Toundra des îles Aléoutiennes
La toundra des îles Aléoutiennes (Aleutian Islands tundra) est une écorégion terrestre nord-américaine du type toundra du World Wildlife Fund[6]
Écorégion terrestre - Code NA1102[1]
Écozone : | Néarctique |
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Biome : | Toundra |
Superficie[2] : |
12 141 km2 |
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min. | max. | |
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Altitude[2] : | 0 m | 2 164 m |
Température[2] : | −5 °C | 12 °C |
Précipitations[2] : | 31 mm | 194 mm |
Espèces végétales[3] : |
388 |
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Oiseaux[4] : |
86 |
Mammifères[4] : |
3 |
Squamates[4] : |
0 |
Espèces endémiques[4] : |
2 |
Statut[4] : |
Stable / intact |
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Aires protégées[5] : |
91,7 % |
Anthropisation[5] : |
6,6 % |
Espèces menacées[5] : |
4 |
Ressources web : |
Localisation
Répartition
Les îles Aléoutiennes suivent un arc de cercle de 1 500 km dans le Pacifique, à l'ouest de la péninsule d'Alaska et entre la mer de Béring et le golfe d'Alaska[6].
Climat
Les précipitations annuelles varient entre 530 mm et plus de 2 000 mm. Les plus grandes îles et les côtes reçoivent plus de précipitations. À l'hiver, la température peut descendre jusqu'à −70 °C et les moyennes maximales en été varient entre 10 °C et 13 °C[6].
Géomorphologie
La majorité des 300 îles de l'archipel des Aléoutiennes comportent des signes d'activités volcaniques. Les cônes volcaniques sont nombreux et le plus hauts s'élèvent à 2 857 m d'altitude, avec le Mont Shishaldin sur l'île d'Unimak, à ne pas confondre avec le plus haut sommet de la chaîne aléoutiennes (donc pas seulement les îles), le Mont Rebout qui culmine lui à 3 109 m.
Caractéristiques biologiques
La végétation plus exposée des hautes terres est surtout constituée de broussailles basses de saules et de camarine noire. Les zones plus abritées sont généralement couvertes de prairies herbacées avec notamment Calamagrostis canadensis. Les aléoutiennes sont renommées pour les nombreuses et importantes colonies d'oiseaux de mer qui y sont établies. Deux espèces y sont endémiques: une musaraigne, Sorex hydrodromus, et une fougère, Polystichum aleuticum[6].
Conservation
Dans l'ensemble, cette écorégion est relativement intacte. Les quelques cas d'altération proviennent de l'activité de communautés isolées, d'élevages et de bases militaires[6].
Notes et références
- (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, E. D. Wikramanayake, N. D. Burgess, G. V. N. Powell, E. C. Underwood, J. A. D'Amico, I. Itoua, H. E. Strand, J. C. Morrison, C. J. Loucks, T. F. Allnutt, T. H. Ricketts, Y. Kura, J. F. Lamoreux, W. W. Wettengel, P. Hedao et K. R. Kassem, « Terrestrial Ecoregions of the World: A New Map of Life on Earth », BioScience, vol. 51, no 11, , p. 935-938.
- (en) World Wildlife Fund, « The Terrestrial Ecoregions of the World Base Global Dataset », sur http://worldwildlife.org (consulté le ). Disponible alternativement sur : Loyola RD, Oliveira-Santos LGR, Almeida-Neto M, Nogueira DM, Kubota U, et al., « Integrating Economic Costs and Biological Traits into Global Conservation Priorities for Carnivores », PLoS ONE, (consulté le ), Table S1. Les données de température et de précipitations sont les moyennes mensuelles minimales et maximales.
- (en) G. Kier, J. Mutke, E. Dinerstein, T. H. Ricketts, W. Küper, H. Kreft et W. Barthlott, « Global patterns of plant diversity and floristic knowledge », Journal of Biogeography, vol. 32, , p. 1107–1116 (DOI 10.1111/j.1365-2699.2005.01272.x, lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
- (en)World Wildlife Fund, « WildFinder: Online database of species distributions », , données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
- (en) J. M. Hoekstra, J. L. Molnar, M. Jennings, C. Revenga, M. D. Spalding, T. M. Boucher, J. C. Robertson, T. J. Heibel et K. Ellison, The Atlas of Global Conservation : Changes, Challenges, and Opportunities to Make a Difference, Berkeley, University of California Press, (lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
- (en) « Aleutian Islands tundra (NA1102) », World Wildlife Fund,