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USS Vixen (1803)

L'USS Vixen est une goélette de l’United States Navy qui a notamment servi durant la première guerre barbaresque ainsi qu’à la guerre de 1812. Elle est l’un des quatre navires autorisés par le Congrès le . Elle a été construite à Baltimore durant le printemps 1803 et lancé le de la même année. Elle sera capturée par la Royal Navy en 1812 et détruite aux Bahamas.

USS Vixen
illustration de USS Vixen (1803)
Vue d'artiste du Vixen gréé en brick.

Type Goélette
Histoire
A servi dans Pavillon de l'United States Navy United States Navy
Chantier naval Baltimore (Maryland)
Commandé
Quille posée 1803
Lancement [1]
Commission 1803[1]
Statut Capturé par les Britanniques le et coule le 27
Équipage
Équipage 111 officiers et membres d'équipage[1]
Caractéristiques techniques
Longueur 83,6 pieds (25,5 m)[1]
Maître-bau 23,2 pieds (7,1 m)[1]
Tonnage 170 ton[1]
Propulsion Deux-mâts grée en goélette (1803-1804) puis en brick (1804-1812)[1]
Caractéristiques militaires
Armement 12 caronades de 18 livres[1]
2 pièces de chasse de 9 livres[1]
Pavillon États-Unis

Vixen signifie en anglais renarde.

Première guerre barbaresque

Cette goélette a été conçue spécialement pour participer à des opérations en eaux peu profondes, comme c'est le cas au large de Tripoli. Elle rejoint l'escadre du commodore Edward Preble durant la première guerre barbaresque, dès qu'elle est prête à prendre la mer. Elle quitte Baltimore le et rejoint son escadre au large de Gibraltar le [1]. Le commodore Preble détache la Vixen ainsi que la frégate Philadelphia dès octobre afin d'établir le blocus de Tripoli. Lancée à la poursuite de deux navires tripolitains, elle n'arrive pas à temps pour sauver la Philadephia qui s'échoue finalement. Elle transporte à Gibraltar la dépêche indiquant la perte de la frégate ainsi que la capture de son capitaine, William Bainbridge, de ses officiers et de l'intégralité de son équipage[1].

En raison de ses nombreuses missions couronnées de succès, le lieutenant Stephen Decatur est choisi pour monter à bord de la frégate échouée et la détruire[1]. La mission est réalisée avec succès le . Le commodore Preble fait suivre cette opération par une série de bombardements sur les états barbaresques le 3, 7, 24 et ainsi que le . La goélette assiste toutes ces actions en participant à coordonner les mouvements des nombreux navires américains. La goélette est gréée en brick en , apparemment afin d'améliorer ses qualités de navigation. Elle regagne son escadre désormais commandée par le commodore John Rodgers en . Après avoir servi devant Tunis, la goélette retourne aux États-Unis en [1].

Entre-guerre

La goélette est placée en réserve au Washington Navy Yard immédiatement après son retour de Méditerranée. Elle quitte le port un an plus tard pour opérer le long de la côte atlantique sous le commandement des lieutenants James Lawrence et Charles Ludlow[1].

Le , la Vixen rencontre le sloop HMS Moselle au large de la Barbade. Le navire britannique ouvre le feu avant que le commander Henry Boys, à sa tête, ne s'excuse auprès des officiers américains, leur indiquant qu'il les avait pris pour des corsaires français. Les pertes américains sont d'un homme blessé à la bouche par un éclat[1] - [2].

Guerre de 1812

La Vixen continue de patrouiller le long de la côte atlantique avant le déclenchement de la guerre de 1812. Elle prend alors la route du sud sous le commandement de Christopher Gadsden, Jr. avant son décès le . Le lieutenant George Washington Reed, le plus jeune fils du général Joseph Reed prend alors la relève. Durant l'une de ses patrouilles dans les Caraïbes, la goélette rencontre le 32 canons de la Royal Navy Southampton qui est sous le commandement du capitaine James Lucas Yeo. Le Southampton mène la chasse, intercepte puis capture la goélette le [1].

Yeo décrit la Vixen comme un brick armée de douze caronades de 18 livres ainsi que deux canons de 9 livres. Elle dispose d'un équipage de 130 hommes et a patrouillé durant cinq semaines sans réaliser de prise[1] - [3].

Destruction

Les deux navires font naufrage cinq jours plus tard sur l'île de la Conception des Bahamas[4]. Tous les hommes sont saufs. Le lieutenant Reed meurt toutefois de la fièvre jaune à la Jamaïque avant d'avoir pu être échangé[1].

Notes et références

Bibliographie

  • (en) Gardner Weld Allen, Our navy and the Barbary corsairs, Boston, Mifflin and Company, , 354 p. (OCLC 2618279, lire en ligne)
  • (en) James Stanier Clarke et John McArthur, The naval chronicle, July-December 1810 containing a general and biographical history of the Royal Navy of the United Kingdom with a variety of original papers on nautical subjects, Cambridge, Cambridge University Press, coll. « Cambridge library collection / Naval chronicle », , 574 p. (ISBN 978-0-511-73178-5)
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