Troistorrents
Troistorrents est une commune suisse du canton du Valais, située dans le district de Monthey. Elle occupe une partie du val d'Illiez et la plus grande partie du val de Morgins. Troistorrents, village chef-lieu, est situé à 765 m d'altitude. On peut s'y rendre par route ou en prenant le train de l'AOMC en gare de Monthey.
Troistorrents | ||||
Troistorrents en vu depuis le sud-ouest. | ||||
Blason |
Logo |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Valais | |||
District | Monthey | |||
Localité(s) | Chemex, Chenarlier, Croix-du-Nant, Morgins, Propéraz, Vers-Ensier | |||
Présidente | Corinne Cipolla-Mariaux (PDC) | |||
NPA | 1872 Troistorrents 1875 Morgins | |||
No OFS | 6156 | |||
DĂ©mographie | ||||
Population permanente |
4 806 hab. (31 décembre 2020) | |||
Densité | 130 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
GĂ©ographie | ||||
CoordonnĂ©es | 46° 13âČ 44âł nord, 6° 55âČ 02âł est | |||
Altitude | 765 m |
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Superficie | 36,98 km2 | |||
Localisation | ||||
Carte de la commune
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GĂ©olocalisation sur la carte : Suisse
GĂ©olocalisation sur la carte : Suisse
GĂ©olocalisation sur la carte : canton du Valais
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Liens | ||||
Site web | www.troistorrents.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Troistorrents fait partie du district de Monthey, dans le canton du Valais[3]. Situé dans le val d'Illiez, le village de Troistorrents se trouve à 5,5 kilomÚtres de Monthey, 53,7 kilomÚtres de Sion et 27,9 kilomÚtres de Montreux[4].
Le territoire de Troistorrents s'étend sur 36,98 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 8,3 % de sa superficie, les surfaces agricoles 34,9 %, les surfaces boisées 52,5 % et les surfaces improductives 4,2 %[5].
La commune comprend les villages de Troistorrents et Morgins ainsi que les hameaux de Chemex, Chenarlier, Croix-du-Nant et Vers-Ensier[3].
Climat
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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TempĂ©rature minimale moyenne (°C) | â5,5 | â4,4 | â1,6 | 1,7 | 5,5 | 8,7 | 10,6 | 10,1 | 8 | 3,9 | â0,3 | â3,9 |
TempĂ©rature moyenne (°C) | â2 | â0,6 | 2,9 | 6,5 | 10,7 | 14,2 | 16,3 | 15,6 | 13 | 8,1 | 3,1 | â0,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 1,6 | 3,2 | 7,5 | 11,4 | 15,9 | 19,7 | 22 | 21,1 | 18 | 12,4 | 6,5 | 2,4 |
Précipitations (mm) | 90 | 87 | 78 | 71 | 86 | 94 | 82 | 100 | 85 | 77 | 95 | 96 |
Toponymie
Troistorrents est connu sous plusieurs noms durant son histoire. Le premier nom connu est « Trestorren » ou « Tretorren » en 1263, suivi par « homines de Trestorrentibus » en 1283, « Trestorrent » en 1352, « 3torrens » en 1412 puis enfin « Troistorrens » en 1505. Le nom vient du latin « Trans Torrentium », qui signifie « au-delà du torrent »[8].
Une fausse réinterprétation datant de 1283 et 1286 a donné comme nom latin « Tribustorrentibus », signifiant « des trois torrents », ce qui a probablement amené à la croyance selon laquelle le nom « Troistorrents » aurait comme origine la présence de trois torrents sur le territoire communal[8] - [9].
Population et société
Surnoms
Les habitants de la commune sont surnommés les Chorgues ou Sorgues, soit les pauvres gens, ceux qui cultivent le sorgo[10] ou le blé noir[11] en patois valaisan, et lou Canteu, soit les chanteurs[10].
Ăvolution de la population
Troistorrents compte 4 806 habitants au 31 décembre 2020 pour une densité de population de 130 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 12,2 % (canton : 10,5 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Pyramide des Ăąges
En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 31,8 %, similaire Ă la valeur cantonale (31,7 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant Ă lui de 25,4 %, alors qu'il est de 26,6 % au niveau cantonal[13].
