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Traumatisme cervical

Un traumatisme cervical désigne tout traumatisme atteignant les structures du cou. Un tel traumatisme peut être isolé ou associé à d'autres dans le cas d'un polytraumatisé. Un traumatisme cervical est potentiellement grave car le cou est une partie du corps où de nombreuses structures jouant un rôle physiologique important sont présentes et relativement exposées : carotide, larynx, moelle épinière. Lorsque ces structures sont atteintes, le recours urgent à une prise en charge chirurgicale est impératif.

Traumatisme rachidien cervical
Description de cette image, également commentée ci-après
Fracture de la base de l'odontoïde (une partie de C2) repérée au scanner.
Classification et ressources externes
CIM-10 S12
CIM-9 805.0
DiseasesDB 2322
MedlinePlus 000029
eMedicine 824380

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

Types de lésions

Les lésions traumatiques de la colonne vertébrale cervicale sont des causes communes de décès et de handicap. Elles varient en gravité de :

  • simples lĂ©sions des parties molles ;
  • Ă  la paralysie ou au dĂ©cès ;
  • avec ou sans fractures ou luxations graves.

Les lésions traumatiques de la colonne vertébrale cervicale ne sont souvent reconnues qu'en salle d'urgence. Elles doivent faire l'objet d'un bilan soigneux et être prises en charge de manière à en minimiser les séquelles (pas de minerve routinière).

Un diagnostic sans retard, une contention vraie plutôt qu'une « immobilisation », la préservation ou la restauration de la fonction de la moelle épinière et des racines, et la stabilisation définitive de la lésion sont les clés de la réussite de la prise en charge de telles lésions.

Les fractures et « instabilité » du rachis cervical supérieur (zone du cou) présentent des caractéristiques un peu différentes des fractures et luxations du rachis cervical de C3 à C7.

Épidémiologie

Au moins (Bohlman HH et Boada E., 1993) :

  • un tiers de toutes les lĂ©sions de la colonne cervicale sont en rapport avec un accident Ă  vĂ©hicule motorisĂ© ;
  • un tiers en rapport avec une chute d'un lieu plus ou moins Ă©levĂ©, et ;
  • le reste est le rĂ©sultat d'accidents lors de pratiques sportives, de chute d'objets ou de blessures par arme Ă  feu.

La majorité de ces lésions est observée chez le sujet jeune et actif, adolescents ou jeune adulte.

Le deuxième grand groupe (en termes d'incidence) concerne l'adulte sexagénaire ou septuagénaire, avec la spondylose ou la sténose qui exposent à de graves lésions en dépit de la faiblesse des forces mises en jeu au niveau de la colonne elle-même.

Conditions et objectifs de traitement

La création de centres dédiés aux lésions traumatiques de la moelle épinière est seule susceptible de faire progresser les soins en urgence, la qualité du traitement médical et chirurgical et de la reprise des activités du blessé qui souffre de lésion traumatique de la colonne vertébrale et/ou de la moelle épinière.

Une équipe de prise en charge est un facteur important de résultat optimal.

Les objectifs du traitement sont :

  • prĂ©server la vie ;
  • prĂ©server ou restaurer la fonction neurologique ;
  • assurer la stabilisation de la colonne cervicale ;
  • permettre une reprise des activitĂ©s optimale.

De tels objectifs sont raisonnables si des soins adéquats sont assurés.

Principes généraux de prise en charge

Évoquer le diagnostic, c’est le faire dès les tout premiers soins[1].

Soins initiaux

  • Immobiliser le patient et surtout contenir la lĂ©sion : pas d’hyper flexion, pas de rotation, pas de traction axiale excessive[2].
  • La minerve plastique prĂ©fabriquĂ©e routinière expose Ă  une fausse route en cas de vomissement souvent prĂ©coce (trauma cĂ©rĂ©bral très souvent prĂ©sent).
  • Si la mise en traction n’est pas indiquĂ©e, dangereuse dans certaines lĂ©sions[3], un maintien manuel en traction axiale douce sur la tĂŞte de la colonne cervicale sans rotation et sans flexion dans la colonne est rarement contre-indiquĂ© et Ă  plusieurs mains permet parfois de maintenir sans risque (pas de rotation, pas de flexion) le sujet en dĂ©cubitus latĂ©ral position dite de sĂ©curitĂ© (vomissement, non intubĂ©).

