Ucayali (département)
Le dĂ©partement d'Ucayali (en espagnol : Departamento del Ucayali) est l'une des vingt-quatre rĂ©gions du PĂ©rou. La capitale de la rĂ©gion est la ville portuaire de Pucallpa, au bord du RĂo Ucayali.
Ucayali | |
HĂ©raldique |
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Localisation de la région Ucayali | |
Administration | |
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Pays | PĂ©rou |
Capitale | Pucallpa |
Ville principale | Pucallpa |
Subdivisions | 4 provinces et 14 districts |
Président | Manuel Gambini Rupay |
DĂ©mographie | |
Population | 456 340 hab. (2002) |
Densité | 4,5 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 9° 57′ 36″ sud, 73° 11′ 24″ ouest |
Altitude | Min. (Ă Nueva Requena) 135 m Max. (Ă Esperanza) 350 m |
Superficie | 10 241 100 ha = 102 411 km2 |
Principales ressources | café, cacao, élevage. |
Liens | |
Site web | www.regionucayali.gob.pe |
GĂ©ographie
Situation
SituĂ©e au nord-est du PĂ©rou, la rĂ©gion fait gĂ©ographiquement partie du bassin de l'Amazone. Elle est limitĂ©e au nord par le dĂ©partement de Loreto, Ă l'est par le BrĂ©sil, au sud par les rĂ©gions de Madre de Dios et de Cuzco et Ă l'ouest par les rĂ©gions de JunĂn, Pasco et de Huánuco.
Climat
Le climat de cette région de faible altitude du bassin amazonien est tropical, avec des températures élevées toute l'année (de 26 à 28 °C) et une alternance saisonnière marquée des précipitations. La saison sèche a lieu d'avril-mai à octobre-novembre. La saison des pluies, d'octobre-novembre à avril-mai, est marquée par des pluies fortes et fréquentes[1].
Hydrologie
Les cours d'eau jouent un rĂ´le important dans les communications de cette rĂ©gion peu peuplĂ©e et enclavĂ©e. Le climat humide donne naissance Ă d'innombrables cours d'eau dont le plus important est le RĂo Purus, qui est un affluent de l'Amazone. La rĂ©gion est traversĂ©e dans sa partie orientale par le RĂo Ucayali, qui lui donne son nom. Ce fleuve naĂ®t de la confluence du RĂo Tambo et du RĂo Urubamba Ă la hauteur d'Atalaya.
Environnement/biodiversité
Ce territoire abrite une biodiversité exceptionnelle et des populations autochtones ayant encore très peu de contacts avec la "civilisation", ce qui a justifié la création de la « Zona reservada Sierra del Divisor » (en 2006), territoire qui pourrait devenir parc national, dans la continuité du parc national homologue de l'autre côté de la frontière avec le Brésil (Parc national de la Serra do Divisor).