Thé de feuilles de bibacier
Le thé ou tisane de feuilles de bibacier, également thé de feuilles de néflier du Japon, est une décoction de feuilles de bibacier (Eriobotrya japonica Thunb.), d'usage ancien en Chine, en Corée et au Japon.
La richesse de cette feuille en antioxydants suscite de nombreuses publications et recherches, principalement dans ces trois pays, ainsi qu'une diffusion commerciale en Occident. Les feuilles de certaines des espĂšces sauvages du genre Eriobotrya entrent Ă©galement dans le champ des recherches actuelles[1].
DĂ©nomination
En Chine, il est nommĂ© ææ·ć¶è¶ (bibacier-feuille-thĂ© pipĂ -yĂ©-cha), au Japon ăłăè¶ (biwa-tcha), en CorĂ©e ëčíìì°š (bipaip cha) et en anglais Loquat leaves tea.
Préparation des feuilles
Les plus grandes feuilles, d'un vert foncé, d'un poids supérieur à 9 g (les petites feuilles contiennent des saponines)[2], sont récoltées toute l'année, aucune étude ne donne une période optimale de récolte au regard des composés actifs. Elles sont ensuite lavées et frottées pour éliminer les poils bruns cotonneux, puis tranchées en laniÚres de 1,5 cm qui sont finalement séchées.
Plusieurs mĂ©thodes de conservation se rencontrent : feuilles sĂšches conservĂ©es dans du miel, conservĂ©es telles quelles, rapidement grillĂ©es Ă la poĂȘle. Les feuilles dĂ©shydratĂ©es Ă 40 ° C donnent des extraits alcooliques avec les valeurs les plus Ă©levĂ©es d'activitĂ©s phĂ©noliques totales et antioxydantes [3].
Préparation du thé
Le thĂ© se fait par une dĂ©coction de 15 minutes qu'on laisse reposer quelques heures. La boisson obtenue est d'une belle couleur ambrĂ©e, au goĂ»t de pomme, buvable sans sucre, chaude ou froide[4]. Cette mĂ©thode d'extraction des composĂ©s phĂ©noliques a Ă©tĂ© comparĂ©e favorablement Ă l'extraction Ă lâeau subcritique[5].
La consommation préconisée relÚve le plus souvent des usages (1 à 3 tasses par jour). Pour le diabÚte de type 2 une étude (2010) mentionne 3 tasses par jour d'un mélange thé vert thé de bibacier fermenté[6]. En médecine chinoise, le thé de feuille de bibacier est souvent associé à d'autre plantes selon les indications.
Utilisation
Indications en médecines traditionnelles chinoise et japonaise
Le thĂ© de feuille de nĂ©flier du Japon est traditionnellement utilisĂ© en Chine, en CorĂ©e et au Japon contre la toux et l'asthme et diverses affections. DĂšs , Philibert Dabry de Thiersant Ă©crit dans La matiĂšre mĂ©dicale chez les Chinois : « sa feuille amĂšre dissout les inflammations, arrĂȘte la toux et la soif, apaise la mĂ©lancolie et renforce l'estomac »[7].
Le thé de feuille de bibacier est commercialisé comme complément alimentaire, avec un cortÚge d'indications rarement démontrées chez l'homme[8].
L'extrait de feuille de nĂ©flier du Japon est analysĂ© par les chercheurs orientaux qui ont mis en Ă©vidence la prĂ©sence d'antioxydants : phĂ©nols, flavonoĂŻdes, triterpĂšnes (parmi lesquels l'acide ursolitique[9]) et polysaccharides. Les publications sont rĂ©guliĂšres et dĂ©taillĂ©es[10]. De nouveaux potentiels thĂ©rapeutiques qui mĂ©ritent d'ĂȘtre explorĂ©s[11] ont Ă©tĂ© dĂ©couverts au XXIe siĂšcle.
- En , une équipe coréenne a confirmé expérimentalement une action anti-inflammatoire et analgésique[12] et une équipe chinoise a classé le néflier du Japon en seconde position sur 56 plantes utilisées en médecine traditionnelle pour son contenu en antioxydant[13], les plantes sauvages ayant un potentiel antioxydant plus élevé qu'un cultivar domestiqué[14].
L'action anti-inflammatoire a Ă©tĂ© spĂ©cialement confirmĂ©e pour la bronchite chronique en expĂ©rimentation animale[15] - [16], sur la toux et lâasthme chez la souris et le cobaye[17]. Le mĂ©canisme d'action a Ă©tĂ© dĂ©crit en chez le rat[18].
- Une action antidiabétique a été démontrée chez le rat[19], elle est due à une flavonolignane[20] - [21].
- Le mécanisme génétique et les cibles de transcription de l'extrait d'acide triterpénoïde de feuille de bibacier pour prévenir l'hyperlipidémie et la résistance à l'insuline ( syndrome métabolique) est décrit chez la souris en 2020 [22].
Indications découvertes par la recherche contemporaine
Des revues détaillées des activités des extraits de nÚfle du Japon sont publiées réguliÚrement. En un travail extensif porte aussi sur les extraits de fruit et de fleur[11]. En 2021 Iraqi Journal of Pharmaceutical Sciences a publié une revue à jour avec une bibliographie suffisante[23].
