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Université du Reich de Strasbourg

Reichsuniversität Straßburg

Reichsuniversität Straßburg
Histoire
Fondation
Dissolution
Statut
Type
université nationale-socialiste
Recteur
Karl Schmidt
Chiffres-clés
Étudiants
3 824 (1944-1945)
Enseignants
42 (1944-1945)
Localisation
Pays
Localisation

L’université du Reich de Strasbourg[1] - [2] - [3] (en allemand : Reichsuniversität Straßburg ou Strassburg, parfois abrégée RUS[4] - [5] ou simplement désignée « Reichsuniversität »), est une institution créée par le régime nazi à la suite de l’annexion de facto de l’Alsace par le Reich allemand pour remplacer les services de l’université de Strasbourg repliés à Clermont-Ferrand depuis le début de la Seconde Guerre mondiale.

Inaugurée le [6], la nouvelle université est gérée par le parti national-socialiste qui met en œuvre la « germanisation » et la « nazification » du savoir scientifique. Dotée de moyens financiers importants dans l’optique de « détrôner la Sorbonne »[7], elle accueille des savants venus de toute l’Allemagne comme le physicien Carl Friedrich von Weizsäcker contribuant aux recherches sur l’armement nucléaire.

La RUS compte également des membres de la SS parmi ses effectifs, notamment l'anatomiste August Hirt. Ses recherches pseudo-scientifiques en anthropologie raciale le mènent à des expériences sur des cobayes humains issus du camp de concentration de Struthof-Natzweiler afin de créer une collection de squelettes juifs. Les corps de quatre-vingt-six victimes sont ainsi retrouvés le à la suite de la libération de Strasbourg[8].

Après six semestres d’ouverture, les services de la RUS sont transférés à Tübingen par décret le pour y connaître une continuité administrative qui cesse définitivement le à l’approche des troupes alliées. Bien que repliée en Auvergne durant la guerre et non impliquée dans les crimes perpétrés par les autorités nazies, l’université de Strasbourg doit aujourd'hui composer avec cet héritage faisant l'objet d'un devoir de mémoire[9] - [10].

Origine

En 1934 la conception de Reichsuniversität prend forme en tant qu'exemple national-socialiste. Fin 1938 il est décidé d'implanter des Reichsuniversitäten en dehors du Reich, uniquement dans les territoires qui seront ultérieurement annexés, afin qu’elles amènent ses valeurs intrinsèques et qu’elles participent au rayonnement culturel, économique, et surtout politique, du Reich.
Les trois principales Reichsuniversitäten qui seront fondées (Reichsuniversität Prag, Reichsuniversität Posen et Reichsuniversität Straßburg) rempliront ce rôle, chacune en fonction de sa situation.
Si la Reichsuniversität StraĂźburg doit devenir le « rempart combattant du grand Reich allemand national-socialiste contre l'Occident Â», les deux autres, Ă  Prague et Ă  Posen, sont appelĂ©es Ă  jouer ce mĂŞme rĂ´le contre le monde slave[11].

Histoire

Dès le début de la guerre, Strasbourg alors située sur la frontière allemande est déclarée zone militaire par l'état-major français, l'université tout comme la population de la ville est alors évacuée.

Après l'armistice du 22 juin 1940, les Allemands annexèrent de facto l'Alsace-Moselle, rouvrirent l'universitĂ© de Strasbourg et enjoignirent aux professeurs et Ă©tudiants alsaciens-mosellans de rentrer immĂ©diatement. En aoĂ»t 1940, Robert Wagner, le chef de l'administration civile, lance ainsi son « opĂ©ration Alsace Â» afin de faire rentrer Ă  grands frais les Alsaciens dans leur pays ; elle dure jusqu'en avril 1941. Un certain nombre d'entre eux refusèrent toute idĂ©e de retour et rĂ©ussirent Ă  convaincre Vichy de maintenir ouverte l’universitĂ© française de Strasbourg Ă  Clermont-Ferrand. Un nouveau recteur de l'universitĂ©, Karl Schmidt, professeur d'ophtalmologie, est nommĂ© par les nazis.