Examen physique

  • Recherche des points douloureux.
  • Palpation de tout le corps.

Examen neurologique

Patient ambulatoire, conscient, troubles radiculaires de type douloureux, dĂ©ficitaires sensitifs ou dĂ©ficitaires moteurs. Ces troubles peuvent ĂŞtre d’apparition retardĂ©e de plusieurs heures après le traumatisme. La douleur et le dĂ©ficit sensitif suivent un trajet « irradiĂ© Â» prĂ©cis vers l’épaule, le bras ou l’avant bras, jusqu’à la main selon le territoire. Le dĂ©ficit moteur au membre supĂ©rieur est concordant. La topographie motrice au membre supĂ©rieur est indiquĂ©e dans le tableau suivant :

  • Mouvements clefs du score ASIA et leur correspondance mĂ©tamĂ©rique :
    • flexion du coude : C5 ;
    • extension du poignet : C6 ;
    • extension du coude : C7 ;
    • flexion de P3 3e doigt : C8 ;
    • abduction du 5e doigt : T1.
  • Les lĂ©sions le plus souvent responsables de nĂ©vralgie cervico-brachiale post-traumatique sont les fractures d’apophyse articulaire, les fractures – sĂ©parations d’un massif articulaire, les hernies discales post-traumatiques, les luxations unilatĂ©rales. Le diagnostic est basĂ©, outre les radiographies standard, sur le scanner en urgence.
  • Troubles mĂ©dullaires aigus post-traumatiques. Il s’agit le plus souvent de paraplĂ©gie flasque dans un contexte dramatique. Il est capital d’apprĂ©cier le caractère complet ou incomplet en examinant le pĂ©rinĂ©e. La persistance d’une sensibilitĂ©, mĂŞme tĂ©nue, ou d’un tonus sphinctĂ©rien sous la lĂ©sion signe le caractère incomplet, en sachant que quelquefois la phase de “choc spinal” initial masque les mĂ©tamères Ă©pargnĂ©s sous lĂ©sionnels pendant plusieurs heures après le traumatisme. Les lĂ©sions le plus souvent Ă  l’origine de troubles mĂ©dullaires sont les fractures “tear-drop”, les fractures Ă©clatement, les luxations bilatĂ©rales. Le caractère incomplet de l’atteinte fait envisager immĂ©diatement la rĂ©duction en urgence soit en traction après diagnostic radiologique, soit chirurgical par rĂ©duction et stabilisation instrumentĂ©e, soit les deux dans le dĂ©lai le plus court possible. Les lĂ©sions mĂ©dullaires complètes, compte tenu de l’importance des troubles et du taux de mortalitĂ©, et compte tenu de la morbiditĂ© de la chirurgie en urgence, sont plus des patients pris en charge par le rĂ©animateur que par le chirurgien dans l’immĂ©diat.

