Valéry Molet
Valéry Molet, né le , est un romancier, essayiste, nouvelliste et poète français. Il est également le fondateur des Éditions Sans Escale, engagées dans l'édition d'auteurs contemporains tels qu'Anna Jouy, Maximilien Friche ou bien Mathias Lair.
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Biographie
Valéry Molet est né le à Beauvais d'une mère infirmière et d'un père fonctionnaire[1]. Il grandit dans un petit appartement de la banlieue de Meaux. Il étudie l'Histoire à l'université de la Sorbonne et est titulaire d'un DEA d'histoire contemporaine. Il est diplômé de l’Ecole nationale de la santé publique. Puis en 2002, il passe le concours de l'École Nationale d'Administration, dont il sort diplômé en 2004 dans la promotion Senghor[2] qui est également la promotion d’Emmanuel Macron[3]. Il est ensuite conseiller à la Chambre régionale des comptes de Champagne-Ardenne, puis directeur général des services du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis[3] et membre de la Cour de discipline budgétaire et financière[2]. En juin 2011, il devient DGS (directeur général des services) de l'université Paris-VIII Vincennes-Saint-Denis[4].
En 2017, l'auteur crée les Éditions Sans Escale et publie son premier roman La Pâture des vers aux éditions La P'tite Hélène. Le roman est une fiction autobiographique qui retrace la relation tumultueuse entre un enfant et sa mère dans une banlieue ouvrière. Le critique littéraire Gérald Rossi décrit le style de Valéry Molet comme suit : « Lorsque Valéry Molet imagine que le soleil puisse être lumineux, c'est avec beaucoup de doutes. Sans oublier au fil des pages une heureuse ironie, voire un humour pour le moins grinçant »[5].
Valéry Molet, admirateur de Pouchkine, de Céline et de Virginia Woolf[6], écrit dans la revue Livr'arbitres des articles sur la littérature, la philosophie ou encore sur le cinéma d'Andreï Zviaguintsev.
En avril 2022, il est nommé secrétaire général du Conseil économique, social et environnemental (CESE) en remplacement de Luc Machard[7].
Publications
Romans
Poésies
- Le Crématorium inutile, 2017, Éditions Ex Æquo
- Animaux vivants à l'intérieur, 2018, Éditions Nouvelle Marge
- Aucune ancre au fond de l'abîme, 2019, Éditions La P'tite Hélène
- La Séquestration du carbone, 2020, Éditions Nouvelle Marge
- Et moi je rirai de votre épouvante, 2021, Éditions Unicité[5] - [12]
- Valery Molet et Julien Farges, Fermeture ajournée des zones d’ombre — Poésie, philosophie, Editions Sans Escale, 2022, 110 p.[13]
Notes et références
- « Valéry Molet — biographie, bibliographie », sur sansescale.com (consulté le ).
- « Valéry Molet - Who's Who », sur www.whoswho.fr (consulté le )
- Valérie Le Moigne, « Littérature. L’énarque parisien inspiré par la Bretagne », sur Le Télégramme, .
- Anne Mascret, « Paris-VIII : Valéry Molet, nouveau directeur général des services », sur AEF info, (consulté le )
- Gérald Rossi, « Des lectures remue-méninges » , L'Humanité, (consulté le ).
- Richard Gaitet, « Valéry Molet : « Demain, il faudra juste se taire, un an sur deux » », sur Radio Nova, (consulté le )
- Paul Idczak, « Le Conseil économique, social et environnemental a un nouveau secrétaire général », sur Acteurs Publics, (consulté le )
- Gérald Rossi, « Roman. Les errements d’un ado perdu en pleine famille » , sur L'Humanité, (consulté le )
- Jean-Paul Gavard-Perret, « Valéry Molet écrivain (presque) réaliste », sur L'Internaute, (consulté le )
- Kateri Andami, « Au fond de la rade. Y a-t-il une vie avant la mort ? », sur Mauvaise nouvelle.fr, (consulté le )
- Gérald Rossi, « En bout de route vers le grand large » , L'Humanité,
- Maximilien Friche, « Les pieds de nez de Valéry Molet », sur Mauvaise nouvelle.fr, (consulté le )
- Jean-Paul Gavard-Perret, « Valery Molet et Julien Farges : cadavre exquis », sur L'Internaute, (consulté le )
- Gérald Rossi, « Les femmes, l’amour et le nord » , L'Humanité,
- Valérie Le Moigne, « Dénouements est le nouveau recueil de Valéry Molet, amoureux du Trégor », sur Le Télégramme, (consulté le ).
- Maximilien Friche, « Valéry Molet dénoue son nœud de pendu », sur Mauvaise nouvelle.fr, (consulté le )
- David L'Epée, « Fatal éternel féminin », Revue Éléments, no 188,‎ , p. 22
- Jean-Paul Gavard-Perret, « Valery Molet : portrait caché », sur L'Internaute, (consulté le )