Mais les nazis ne se contentent pas de rouvrir l’université telle quelle, ils décident de recréer l'université dans la continuité de la Kaiser-Wilhelm-Universität, l'ancienne université impériale allemande de Strasbourg établie de 1872 à 1918, date à laquelle elle retourna à la France.
Les personnels de l'université viendront de tout le Troisième Reich, ainsi l'université accueillera le physicien et philosophe allemand Carl Friedrich von Weizsäcker qui travaille à cette époque dans l'équipe de recherche qui essaya de développer l'arme atomique en Allemagne. Les transactions pour la nomination des différents professeurs débutent dès janvier 1941, mais le choix du collège entier d'une université est difficile et cela d'autant plus qu'il y a chevauchement de prérogatives entre Robert Wagner et Bernhard Rust, ministre des Sciences, de l'Éducation, et de la Formation populaire (conflit qui nécessitera même l'intervention d’Adolf Hitler en personne).
Les nazis vont investir massivement dans la rénovation, le remeublement, la construction, la reconstitution des bibliothèques et l'installation d'appareillages sophistiqués. En parallèle, ils récupèrent aussi, dès 1941, tous les livres et tout le matériel scientifique des différents Instituts de l'université qui ont été évacués à Clermont-Ferrand, Paris, Bordeaux, Lyon, et en Dordogne.
Le 23 novembre 1941, et cela bien que tout ne soit pas encore au point (certains cours de la faculté des Sciences et les cours de sciences fondamentales de la faculté de médecine ne pourront pas avoir lieu à la rentrée faute d'avoir terminé les aménagements des locaux), a lieu l'inauguration de la « Reichsuniversität Straßburg ».
Le nouveau corps professoral prend forme et tous doivent signer leur allégeance politique, ainsi pour la faculté de médecine on peut constater que 100 % de ses professeurs sont membres du NSDAP et que même 25 % sont membres des SA et 21 % des SS (comme les professeurs August Hirt, Otto Bickenbach et Eugen Haagen), des pourcentages très nettement supérieurs à la moyenne de la population médicale allemande.

MĂ©morial des victimes des recherches racistes d'August Hirt Ă  l'Institut d'anatomie de Strasbourg

L'université allemande fut le théâtre des recherches pseudo-scientifiques et antisémites du médecin allemand, membre des SS et de l'Institut d'anthropologie raciale Ahnenerbe August Hirt. Celui-ci entre en poste aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg, plus précisément à l'Institut d'anatomie normale. C'est dans le cadre de ses études raciales, qu'il conçoit le projet d’une collection de squelettes juifs et c'est pour cette raison qu'il présente son plan de recherches au Reichsführer-SS Heinrich Himmler. Ce dernier approuve le projet, et Hirt peut commencer « ses expériences médicales ». C'est à ce stade que des hommes et des femmes sont « sélectionnés » en août 1943 au camp d'Auschwitz par son assistant, l'anthropologue SS Bruno Beger, avant d'être envoyés au camp de concentration du Struthof-Natzweiler, situé non loin de Strasbourg, en Alsace. Divisés en quatre groupes, ils sont successivement gazés quelques jours après et leurs cadavres sont mis à sa disposition afin qu'il puisse séparer les têtes et étoffer sa collection de squelettes.