Retard du diagnostic

  • Patient prĂ©sentant des troubles de la conscience dans un contexte post-traumatique, ou origine des troubles de conscience indĂ©terminĂ©e[3]. L’étiologie traumatique est Ă  Ă©voquer systĂ©matiquement[3]. Il est utile de rĂ©aliser des clichĂ©s du rachis cervical, mais aussi dorsal ou lombaire si le contexte est Ă©vocateur ou inconnu. Le cas du patient hospitalisĂ© en Ă©tat Ă©thylique aigu après une chute dans les escaliers passĂ©e inaperçue est un classique rĂ©current. Il y en a beaucoup d’autres.
  • Le diagnostic de lĂ©sion du rachis cervical est celui qui est le plus souvent manquĂ© après un traumatisme[3]. La lecture des clichĂ©s est difficile, le contexte clinique trompeur. La pathologie effectivement bĂ©nigne est extrĂŞmement frĂ©quente. L’examen clinique aux urgences est le geste qui donne le plus d’informations, et le plus Ă  mĂŞme de redresser un diagnostic de bĂ©nignitĂ© abusif. Les clichĂ©s standard, s'ils ne permettent pas de voir les lĂ©sions ligamentaires en urgence, ni mĂŞme toutes les lĂ©sions osseuses, doivent permettre d’éliminer une lĂ©sion instable Ă  risque neurologique. Le but immĂ©diat Ă©tant de ne pas laisser repartir un patient avec une lĂ©sion potentiellement Ă  risque de dĂ©placement avec survenue de troubles neurologiques.

Réaliser des clichés de bonne qualité

  1. Rachis cervical de profil : est le cliché de loin le plus utile ; il doit permettre la visualisation de l’occiput au disque C7 –D1[3]. Dans le cas contraire, il faut le refaire. Chez certains patients au cou court, la visualisation de C7 – D1 est impossible. On réalise un cliché dans la position du nageur, mais on court le risque de déplacer une lésion instable[3], et surtout en cas de contexte clinique évocateur (douleur, troubles neurologiques) on passe directement au scanner de la charnière cervico-dorsale[3] ;
  2. Rachis cervical de face : montre bien le rachis cervical bas, mais pas le rachis cervical haut. L’interprétation est gênée par la superposition des articulaires ;
  3. Cliché dit « odontoïde bouche ouverte » ;
  4. Clichés de rachis cervical de 3/4 : sont utiles, mais non indispensables[3].

Les clichés de rachis cervical sont difficiles à interpréter. Un cliché interprété comme normal peut se révéler pathologique après relecture lorsqu’on recherche une anomalie précise. Un cliché normal et relu comme tel n’élimine pas la présence d’une lésion osseuse ou des parties molles découverte sur des clichés ultérieurs[3]. Cependant, les lésions instables du rachis cervical présentant des risques neurologiques sont visibles sur les clichés initiaux après lecture sérieuse avec un minimum de soin. Le cliché initial de rachis cervical de profil doit permettre d’éliminer un risque de survenue de lésion neurologique s’il est lu correctement. En cas de doute diagnostic, le scanner dont le niveau est orienté par les radiographies est l’examen de choix[3].

Interprétation des clichés

Les lésions sont souvent petites et mal visibles ; c’est leur répercussion sur l’équilibre de l’ensemble rachidien cervical qui est souvent le plus évident.

Cliché de profil

de loin le plus important. Sur ce cliché on apprécie :

  • la rĂ©gularitĂ© des 7 lignes repères longitudinales :
  1. Espace clair pré vertébral,
  2. Alignement du bord antérieur des corps,
  3. Parois postérieures des corps,
  4. Bord antérieur des massifs articulaires,
  5. Bord postérieur des massifs articulaires,
  6. Limite postérieure du canal (bord antérieur des lames, bien visible),
  7. Alignement des extrémités des apophyses épineuses ;
  • la rĂ©gularitĂ© de l’empilement des massifs articulaires sans dĂ©couverture localisĂ©e, et la rĂ©gularitĂ© de l’espacement inter Ă©pineux. Surtout, la conjonction des irrĂ©gularitĂ©s Ă  un mĂŞme niveau fait fortement suspecter une lĂ©sion osseuse ou ligamentaire.

Il faut insister sur la détection d’un antélisthésis (déplacement d’un corps vertébral en avant sur le corps vertébral sous jacent) bien visible sur l’alignement des bords postérieurs des corps vertébraux. Un antélisthésis de plus de mm en dessous de C4 et mm au-dessus de C4 est pathologique chez l’adulte. La plupart des lésions osseuses s’accompagnent en règle d’un antélisthésis. Les associations de fractures à des niveaux différents sont fréquentes[3] et il faut les rechercher systématiquement.

