă©dification de plusieurs immeubles au Quartier de l'Esplanade, près de la gare routière, et l'amĂ©nagement de cette zone d'habitation ;
  • le lancement de la CommunautĂ© d'agglomĂ©ration dracĂ©noise fin 2000.

Élections municipales de 2001

  • RĂ©sultats du premier tour ()
    • liste proposĂ©e par Christian Martin (PS) :
    • liste menĂ©e par Max Piselli (divers droite) :
    • liste conduite par Olivier Audibert-Troin (RPR-UDF) :
    • liste prĂ©sentĂ©e par Robert Lalanne (FN) :
  • RĂ©sultats du second tour ()

Les listes Piselli et Audibert-Troin fusionnent, et l'emportent au second tour .

Élections municipales de 2008

  • Les listes en prĂ©sence :
    • Le , Max Piselli prĂ©sente sa liste[48].
    • Le , c'est au tour de Jean-Pierre Portheret (qui avait Ă©vincĂ© son concurrent Richard Belkadi[49]), au nom du Modem, de prĂ©senter sa liste[50].
    • Le , Christian Martin prĂ©sente sa liste aux Ă©lecteurs[51].
    • GĂ©rald Pultrini prĂ©sente ensuite sa liste, qu'il qualifie de « large rassemblement ».
    • Christophe Terras prĂ©sente enfin une liste alternative de gauche, qui fera campagne principalement sur les thèmes de l'Ă©cologie, de la solidaritĂ©, de la dĂ©mocratie et de la laĂŻcitĂ©.
  • RĂ©sultats du premier tour ()

Le premier tour est considéré comme « imprévisible » : qui, de la gauche ou de la droite, aura l'avantage en voix ? quel sera le score de Gérald Pultrini ? le Modem sera-t-il un gêneur politique avec lequel il faudra composer ?

Le jour du scrutin, le taux de participation est moyen : 64,5 % (abstention de 35,5 %).

Si les rĂ©sultats sont dĂ©cevants pour le Modem qui, avec 532 voix (3,35 % des suffrages exprimĂ©s), ne peut pas se maintenir au second tour ni fusionner avec une autre liste, et honorables pour la liste Terras (825 voix soit 5,19 % des suffrages exprimĂ©s), ils sont corrects pour la liste Pultrini qui fait une percĂ©e inattendue, avec 3 256 voix (20,49 % des suffrages exprimĂ©s) [52].

La liste Piselli-Audibert, pour sa part, obtient 5 943 voix (37,40 % des suffrages exprimĂ©s), devançant la liste Martin-Pozzana qui obtient 5 335 voix (33,57 % des suffrages exprimĂ©s).

MM. Piselli et Pultrini n'étant pas parvenus à un accord de fusion dans l'entre-deux-tours, ils décident de présenter chacun leur liste[53].

  • RĂ©sultats du second tour () [54] :
    • inscrits :
    • suffrages exprimĂ©s :
    • liste Piselli : --- voix (44,13 %) ; elle obtient 29 sièges au conseil municipal
    • liste Martin : --- voix (42,22 %) ; elle obtient 8 sièges au conseil municipal
    • liste Pultrini : --- voix (13,65 %) ; elle obtient 2 sièges au conseil municipal

Faits marquants et réalisations entre 2008 et 2014

  • RĂ©novation du centre-ville par la sociĂ©tĂ© d'Ă©conomie mixte de la communautĂ© d'agglomĂ©ration
  • RĂ©novation du quartier Chabran par la communautĂ© d'agglomĂ©ration
  • ArrivĂ©e de l'École de l'infanterie

Élections municipales de 2014

RĂ©sultats de l'Ă©lection municipale des 23 et [55]
Tête de liste Liste Premier tour Second tour Sièges
Voix % Voix % CM CC
Olivier Audibert-troin UMP-UDI 5 685 33,88 6 356 36,30 7 4
Richard Strambio DVD 4 987 29,72 8 395 47,95 29 16
ValĂ©ria Vecchio FN 3 809 22,70 2 755 15,73 3 1
Patrick Seror PS-PCF-EELV 1 442 8,59
Patrice Decorte FG 614 3,65
Abdelkader Bouzaboune DVG 239 1,42
Inscrits 25 362 100,00 25 362 100,00
Abstentions 8 257 32,56 7 394 29,15
Votants 17 105 67,44 17 968 70,85
Blancs et nuls 329 1,92 462 2,57
ExprimĂ©s 16 776 98,08 17 506 97,43

Premiers adjoints des maires de 1945 Ă  aujourd'hui

  • Bertin BousquiĂ© (1945-1953) :
    • Édouard Clair (1947-1953)
  • Antoine Favro (1953-1959) :
    • Édouard Clair (1953-1959)
  • Édouard Soldani (1959-1984) :
    • Édouard Clair (1959-1965)
    • AndrĂ© Gayrard (1971-1983)
    • François Rhodez (1983-1984)
  • Jean-Paul Claustres (1984-1986) :
    • Jean-Louis Hermet (1984-1986)
  • Max Piselli (1986-1995) :
    • Pierre Multon (1986-1989)
    • Gilbert Alenda (1989-1995)
  • Christian Martin (1995-2001) :
    • Guy Angeli (1995-2001)
  • Max Piselli (2001-2014) :
    • Olivier Audibert-Troin (2001-2014)
  • Richard Strambio (2014-....) :
    • Christine PrĂ©moselli (2014-....)