L'importance (militaire) de certains instituts de l'université est telle qu’ils sont évacués dès le débarquement des Alliés en Normandie en juin 1944. Ainsi l’institut de recherche de la faculté de médecine reçoit l'ordre de se replier sur Tauberbischofsheim et sur Wurtzbourg.
Étant donnĂ© la menace de l'avance des troupes alliĂ©es, en septembre 1944 le projet de collection de squelettes juifs de Hirt est abandonnĂ© et Himmler ordonne l'Ă©limination de toute trace de cette collection compromettante. Dans la deuxième semaine d'octobre 1944, le ministre de l'Éducation, Rust, ordonne l'Ă©vacuation de la "Reichsuniversität StraĂźburg". Hermann Göring, en tant que prĂ©sident du Conseil de la Recherche du Reich, ordonne quant Ă  lui l'Ă©vacuation des instituts universitaires de Strasbourg s'occupant de « travaux d'intĂ©rĂŞt de guerre Â» (ce qui concerne principalement les scientifiques de la facultĂ© des sciences). Les instituts et leur matĂ©riel (livres, registres, lampes, appareils, chaises, armoires…) sont envoyĂ©s Ă  TĂĽbingen, puis aux alentours. La "Reichsuniversität StraĂźburg" va alors fonctionner en parallèle avec l'universitĂ© de TĂĽbingen. Cependant, surpris par l'avancĂ©e des troupes de la 2e division blindĂ©e (2e DB) du gĂ©nĂ©ral Leclerc, une partie du personnel, principalement ceux des facultĂ©s de mĂ©decine, de droit et de philosophie Ă  qui le Gauleiter avait ordonnĂ© de rester Ă  Strasbourg, va ĂŞtre fait prisonnier lors de l'entrĂ©e des troupes alliĂ©es dans la ville, le .
Par décret du 18 décembre 1944, le siège de la Reichsuniversität Straßburg est transféré à Tübingen. Mais du fait qu'une grande partie de ses enseignants et de ses étudiants a été rappelée sous l'uniforme, elle n'est plus très active.

Le 9 avril 1945, la Reichsuniversität Straßburg à Tübingen cesse définitivement toute activité et dix jours plus tard la ville est occupée par les troupes alliés.

On découvrira plus tard les restes de quatre-vingt-six cadavres, ayant servi aux « expériences » de Hirt. Ils seront inhumés le 23 octobre 1945 dans le cimetière municipal de Strasbourg-Robertsau avant d'être transférés en 1951, dans le cimetière israélite de Cronenbourg.

Commission d'enquĂŞte historique

Sur la proposition des présidents de l’Université de Strasbourg Alain Beretz puis de Michel Deneken, l’Université de Strasbourg forme en 2016 une Commission historique, internationale et indépendante, ayant pour mission d’éclairer l’histoire de la Reichsuniversität Straßburg entre 1941 et 1944. Les résultats des travaux de recherche de la Commission historique sous la présidence de Paul Wendling de Oxford Brookes University et de Florian Schmaltz du Max Planck Institut für Wissenschaftsgeschichte de Berlin ont été rendus public le 3 mai 2022 : Rapport final de la Commission historique pour l’histoire de la faculté de médecine de la Reichsuniversität Straßburg 2017-2022.

Un wiki éditorialisé est créé pour l’histoire de la Faculté de médecine de la Reichsuniversität Straßburg : « Biographies autour de la Medizinische Fakultät der Reichsuniversität Straßburg 1941-1944 » .

Professeurs

À partir de l'automne 1941, soixante et onze professeurs sont envoyés de toute l'Allemagne à la Reichsuniversität Straßburg. Parmi ceux-ci voici une liste non exhaustive:

  • Ernst Anrich (de), doyen de la facultĂ© de philosophie de 1941 Ă  1942 et fondĂ© de pouvoir du "ReichsdozentenfĂĽhrer" (chef des professeurs d'universitĂ© du Reich) pour l'universitĂ© de Strasbourg.
  • Hans Bender, psychologue et mĂ©decin allemand. Il est connu pour ĂŞtre le fondateur de l'Institut fĂĽr Grenzgebiete der Psychologie und Psychohygiène (IGPP) qui est un grand centre privĂ© menant des recherches en parapsychologie
  • Otto Bickenbach, directeur (collĂ©gial) de l'Institut de Recherche de la facultĂ© de MĂ©decine, dĂ©partement MĂ©decine.
  • Georg Dahm, prorecteur, professeur de droit.
  • Wolfgang Finkelnburg, physicien
  • Rudolf Fleischmann, physicien, directeur (collĂ©gial) de l'Institut de recherche de la facultĂ© de MĂ©decine.
  • Gunther Franz, historien.
  • Eugen Haagen, directeur de l'Institut d'Hygiène de la facultĂ© de MĂ©decine.
  • August Hirt, directeur de l'Institut d'anatomie, doyen de la facultĂ© de MĂ©decine en 1945.
  • Kurt Hofmeier, mĂ©decin chef de l'hĂ´pital pĂ©diatrique.
  • Ernst Rudolf Huber, nommĂ© expert Ă  la facultĂ© de droit.
  • Georg Niemeier (de), doyen de la facultĂ© des Sciences.
  • Robert Pohl, physicien.
  • Friedrich Schaffstein (de), doyen de la facultĂ© de Droit.
  • Karl Schmidt, professeur d'ophtalmologie, nommĂ© recteur de l’universitĂ© de fin 1940 Ă  fin 1944.
  • Johannes Stein, doyen de la facultĂ© de mĂ©decine de 1941 Ă  1944, directeur de la clinique mĂ©dicale.
  • Carl Friedrich von Weizsäcker, philosophe et physicien, il fit partie de l'Ă©quipe de recherche qui a essayĂ© de dĂ©velopper l'arme atomique en Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale.