Cliché de face

on apprécie à l’identique la régularité des différents niveaux. Une irrégularité à un seul niveau fait fortement suspecter une lésion. En particulier, les interlignes articulaires des massifs latéraux ne sont pas visibles car superposés et obliques ; lorsqu’un interligne isolé devient visible, donc trop horizontal, il faut suspecter une lésion osseuse.

Clichés de 3/4

permettent à chaque niveau de voir le foramen et son éventuel comblement par du matériel fracturaire ; on apprécie également très bien l’alignement des bords postérieurs des corps vertébraux en conjonction avec le cliché de profil.

Cliché dit odontoïde bouche ouverte

Permet de voir les traits de fracture de l’odontoïde, en se méfiant des superpositions dentaires, et d’apprécier la symétrie des massifs latéraux de l’atlas.

Devant un patient qui a des cervicalgies, une raideur du rachis cervical, aucun trouble neurologique et des clichés normaux, on est donc prudent et on immobilise de façon relative par une minerve plastique pour quelques jours avec un traitement antalgique et AINS. Si le contexte clinique est évocateur, c’est-à-dire :

  1. Douleur importante et focalisée, ou ;
  2. Raideur importante, ou ;
  3. Névralgie cervico-brachiale systématisée, névralgie d'Arnold.

On réalise de nouveaux clichés de face, de profil et de trois quarts et un scanner dont le niveau est guidé par les clichés ou, à défaut d’indice radiologique, par les données de l’examen clinique (niveau de la névralgie).

La plupart des douleurs cervicales d’origine traumatique cèdent après quelques jours d’immobilisation : un rachis cervical parfaitement souple et indolore ne nécessite pas d’exploration complémentaire.

Après un délai de quelques jours permettant la sédation de la raideur initiale et de la douleur, on réexamine le patient. Si persiste une gêne et/ou une raideur, ce qui est fréquent, on réalise des clichés dynamiques afin de détecter une instabilité due à une lésion des parties molles[3] (dite entorse cervicale grave par opposition aux entorses cervicales bénignes qui ne s’accompagnent pas d’instabilité). Ces clichés sont réalisés avec une méthodologie précise : profil strict, mobilisation par le patient lui-même en position assise, flexion et extension maximales permises par la douleur. On peut réaliser ces clichés de façon plus précoce, mais devant un rachis douloureux et enraidi on n’obtiendra que des clichés en amplitude sous–maximale qui n’apporteront pas d’informations et risquent d’éliminer à tort le diagnostic.

Les clichés dynamiques sont lus de la même manière que les clichés standard en appréciant de plus la régularité de la courbure. Il arrive que certaines lésions traumatiques osseuses ne se démasquent que sur les clichés dynamiques (fractures d’articulaires, certaines fractures d’apophyses épineuses).

Lorsque les clichés dynamiques sont normaux et de bonne qualité, et que persistent douleur et raideur non systématisées, on porte le diagnostic par défaut d’« entorse bénigne ». Il s’agit probablement de lésions discales ou ligamentaires à l’origine de douleurs irradiées[3]. La symptomatologie est habituellement riche : céphalées, insomnies, douleurs nucales, dorsales, pseudo-Lhermitte… et peut évoluer vers la sinistrose et la revendication. La durée d’évolution est en général prolongée[3], jusqu’à 18 mois. La mobilisation précoce sous forme d’exercices quotidiens et le sevrage de la contention dès la sédation de la contracture musculaire améliorent l’évolution de ces patients de façon statistiquement significative. Il n’y a pas d’autre traitement efficace. En particulier, il n’y a pas de traitement chirurgical en l’absence d’instabilité.

