Toubab Dialo
Toubab Dialo (ou Toubab Dialaw[1]) est un village du Sénégal, situé sur la Petite-CÎte, au sud de Dakar, entre Bargny et Popenguine. Il fait partie de la communauté rurale de Yenne, du département de Rufisque et de la région de Dakar.
Toubab Dialo | |
Rue principale Ă Toubab Diallo. | |
Administration | |
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Pays | Sénégal |
RĂ©gion | Dakar |
DĂ©partement | Rufisque |
DĂ©mographie | |
Population | 2 913 hab. (2020) |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 14° 36âČ 22âł nord, 17° 09âČ 01âł ouest |
Altitude | 37 m |
Localisation | |
Histoire
Selon la lĂ©gende â volontiers relayĂ©e par les guides touristiques â, El Hadj Omar Tall, figure inspiratrice des Toucouleurs, serait venu dans ce village et aurait fait jaillir sur la plage une source d'eau douce aux vertus mystĂ©rieuses[2].
GĂ©ographie
Les localités les plus proches (à vol d'oiseau) sont Gorée, Yene Tode, Lela, Khobi, Kelle, Tiabla, Thilaw et Tilene[3].
Population
Le village comptait 2 210 habitants en 2003[4]. En 2013 on y a dénombré 2 915 personnes.
Ce sont principalement des LĂ©bous, mais des SĂ©rĂšres et des Peulhs y vivent Ă©galement[5].
Ăconomie
Village de pĂȘcheurs adossĂ© Ă la falaise, Toubab Dialo se tourne maintenant vers le tourisme, grĂące Ă un environnement paisible propice aux baignades et aux promenades[2].
- Bateau de pĂȘche.
- Plage de sable.
- HÎtel décoré.
Culture
Le village abrite l'Ăcole des Sables, un centre international de danses traditionnelles et contemporaines d'Afrique crĂ©Ă© en 1998 et animĂ© par la chorĂ©graphe Germaine Acogny[6] - [7]. En 2020-2022, 36 jeunes danseurs africains y rĂ©pĂštent et crĂ©ent Le Sacre du printemps d'Igor Stravinsky en reprenant la chorĂ©graphie de Pina Bausch ; ils sont filmĂ©s dans le documentaire Dancing Pina de Florian Heinzen-Ziob[8]
Il y a aussi une galerie d'art, K'you Gallery[9].
Gérard Chenet y a fondé un hÎtel/centre culturel Sobo Badé[10].
Personnalités
- L'Ă©crivain haĂŻtien GĂ©rard Chenet y vit depuis 1968[11].
- Germaine Acogny.
- Sylvain Durif y réside depuis 2017[12].
Notes et références
- Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, SĂNĂGAL 2020 Petit FutĂ©, Petit FutĂ©, , 456 p. (ISBN 978-2-305-02256-7)
- « Toubab Dialaw - Guide de voyage & touristique à TOUBAB DIALAW - Petit Futé », sur www.petitfute.com (consulté le )
- « Maps, Weather, and Airports for Toubab Dialaw, Senegal », sur www.fallingrain.com (consulté le )
- « PEPAM », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
- Arona Gueye, Les LĂ©bous et la pĂȘche artisanale, Agence de coopĂ©ration culturelle et technique, Paris, 1979, p. 4. (thĂšse)
- Fabrice Hervieu-Wane, « Germaine Acogny. La danse africaine est universelle », dans Dakar l'insoumise, Ăditions Autrement, Paris, 2008, pp. 54-61.
- Christine Roquet, « L'Ăcole des Sables, ou le studio Ă l'air libre », RepĂšres, cahier de danse, no 31,â , p. 27-28 (lire en ligne).
- Ăve Beauvallet, « «Dancing Pina», sacrifier le parfait », LibĂ©ration,â (lire en ligne).
- « Galerie d'art moderne africain | Kyou Gallery |Street art| Dakar », sur Monsite (consulté le )
- « HÎtel - SOBO BADà - Toubab Dialaw », sur www.petitfute.com (consulté le )
- « GĂ©rard Chenet », sur Ăle en Ăźle, (consultĂ© le )
- « Ouf, Sylvain Durif n'est pas mort ! », sur ParisDepeches.fr, (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- GĂ©rard Chenet, PoĂšmes du village de Toubab Dyalaw, Dakar-Abidjan, Nouvelles Ă©ditions africaines, 1974, 38 p.
- Raphael Sarr, Papa Moussa Ndiaue, Isabelle Niang-Diop et Mamadou Gueye, « Datation par les foraminifÚres planctoniques d'une activité volcanique d'ùge lutétien à Toubab Dialow (Sénégal occidental) », Bulletin de la Société Géologique de France, , v. 171, n° 2, p. 197-205.
Filmographie
- (nl) Alhamdoulilah !, film documentaire de Janica Draisma, Pays-Bas/Sénégal (certaines scÚnes ont été tournées à Toubab Dialo).