Notes et références

    Annexes

    Bibliographie

    Articles de revue
    • (de) Thomas Mohnike, « Eine im Raum verankerte Wissenschaft? Aspekte einer Geschichte der „Abteilung Germanenkunde und Skandinavistik“ der Reichsuniversität StraĂźburg », Nordeuropa-Forum, no 1,‎ , p. 63-85 (ISSN 0940-5585, lire en ligne, consultĂ© le ) ;
    • (de) Alexander Pinwinkler, « Der Arzt als „FĂĽhrer der Volksgesundheit“? Wolfgang Lehmann (1905-1980) und das Institut fĂĽr Rassenbiologie an der Reichsuniversität StraĂźburg », Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande, t. 43, no 3,‎ , p. 401-417 (ISSN 0035-0974) ;
    • (de) Angelika Uhlmann, « August Hirt und seine Mitarbeiter Kiesselbach, Wimmer und Mayer : Die Karrieren vor der Reichsuniversität StraĂźburg », Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande, t. 43, no 3,‎ , p. 333-340 (ISSN 0035-0974) ;
    • (en) RaphaĂ«l Toledano, « Anatomy in the Third Reich : The Anatomical Institute of the Reichsuniversität Strassburg and the deliveries of dead bodies », Annals of Anatomy, no 205,‎ , p. 128–144 (ISSN 1618-0402, lire en ligne, consultĂ© le ) ;
    • Marie-Pierre Aubert, « Les universitaires et Ă©tudiants strasbourgeois repliĂ©s Ă  Clermont-Ferrand entre 1939 et 1945 : un chantier de recherches ouvert », Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande, t. 43, no 3,‎ , p. 439-454 (ISSN 0035-0974) ;
    • HervĂ© Doucet, « Histoire de l’art et propagande Ă  la Reichsuniversität de Strasbourg (1941-1944) : Hubert Schradeet sa collection de plaques de projection », Source(s), no 12,‎ , p. 109-126 (ISSN 2261-8562, lire en ligne, consultĂ© le ) ;
    • Tania Elias, « La cĂ©rĂ©monie inaugurale de la Reichsuniversität de Strasbourg (1941) : l’expression du nazisme triomphant en Alsace annexĂ©e », Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande, t. 43, no 3,‎ , p. 341-361 (ISSN 0035-0974) ;
    • Catherine Maurer, « Introduction », Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande, t. 43, no 3,‎ , p. 323-331 (ISSN 0035-0974) ;
    • Monique Mombert, « Gerhard Fricke et la germanistique Ă  la Reichsuniversität de Strasbourg », Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande, t. 43, no 3,‎ , p. 383-400 (ISSN 0035-0974) ;
    • Bernadette Schnitzler, « Un enseignement entièrement au service d’une idĂ©ologie : le GroĂźseminar fĂĽr FrĂĽhgeschichte und Altertumskunde et l’archĂ©ologie Ă  la Reichsuniversität de Strasbourg (1941-1944) », Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande, t. 43, no 3,‎ , p. 363-381 (ISSN 0035-0974) ;
    • François Uberfill, « Les Reichsuniversitäten de Strasbourg et de Poznan et les rĂ©sistances universitaires, 1941-1944 », Revue d'Alsace, no 132,‎ , p. 562-564 (ISSN 2260-2941, DOI 10.4000/alsace.1371, lire en ligne, consultĂ© le ) ;
    • Françoise Willmann, « La science et sa vulgarisation Ă  travers les StraĂźburger Neueste Nachrichten (1941-1944) : l’absence de la Reichsuniversität », Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande, t. 43, no 3,‎ , p. 419-438 (ISSN 0035-0974, HAL hal-02955830, lire en ligne, consultĂ© le ).
    Monographies
