Valérie Garbani
Valérie Garbani, née le à Neuchâtel et originaire de Vergeletto dans le canton du Tessin, est une personnalité politique suisse, membre du parti socialiste[1].
Valérie Garbani | |
Portrait de Valérie Garbani. | |
Fonctions | |
---|---|
Conseillère communale de la ville de Neuchâtel | |
– | |
Élection | |
RĂ©Ă©lection | |
Successeur | Olivier Arni |
Conseillère nationale | |
– | |
LĂ©gislature | 46e (1999-2003) 47e (2003-2007) |
Députée au Grand Conseil du canton de Neuchâtel | |
– | |
LĂ©gislature | 1997-2001 |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Neuchâtel (Suisse) |
Origine | Vergeletto |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | PS |
Profession | Avocate Femme politique |
Biographie
Avocate de formation, Valérie Garbani a été secrétaire générale de ASLOCA romande jusqu'en . La même année, elle est élue conseillère communale de la ville de Neuchâtel et entre en fonction le . Elle est également élue au Conseil national et y siège du au . Elle perd son siège lors des élections de 2007. Elle a été réélue à l'exécutif communal le et continue d'assumer la direction de l'environnement, des transports et du développement durable.
Présidente du Conseil communal pour la période administrative 2007-2008, elle doit cesser d'occuper ses fonctions de présidente de la ville de Neuchâtel dès le pour des raisons de santé[2]. Le , elle est condamnée à 30 jours-amende à 150 francs avec sursis de deux ans et 800 francs d'amende pour insultes et menaces contre deux agents de police[3].
Le , elle annonce sa démission du conseil communal pour la fin du mois de septembre, à la suite de son interpellation par la police la veille après un nouvel esclandre dans une boîte de nuit de Neuchâtel[4] - [5].
Le , son procès concernant ces faits s'ouvre à Neuchâtel. Le procureur réclame 240 heures de travaux d'utilité publique à son encontre[6]. Elle est finalement condamnée le à 60 heures de travaux d'intérêt général, ainsi qu'à une indemnité de dépens de 300 francs en faveur du plaignant[7].
Le , la presse annonce que Valérie Garbani a été engagée à partir du par la commune de Genève comme juriste de la Gérance immobilière municipale[8]. La conseillère administrative Sandrine Salerno, responsable du Département des finances et du logement et également socialiste, dénie publiquement toute complaisance partisane dans la décision d'engagement[9] - [10] - [11].
Notes et références
- « Biographie de Valérie Garbani », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- « Suisse : la présidente de la ville de Neuchâtel dans la tourmente. », sur Wikinews
- « Valérie Garbani condamnée pour insultes et menaces », sur edicom.ch (consulté le )
- « Valérie Garbani quitte sa fonction de municipale », sur rsr.ch (consulté le )
- Article de 20minutes.ch
- Site Web du Temps, consulté le 25 septembre 2009
- « 60 heures de travail d’intérêt général pour Valérie Garbani », 24 Heures,‎ (lire en ligne)
- « Suisse : Ville de Genève embauche Valérie Garbani. », sur Tribune de Genève
- TSR Info, 7 octobre 2009
- Tribune de Genève du 8 octobre 2009
- Arcinfo.ch