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VĂ©ronique Sousset

Véronique Sousset, née le à Quimper, est une directrice des services pénitentiaires française. Elle est également l'auteure de deux ouvrages sur sa vie professionnelle.

VĂ©ronique Sousset
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Autres informations
Distinction
Ĺ’uvres principales
Défense légitime (2017)

Biographie

Titulaire d'un diplĂ´me d'Ă©tudes approfondies en droit pĂ©nal et sciences criminelles obtenu Ă  l'universitĂ© de Bordeaux en 1996, VĂ©ronique Sousset entre Ă  l'École nationale d'administration pĂ©nitentiaire après avoir Ă©tĂ© reçue première au concours d'entrĂ©e des directeurs des services pĂ©nitentiaires en 2000[1]. Elle y poursuit une formation de deux ans avant de rejoindre sa première affectation au centre pĂ©nitentiaire de Caen[2]. Elle officie un temps Ă  Brest avant de rejoindre en 2006 la direction interrĂ©gionale des services pĂ©nitentiaires de Rennes[3].

En 2008, après neuf annĂ©es de service, elle se met en disponibilitĂ© pour exercer le mĂ©tier d’avocate. Ă€ la suite de neuf mois de prĂ©paration, elle prĂŞte serment et s'engage dans le droit pĂ©nal. Elle exerce sa nouvelle activitĂ© Ă  Morlaix puis au Mans mais ne parvient pas Ă  s'associer Ă  un cabinet pĂ©naliste[4]. En , elle est l'une des avocats commis d'office d'Éric Sabatier. Le prĂ©venu est condamnĂ© avec son ex-Ă©pouse Ă  30 ans de rĂ©clusion pour avoir torturĂ© Ă  mort leur fillette de 8 ans[5]. VĂ©ronique Sousset se confie sur cette expĂ©rience dans un premier ouvrage, DĂ©fense lĂ©gitime, publiĂ© en fĂ©vrier 2017 aux Ă©ditions du Rouergue[6]. L’affaire relatĂ©e est la mĂŞme que celle dont s’est inspirĂ© Alexandre Seurat pour son roman La Maladroite Ă©ditĂ© en 2015[7].

En 2012, elle rĂ©intègre le ministère de la Justice et prend le poste de directrice-adjointe du quartiercentre de dĂ©tention du centre pĂ©nitentiaire de Nantes[8] avant une nouvelle prise de fonctions comme cheffe d'Ă©tablissement de la maison centrale de Saint-Maur, en rĂ©gion Centre-Val de Loire dès novembre 2016[3], avant de partir, en , comme directrice de cabinet du directeur de l'Administration pĂ©nitentiaire[9]. En , elle est nommĂ©e cheffe d'Ă©tablissement du centre pĂ©nitentiaire pour femmes de Rennes. Le , elle est nommĂ©e au grade de chevalier de l'Ordre national du MĂ©rite. En 2023, elle quitte ses fonctions de cheffe d'Ă©tablissement du centre pĂ©nitentiaire pour femmes de Rennes pour ĂŞtre nommĂ©e adjointe au directeur interrĂ©gional des services pĂ©nitentiaires de Strasbourg[10].

Publications

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

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