Compléments

Sources

  • « MĂ©moire en images : Draguignan », tome 2, Charles Clairici et Carine Leiser, Ă©ditions Alan Sutton, 2010, (ISBN 978-2-8138-0266-8).
  • « C'Ă©tait notre Draguignan (1925-1955) », Georges Gayol, 2000, (ISSN 0153-937X).

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 291, 2000, (ISSN 0153-937X)
  2. Voir article détaillé
  3. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 101, 2000, (ISSN 0153-937X).
  4. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 91, 2000, (ISSN 0153-937X).
  5. Cf « Le petit dracénois » du 8 mai 1892.
  6. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 136, 2000, (ISSN 0153-937X).
  7. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 102, 2000, (ISSN 0153-937X).
  8. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 15 et 16, 2000, (ISSN 0153-937X). Dès 1908, un chercheur avait démontré que la si le taux de mortalité était de 1.90 % en France, il était de 2,84 % à Draguignan. Le 28.10.1910, les ponts et chaussées soumettaient un projet au conseil municipal ; le 26 octobre 1912, le plan définitif était approuvé.
  9. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 41, 2000, (ISSN 0153-937X).
  10. Cf. «Le Petit Var» du 8 décembre 1919.
  11. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 17, 2000, (ISSN 0153-937X).
  12. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 128, 2000, (ISSN 0153-937X).
  13. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 18, 2000, (ISSN 0153-937X).
  14. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 26, 2000, (ISSN 0153-937X).
  15. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 22, 2000, (ISSN 0153-937X).
  16. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 30-31, 2000, (ISSN 0153-937X).
  17. « Mémoire en images : Draguignan », tome 2, Charles Clairici et Carine Leiser, éditions Alan Sutton, 2010, p. 70.
  18. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 30, 2000, (ISSN 0153-937X).
  19. Né en 1887, décédé en 1966.
  20. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 42, 2000, (ISSN 0153-937X).
  21. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 138-139, 2000, (ISSN 0153-937X).
  22. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 101 et 176, 2000, (ISSN 0153-937X).
  23. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 190-191, 2000, (ISSN 0153-937X).
  24. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 43, 2000, (ISSN 0153-937X)
  25. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 15, 2000, (ISSN 0153-937X). Il y avait jusque-là quatre octrois : un à la place du Dragon, un au champ de mars (devenu MJS), un au bas des allées d'Azémar, un près du cimetière.
  26. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 33, 2000, (ISSN 0153-937X).
  27. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 164-165, 2000, (ISSN 0153-937X).
  28. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 34, 2000, (ISSN 0153-937X).
  29. « Le pastis Favro, le pastis sans défaut », disait la publicité. Cf. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 119, 2000, (ISSN 0153-937X).
  30. « Mémoire en images : Draguignan », tome 2, Charles Clairici et Carine Leiser, éditions Alan Sutton, 2010, p. 46.
  31. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 81, 2000, (ISSN 0153-937X).
  32. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 303, 2000, (ISSN 0153-937X).
  33. « Mémoire en images : Draguignan », tome 2, Charles Clairici et Carine Leiser, éditions Alan Sutton, 2010, p. 30 à 33.
  34. « Mémoire en images : Draguignan », tome 2, Charles Clairici et Carine Leiser, éditions Alan Sutton, 2010, p. 70
  35. Voir « MĂ©moire en images : Draguignan Â», tome 2, Ă©ditions Alan Sutton, 2010, (ISBN 978-2-8138-0266-8), p. 11.
  36. Voir « Mémoire en images : Draguignan », tome 2, éditions Alan Sutton, 2010, (ISBN 978-2-8138-0266-8), p. 12.
  37. « Mémoire en images : Draguignan », tome 2, Charles Clairici et Carine Leiser, éditions Alan Sutton, 2010, p. 59.
  38. Voir Nice matin, numéro du 16 avril 1977.
  39. « Mémoire en images : Draguignan », tome 2, Charles Clairici et Carine Leiser, éditions Alan Sutton, 2010, p. 41.
  40. Voir 1982 en France.
  41. Voir Élections cantonales françaises de 1982.
  42. Article dans Nice matin, numéro du 22 février 1984 page 10.
  43. « Mémoire en images : Draguignan », tome 2, Charles Clairici et Carine Leiser, éditions Alan Sutton, 2010, p. 126.
  44. À cette date, puis aux élections de 1995, le nom figurant sur les bulletins de vote était « Olivier Audibert » et non pas « Audibert-Troin ». Ce patronyme fait son apparition en 2001.
  45. « Mémoire en images : Draguignan », tome 2, Charles Clairici et Carine Leiser, éditions Alan Sutton, 2010, p. 35
  46. « Mémoire en images : Draguignan », tome 2, Charles Clairici et Carine Leiser, éditions Alan Sutton, 2010, p. 63.
  47. On note que le FN obtient le même pourcentage de voix (à deux décimales) qu'au premier tour de 1989.
  48. Voir article de Var matin.
  49. Voir article de Var matin.
  50. Voir article de Var matin.
  51. Voir article de Var matin.
  52. Voir article de Var matin (résultats premier tour).
  53. Voir article de Var matin..
  54. Voir article de Var matin (second tour).
  55. RĂ©sultats officiels pour la commune de Draguignan
  56. L'article Vie politique à Draguignan concerne les résultats des élections politiques (élections présidentielles, législatives, cantonales, européennes, ainsi que les référendums.
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