    • (de) Rainer Möhler, « Litteris et Patriae : zweimal deutsche Universität StraĂźburg zwischen Wissenschaft und Germanisierung (1872–1918 und 1941–1944) », dans Armin Heinen, Dietmar HĂĽser (dir.), Tour de France : eine historische Rundreise Festschrift fĂĽr Rainer Hudemann, Stuttgart, Steiner, (ISBN 978-3-515-09234-0), p. 157–169 ;
    • (de) Rainer Möhler, Die Reichsuniversität StraĂźburg 1940-1944 : eine nationalsozialistische Musteruniversität zwischen Wissenschaft, Volkstumspolitik und Verbrechen, Stuttgart, Kohlhammer, (ISBN 978-3-17-038098-1) ;
    • (de) Herwig Schäfer, Juristische Lehre und Forschung an der Reichsuniversität StraĂźburg 1941–1944, TĂĽbingen, Mohr Siebeck, , 273 p. (ISBN 978-3-16-147097-4) ;
    • (de) Teresa WrĂłblewska, Die Reichsuniversitäten Posen, Prag und Strassburg als Modelle nationalsozialistischer Hochschulen in den von Deutschland besetzten Gebieten, Torun, Wydawnictwo Adam Marszalek, , 308 p. (ISBN 83-7174-674-1, lire en ligne) ;
    • Victor Beyer, « Etudiant Ă  la Reichsuniversität », dans Bernard Reumaux et Alfred Wahl (dir.), Alsace, 1939-1945 : la grande encyclopĂ©die des annĂ©es de guerre, Strasbourg, La NuĂ©e bleue, (ISBN 978-2-7165-0647-2), p. 605-610 ;
    • Robert Casel, « La recherche nuclĂ©aire allemande Ă  Strasbourg », dans Bernard Reumaux et Alfred Wahl (dir.), Alsace, 1939-1945 : la grande encyclopĂ©die des annĂ©es de guerre, Strasbourg, La NuĂ©e bleue, (ISBN 978-2-7165-0647-2), p. 1063-1066 ;
    • Michel Cymes, Hippocrate aux enfers : les mĂ©decins des camps de la mort, Paris, Stock, , 211 p. (ISBN 978-2-234-07803-1) ;
    • Jacques HĂ©ran, « La facultĂ© de mĂ©decine : allemande puis nazie », dans Bernard Reumaux et Alfred Wahl (dir.), Alsace, 1939-1945 : la grande encyclopĂ©die des annĂ©es de guerre, Strasbourg, La NuĂ©e bleue, (ISBN 978-2-7165-0647-2), p. 1045-1051 ;
    • Rainer Möhler, « "Ce ne sont pas des collègues" : l’attitude de la Reichsuniversität StraĂźburg Ă  l’égard de l’ UniversitĂ© de Strasbourg repliĂ©e Ă  Clermont-Ferrand », dans Olivier Forcade, Mathieu Dubois, Johannes GroĂźmann (et al.), Exils intĂ©rieurs : les Ă©vacuations Ă  la frontière franco-allemande (1939-1940), Paris, PUPS, (ISBN 979-10-231-0573-5), p. 123–133 ;
    • Marcel Rudloff, « De Strasbourg Ă  Clermont-Ferrand », dans Bernard Reumaux et Alfred Wahl (dir.), Alsace, 1939-1945 : la grande encyclopĂ©die des annĂ©es de guerre, Strasbourg, La NuĂ©e bleue, (ISBN 978-2-7165-0647-2), p. 591-597 ;
    • Patrick Wechsler, « Le Nazisme Ă  l'UniversitĂ© », dans Bernard Reumaux et Alfred Wahl (dir.), Alsace, 1939-1945 : la grande encyclopĂ©die des annĂ©es de guerre, Strasbourg, La NuĂ©e bleue, (ISBN 978-2-7165-0647-2), p. 598-604 ;
    • Christian Baechler, François Igersheim et Pierre Racine, Les Reichsuniversitäten de Strasbourg et de Poznan et les rĂ©sistances universitaires 1941-1944, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, , 284 p. (ISBN 2-86820-268-3 et 978-2-8682-0268-0) ;
    • Elisabeth Crawford et Josiane Olff-Nathan, La science sous influence : l’UniversitĂ© de Strasbourg, enjeu des conflits franco-allemands (1872-1945), Strasbourg, La NuĂ©e bleue, , 322 p. (ISBN 2-7165-0644-2 et 978-2-7165-0644-1) ;
    • Jean-Marie Schmitt, « Schmidt Karl », dans Jean-Pierre Kintz, Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 33 : Scha Ă  Schm, Strasbourg, FĂ©dĂ©ration des sociĂ©tĂ©s d'histoire et d'archĂ©ologie d'Alsace, (ISBN 2-85759-032-6), p. 3475;

