Valorem

Jean-Yves Grandidier, président de Valorem.

Le groupe Valorem est créé en 1994[4] par Jean-Yves Grandidier et Pierre Girard[5]. D'abord un bureau d'études et développeur de projets, il décide à partir de 2007 d'exploiter une partie de ses constructions pour devenir producteur d'électricité[6]. Le premier parc ainsi exploité est inauguré en 2009 dans la Somme[6]. La même année, l'entreprise noue un partenariat avec la coopérative agricole Arterris pour étudier des projets de méthanisation impliquant ses membres[7].

En 2012, il réalise la première opération de financement ouverte aux citoyens, grâce au Crédit Coopératif, pour un parc construit à Arfons en 2009[4] - [8]. En 2017, Valorem lève 74 millions d'euros, en faisant entrer à son capital le fonds 3i Infrastructures[9], tout en gardant une majorité du capital aux mains des fondateurs, employés et leurs familles[10].

En 2018, il entre au capital de l'entreprise marocaine DLM EnR[11]. En 2019, l'entreprise achète 51% de Force Hydraulique Antillaise, qui exploite 16 centrales hydroélectriques au fil de l'eau pour 10 MW de puissance en Guadeloupe[12].

Le groupe Valorem développe, construit et exploite des centrales en énergies renouvelables : éoliennes, solaires et hydroélectriques. Avec ses filiales métiers Valrea (construction) et Valemo (exploitation maintenance), le groupe est présent sur toutes les étapes d’un projet d’EnR[3]. Valorem construit aussi une centrale solaire avec stockage d'énergie en Guadeloupe[13]. Par ailleurs, l'entreprise a des activités d'études dans le domaine des énergies marines[10]. Elle participe depuis 2019 à l'offre « Électricité Verte d'Origine Contrôlée » (EVOC), garantissant une origine renouvelable et française, commercialisée par Plüm Énergie[14].

L'entreprise emploie souvent le financement participatif pour associer les riverains à ses chantiers, notamment sur les plateformes Lendosphere[2] - [15], Solylend[16], Lumo[17], Enerfip[18] et Tudigo[19]. Elle a réalisé 24 campagnes entre 2012 et 2018, auprès de 2200 personnes, pour un total de 5,4 millions d'euros[20]. Elle est aussi la première à proposer une opération à taux bonifié pour les riverains du projet, en 2015 pour le parc éolien de Santerre[21].

Elle est basée à Bègles et emploie 270 personnes, pour exploiter 200 MW[2]. Elle dispose de plusieurs agences sur le territoire français, en métropole et outre-mer[4].