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Vardan II Mamikonian

Vardan II Mamikonian ou Vartan II Mamigonian (en arménien Վարդան Բ Մամիկոնյան), dit aussi saint Vardan, (mort en 451) est un chef militaire arménien. Ce stratège, révéré par son courage, est l'un des plus grands chefs militaires et spirituels de l'Arménie ancienne.

Vardan II Mamikonian
Biographie
Naissance
Décès

Avarair (d)
Nom dans la langue maternelle
Վարդան Մամիկոնյան
Activité
Famille
Père
Mère
Sahakanoysh (d)
Fratrie
Hamazaspian Mamikonian (d)
Hmayeak Mamikonian
Conjoint
Doustr (d)
Enfants
Vardanouš Mamikonian (d)
Chouchanik Mamikonian
Autres informations
Étape de canonisation
Grade militaire
Conflit
Maître
Vue de la sépulture.

Biographie

Héritier des princes Mamikonian, il est le fils de Hamazasp Mamikonian et de Sahakanoush, fille de saint Sahak le Grand et descendante des rois arsacides.

Il devient sparapet en 432 et est convoqué par les Perses à Ctésiphon, où il est forcé de se convertir au zoroastrisme. À son retour en 450, Vardan reprend sa religion chrétienne et organise un mouvement de révolte en Arménie contre les Sassanides. Il périt lors de la bataille d'Avarayr, et devient ainsi par sa farouche résistance, l'une des figures les plus éminentes du monde arménien.

Son secrétaire personnel Yéghichê a écrit l'Histoire de Vardan et de la guerre arménienne. Une statue équestre de saint Vardan s'élève à Erevan.

Postérité

Statue équestre de Vardan, monument des Vardanants par Artush Papoyan, Gyumri.

Selon Cyrille Toumanoff, Vardan est le père de[1] :

Ce Magnus est mentionné par une source tardive, la Chronique de Michel le Syrien (XIIIe siècle) qui précise qu'il gouverna l'Arménie pendant 20 ans. L'absence d'une telle mention dans les chroniques arméniennes contemporaines en démontre l'improbabilité, et Magnus est considéré comme un doublon de son cousin Vahan le Grand (lat. : Magnus) qui fut effectivement marzpan d'Arménie de 485 à 505. Cyrille Toumanoff considère que Magnus a pu malgré tout réellement exister, étant mort jeune, tandis que Christian Settipani ne le retient pas dans ses reconstitutions[2].

Christian Settipani ne mentionne que deux filles :

  • Vardanouxt[3] ou Šoušan, mariée à Varsken, pitiaxaš de Gogarène[4] ;
  • Vardanouš[3] ou Vardanoyš, mariée à Aršavir Kamsarakan[5].

Notes et références

  1. Toumanoff 1990, p. 330-331.
  2. Settipani 1991, p. 39.
  3. Settipani 2006, p. 132.
  4. Settipani 2006, p. 387 et 535.
  5. Settipani 2006, p. 372.

Voir aussi

Bibliographie

  • Cyrille Toumanoff, Les dynasties de la Caucasie chrétienne de l'Antiquité jusqu'au XIXe siècle : Tables généalogiques et chronologiques, Rome, .
  • Christian Settipani, Nos ancêtres de l'Antiquité : étude des possibilités de liens généalogiques entre les familles de l'Antiquité et celles du haut Moyen-Âge européen, Paris, Christian, , 263 p. (ISBN 2864960508).
  • Christian Settipani, Continuité des élites à Byzance durant les siècles obscurs. Les princes caucasiens et l'Empire du VIe au IXe siècle, Paris, de Boccard, , 634 p. [détail des éditions] (ISBN 978-2-7018-0226-8).

Articles connexes

Lien externe

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