    Rapport final de la Commission historique pour l’histoire de la faculté de médecine de la Reichsuniversität Straßburg 2017-2022.

    Presse
    • Aude BariĂ©ty, « Le lourd passĂ© de l’UniversitĂ© de Strasbourg », Le Figaro Ă©tudiant,‎ (ISSN 1950-1919, lire en ligne, consultĂ© le ) ;
    • Anne-Camille Beckelynck, « Dans les caves de l’université… », Dernières nouvelles d'Alsace,‎ (ISSN 1760-4931, lire en ligne, consultĂ© le ) ;
    • Doan Bui, « MĂ©decins nazis : les secrets de l'universitĂ© de Strasbourg », L'Obs,‎ (ISSN 2491-6420, lire en ligne, consultĂ© le ) ;
    • Pierre France, « Recherche et criminalitĂ© : l’UniversitĂ© du Reich de Strasbourg », Rue89 Strasbourg,‎ (ISSN 2270-6542, lire en ligne, consultĂ© le ).
    Sites web
    Thèses de doctorat
    • Patrick Wechsler, La FacultĂ© de MĂ©decine de la « Reichsuniversität Strassburg » (1941–1945) Ă  l’heure nationale-socialiste (thèse de doctorat), Strasbourg, UniversitĂ© Louis Pasteur, , 261 p. (lire en ligne) ;
    • RaphaĂ«l Toledano, Les expĂ©riences mĂ©dicales du professeur Eugen Haagen de la Reichsuniversität Strassburg : faits, contexte et procès d'un mĂ©decin national-socialiste (thèse de doctorat), Strasbourg, UniversitĂ© de Strasbourg, , 686 p.

    Filmographie

    • L’universitĂ© de Strasbourg sous le IIIe Reich (Forschung und Verbrechen: Die Reichsuniversität StraĂźburg), de FilmbĂĽro SĂĽd (prod.) et de Kirsten Esch (rĂ©al.), SWR/Arte, 2017, 52 minutes [prĂ©sentation en ligne] : film documentaire consacrĂ© Ă  la Reichsuniversität StraĂźburg (diffusĂ© le 5 juin 2018) ;
    • Le nom des 86, de Dora films (prod.) et de Emmanuel Heyd et Raphael Toledano (rĂ©al.), Alsace 20, 2014, DVD, 63 minutes [prĂ©sentation en ligne] : documentaire consacrĂ© Ă  quatre-vingt-six victimes juives tuĂ©es par le rĂ©gime nazi pour constituer la collection anatomique de la Reichsuniversität de Strasbourg.

    Articles connexes

    Liens externes

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