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Thomas Fuller Potter

Thomas Fuller Potter, né le à Paris et mort le à New York, était un athlète et joueur de rugby à XV.

Thomas Fuller Potter
Thomas Fuller Potter, capitaine de rugby club l'Olympique Paris
Thomas Fuller Potter en .
Fiche d'identité
Nom complet Thomas Fuller Potter
Naissance 5 décembre 1865
Ă  Paris (France)
Décès 3 juillet 1948
à New York (États-Unis)
Taille 1,65 m (5′ 5″)
Surnom Tom
Poste Avant
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a
1895-1896Olympique
Racing Club


a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.

Biographie

L'équipe française de rugby, le futur champion olympique, avant le match contre l'Allemagne au Vélodrome Municipal de Vincennes le 14 octobre 1900. Debout à l'extrême gauche, l'arbitre Thomas Fuller Potter.
L'équipe française de rugby, future championne olympique, avant le match contre l'Allemagne au vélodrome municipal de Vincennes le . Debout à l'extrême gauche, l'arbitre Thomas Fuller Potter.

Thomas Fuller « Tom » Potter est né à Paris le . Il est issu d'une famille riche et éminente de Princeton, New Jersey, États-Unis, qui s'était installée à Paris peu avant sa naissance. En tant que lycéen et membre du Racing Club de France, il participait aux courses à pied célèbres en 1884 qui se déroulaient le dimanche matin au Bois de Boulogne[1]. Les coureurs étaient habillés comme des jockeys et portaient le nom des chevaux de course bien connus à l'époque. Sous le nom de Foxhall Potter a gagné beaucoup de matches et c’est ainsi qu’il devient un favori du public[2]. Il a couru à Paris le 6 juin 1884 le 100 mètres en 11,25 secondes, établissant le premier record du monde enregistré[3]. Potter était un sportif complet. En 1891, il a détenu pendant une courte période le record de France du lancer du poids[4] - [5].

Ensuite, il a joué au rugby au Racing Club de France. Cependant, son plus grand succès a été au club de rugby de l’Olympique, séparé du Racing et fondé en . Avec Tom Potter comme capitaine, l'Olympique devient champion de rugby de France en [6], un an après s'être incliné[7]. En 1895 et 1897, il est vice-champion de France avec l'Olympique[8]. À la fin de sa carrière sportive, il est arbitre de rugby pendant plusieurs années. Par exemple, il a arbitré les deux seuls matchs de rugby des Jeux olympiques de Paris : France-Allemagne (27-17) et France-Grande-Bretagne (27-8), respectivement les 14 et [9] - [10] - [11].

Potter a eu trois enfants issus de deux mariages. Son fils John Ferdinand Potter (1910-1991) a participé en tant qu'escrimeur pour les États-Unis aux Jeux olympiques d'été de 1936 à Berlin dans l'épreuve du fleuret[12].

La dernière période de sa vie, il a vécu à New York où il est mort le . Il est enterré dans le cimetière familial de Princeton.

Ses demi-frères étaient James et Charles Thorndike, américains d'origine, qui vivaient également à Paris. Avec eux le Racing Club de France devenait le premier champion de France de rugby à XV en .

Tombe de Thomas Fuller Potter au Trinity Church Cemetery de Princeton.

Palmarès

Notes et références

  1. Marie-Thérèse Eyquem, Pierre de Coubertin. L'épopée Olympique, Paris, Calmann-Lévy, , 300 p. (lire en ligne), p. 63.
  2. J. Le Floc'hmoan, La Genèse des sports, Paris, 1962, p. 130.
  3. (de) Hubert Hamacher, Leichtathletik im 19. Jahrhundert. Geschichte und Statistik, Band II (1881-1890), t. II, DĂĽsseldorf, Hubert Hamacher, , 747 p., p. 208.
  4. L’Homme du Jour : T.F. Potter, Les Sports Athletiques, , p. 1.
  5. L’Auto-Vélo, .
  6. « 1ère division - 1895-1896 », sur finalesrugby.fr (consulté le ).
  7. « 1ère division - 1894-1895 », sur finalesrugby.fr (consulté le ).
  8. Henri Garcia, La fabuleuse histoire du rugby, Genève, Minerva, , 1055 p. (ISBN 2-8307-0782-6), p. 176, 1031.
  9. (de) Karl Lennartz, II. Olympische Spiele 1900 in Paris Darstellung und Quellen, (ISBN 978-3-928562-20-1 et 3-928562-20-7, OCLC 312348165, lire en ligne).
  10. (en) Bill Mallon, The 1900 Olympic Games. Results for All Competitors in All Events, with Commentary, Jefferson, North Carolina and London, McFarland, , 335 p. (ISBN 0-7864-0378-0), p. 163-164.
  11. Journal des sports, .
  12. (en-US) The New York Times, .

Liens externes

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