La mĂȘme annĂ©e, la commune compte 2 420 hommes pour 2 386 femmes, soit un taux de 50,4 % d'hommes, supĂ©rieur Ă celui du canton (49,6 %)[13].
Tourisme
Troistorrents présente plusieurs sites touristiques intéressants. Les fours à pains de Collaire (1610) et de Propéraz (1663), le site des Vieux Moulins de la Tine[14], l'église Sainte-Marie-Madeleine, construite en 1702, le chemin pédestre du Pont du Diable qui relie le village de Troistorrents à Chenarlier, hameau de la rive droite de la ViÚze, et la Chapelle de Chemex dédiée aux Rois Mages (classée bien culturel valaisan).
Le village de Morgins (1350 m), station de sports d'hiver, fait partie du domaine international de ski des Portes du Soleil.
HĂ©raldique
Blasonnement :
« D'azur Ă trois sapins de sinople fĂ»tĂ©s au naturel, plantĂ©s sur trois monts du mĂȘme entre lesquels coulent deux ruisseaux en pal d'argent se jetant dans un troisiĂšme de fasce du mĂȘme, le mont du milieu chargĂ© d'une femme assise, vĂȘtue de gueules et tenant sur ses genoux son enfant habillĂ© d'argent et semant des grains d'or[15]. » |
Les armoiries de Troistorrents sont attestées pour la premiÚre fois en 1742 et sont officialisées en . Les trois cours d'eau représentent le torrent de Fayot et la ViÚze de Morgins qui se jettent dans la ViÚze. Les trois monts symbolisent trois sommets qui surplombent Troistorrents : la pointe de Bellevue, Savolaire, et la pointe de l'Au. Les trois sapins sont communs aux armoiries de Champéry et Val-d'Illiez. La femme et l'enfant évoquent soit la légende de l'invasion des Sarrasins, qui auraient été aveuglés par des cendres jetées par les femmes et enfants du village, soit la légende selon laquelle le village aurait été dépeuplé par la peste puis repeuplé par un seul enfant ayant survécu. Le costume rouge de la femme est un habit traditionnel local de la fin du XVIIIe siÚcle[16].
Les armoiries de la commune sont approuvées par le canton du Valais[17].
Personnalités liées à la commune
- Steve Morabito, cycliste, est originaire de Troistorrents.
- Didier DĂ©fago, originaire de Troistorrents, champion olympique de descente Ă Vancouver en 2010.
- Marianne Maret, habitante de Troistorrents, conseillĂšre aux Ătats.
- Steve Rouiller, footballeur professionnel au Servette FC.
- Philippe Nantermod, originaire de Troistorrents, conseiller national.
Références
- « Population résidente permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, le sexe, l'état civil et le lieu de naissance, en 2020 », sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- David Rey, « Troistorrents » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Distances calculées sur Via Michelin.
- Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
- « Limites de commune : Troistorrents » , sur geo.admin.ch (consulté le ).
- « Climat Troistorrents: Pluviométrie et Température moyenne Troistorrents, diagramme ombrothermique pour Troistorrents - Climate-Data.org », sur fr.climate-data.org (consulté le )
- « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs », sur henrysuter.ch (consulté le )
- Patrick Elsig, Les Monuments dâart et dâhistoire du canton du Valais : Le district de Monthey, (ISBN 978-3-03797-179-6), p. 378-379
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, GenÚve, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 134
- Raphy Rappaz, Les sobriquets des localitĂ©s du Valais romand, Sion, Ăditions Fiorina, , 3e Ă©d., 290 p., p. 55
- « Ăvolution de la population des communes 1850-2000 » , sur Office fĂ©dĂ©ral de la statistique, (consultĂ© le ).
- « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'ùge » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Les Vieux Moulins de la Tine.
- « Troistorrents », sur www.aveg.ch (consulté le ).
- Armorial valaisan, Zurich, Orell Fuessli, , 304 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 265.
- « Loi sur les communes », sur vs.ch (consulté le ).