Lorsque la symptomatologie est prolongée, il est surtout important de ne pas passer à côté d’un autre diagnostic, sans médicaliser de façon excessive. Il arrive, en effet, qu’un ostéome ostéoïde soit responsable de douleurs cervicales qui sont mises sur le compte d’un ancien traumatisme. À noter que, quelquefois, certaines entorses « graves » se démasquent de façon retardée, plusieurs semaines ou plusieurs mois après le traumatisme, avec constitution d’un bâillement inter-épineux localisé et découverture des articulaires[3]. Ces instabilités retardées sont en règle responsables de cervicalgies et torticolis à répétition et peuvent nécessiter une stabilisation chirurgicale.

Clichés de luxation et/ou fracture

  • “Bonnet d’âne”, une analogie qui Ă©voque parfaitement la visualisation anormale des deux apophyses articulaires supĂ©rieures Ă  un mĂŞme niveau sur le clichĂ© de profil, ceci est pathognomonique d’une luxation unilatĂ©rale du rachis cervical.
  • “Massif carré” sur le clichĂ© de face, visualisation de deux interlignes articulaires adjacents due Ă  la bascule du massif articulaire, typique des fracture – sĂ©paration du massif articulaire, peut ĂŞtre vue Ă©galement dans certaines fractures – avulsion du massif articulaire.
  • “Tear drop”[3], image de sĂ©paration “en goutte de larme” du coin antĂ©ro-infĂ©rieur d’une vertèbre :
    • habituellement C5, C4 ou C6, correspondant Ă  une fracture très instable frĂ©quemment accompagnĂ©e de troubles neurologiques graves ;
    • existe Ă©galement en C2, correspondant Ă  une fracture moins gravement instable, sinon associĂ©e Ă  autre lĂ©sion, instable.

Algorithme de prise en charge

Algorithme de la prise en charge d'un traumatisme du rachis cervical.

Fractures et instabilité du rachis cervical supérieur

  • Fracture de l’odontoĂŻde : non dĂ©placĂ©es, sont difficiles Ă  voir, mais il est important de ne pas manquer le diagnostic. Le risque est moins le dĂ©placement soudain et incontrĂ´lable, qu’un risque de pseudarthrose qui, elle, pourra ĂŞtre instable et se dĂ©placer Ă  l’occasion d’un nouveau traumatisme, avec des consĂ©quences graves. DĂ©placĂ©es (> mm), très instables, nĂ©cessitent une prise en charge spĂ©cialisĂ©e, avec des indications opĂ©ratoires assez larges. Les fractures dĂ©placĂ©es sont en gĂ©nĂ©ral bien visibles sur les radiographies, mais il faut une lecture soigneuse du profil et de la face “ bouche ouverte ”, sur un clichĂ© de bonne qualitĂ© exempt de superpositions dentaires ou de l’occiput.

Fractures et luxations du rachis cervical de C3 Ă  C7

  • Luxations. Elles peuvent ĂŞtre uni ou bilatĂ©rales. Les luxations unilatĂ©rales peuvent ĂŞtre difficilement visibles sur les clichĂ©s initiaux (antĂ©listhĂ©sis modĂ©rĂ©, image en “ bonnet d’âne ”) et s’accompagnent plutĂ´t de troubles radiculaires[3]. Les luxations bilatĂ©rales sont plus facilement diagnostiquĂ©es (antĂ©listhĂ©sis bien visible sur le profil), et s’accompagne plus frĂ©quemment de troubles mĂ©dullaires.
  • Fractures Ă©clatement : sont en règle facilement diagnostiquĂ©es sur le clichĂ© de profil, mais il faut se mĂ©fier en C7. Elles sont plus rarement accompagnĂ©es de troubles neurologiques que les fractures “tear-drop”.

Classification des lésions

Lésions traumatiques du rachis cervical inférieur

Notes et références

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  2. C A Beyer, M E Cabanela, T H Berquist, « Unilateral facet dislocations and fracture-dislocations of the cervical spine », The Journal of bone and joint surgery. British volume, vol. 73, no 6,‎ , p. 977-981 (ISSN 0301-620X, PMID 1955448, lire en ligne, consulté le )
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Voir aussi

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