Ostéoporose
- OstĂ©oporose : Ă la suite d'Ă©tudes sur les activitĂ©s estrogĂ©niques des plantes de la mĂ©decine traditionnelle chinoise[24], une Ă©quipe japonaise montre que la feuille de bibacier prĂ©vient la dĂ©tĂ©rioration de la densitĂ© osseuse chez la souris ovariectomisĂ©e [25]. Sous la direction du mĂȘme chercheur, Hui Tan, le mĂ©canisme d'action de l'acide ursolique[26] est dĂ©crit en 2015[27] suivi d'une Ă©tude sur l'activitĂ© anti-ostĂ©oporose de la feuille de bibacier[28]. Puis en 2019 d'une mise en Ă©vidence de l'action de l'acide ursolique de la feuille de bibacier comme inhibiteur de la diffĂ©renciation des ostĂ©oclastes en ciblant une protĂ©ine de transport (Exportin 5 ou XPO5)[29].
Anti-oxydant
- T.K. Lim ()[30] ajoute aux activités anti-oxydantes, anti-inflammatoires, anti-hyperglicémiques, antiallergiques, des activités anti-cancer décrites depuis 2000 (cancer de la bouche, des glandes salivaires, leucémie, du pancréas[31]), hépato-protectrice (), rénoprotectrice () et gastroprotectrice (). L'activité antitumorale et immunomodulatrice a été démontrée chez la souris H 22 atteinte d'un cancer du foie[32] (2018).
- Les activités anti-oxydantes[30] se manifestent encore par un effet neuroprotecteur (capacité cognitive chez la souris[33] et des adolescents[34]).
- Les composés anti-inflammatoires et anti-tumoraux dont 16 acides triterpéniques sont en cours d'inventaire et de vérification sur le modÚle murin[35].
- Les tanins des feuilles de nÚfle se composent de catéchine, de gallocatéchine, gallocatéchine gallate et afzelechine type B et quelques type A. Ces proanthocyanidines sont des inhibiteurs de type mixte (A et B) de l'α-amylase[36].
Probiotique
- Un travail chinois sur la digestion simulée in vitro des polysaccharides des feuilles de nÚfle montre qu'elles sont dégradées et consommées par le microbiote intestinal humain. La population des bactéries Megasphaera, Megamonas, Bifidobacterium, Phascolarctobacterium et Desulfovibrio croit ainsi que la production la production d'acides gras à chaßne courte. Les auteurs concluent qu'il existe un potentiel prébiotique de ces feuilles[37].
Miscellanées
Il existe également un thé de fleurs de bibacier séchées [40].
Une publication brésilienne (2020) rapporte une expérimentation de l'huile essentielle de feuille de bibacier administrée par voie orale à des souris. Elle met en évidence un potentiel anti-inflammatoire et antihyperalgésique dans des modÚles d'inflammation articulaire aiguë et persistante[41] .
Les feuilles sĂ©chĂ©es de bibacier peuvent ĂȘtre incorporĂ©es dans des produits alimentaires tels que le tofu, les biscuits et les nouilles [42].
Notes et références
- (en) Yanping Hong, Biaosheng Lin, Hongyun Cao et Yongshun Gao, « Analysis of major triterpene acids and total polysaccharides in the leaves of 11 species ofEriobotrya », BIO Web of Conferences, vol. 8,â (ISSN 2117-4458, DOI 10.1051/bioconf/20170803012, lire en ligne, consultĂ© le )
- Suzanna Lyle (trad. de l'anglais), Encyclopédie mondiale des fruits et des fruits secs : un guide complet sur la culture, l'utilisation et les avantages pour notre santé de plus de 300 plantes fruitiÚres, Paris, De Vecchi, , 479 p. (ISBN 978-2-7328-8828-6), Eriobatrya japonica
- (en) Viviane D. M. Silva, Maria Clara C. Macedo, Amanda N. dos Santos et Mauro R. Silva, « Bioactive activities and chemical profile characterization using paper spray mass spectrometry of extracts of Eriobotrya japonica Lindl. leaves », Rapid Communications in Mass Spectrometry, vol. 34, no 19,â , e8883 (ISSN 1097-0231, DOI 10.1002/rcm.8883, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) « Japanese Loquat Leaves Tea », sur wawaza.Com,
- Erasto Mlyuka, Shuang Zhang, Zongping Zheng et Jie Chen, « Subcritical water extraction of bioactive compounds from dry loquat ( Eriobotrya japonica ) leaves and characterization of triterpenes in the extracts », African Journal of Biotechnology, vol. 15, no 22,â , p. 1041â1049 (ISSN 1684-5315, lire en ligne, consultĂ© le )
- Kei Tamaya, Toshiro Matsui, Asami Toshima et Mai Noguchi, « Suppression of blood glucose level by a new fermented tea obtained by tea-rolling processing of loquat (Eriobotrya japonica) and green tea leaves in disaccharide-loaded Sprague-Dawley rats », Journal of the Science of Food and Agriculture, vol. 90, no 5,â , p. 779â783 (ISSN 1097-0010, PMID 20355112, DOI 10.1002/jsfa.3883, lire en ligne, consultĂ© le )
- Philibert Dabry de Thiersant, La matiÚre médicale chez les Chinois, G. Masson, (lire en ligne)
- (en) « Eriobotrya japonica - Scientific Review on Usage, Dosage, Side Effects | Examine.com », sur examine.com (consulté le )
- Dharambir Kashyap, Hardeep Singh Tuli et Anil K. Sharma, « Ursolic acid (UA): A metabolite with promising therapeutic potential », Life Sciences, vol. 146,â , p. 201â213 (DOI 10.1016/j.lfs.2016.01.017, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Yanping Hong, Biaosheng Lin, Hongyun Cao et Yongshun Gao, « Analysis of major triterpene acids and total polysaccharides in the leaves of 11 species of Eriobotrya », BIO Web of Conferences, vol. 8,â (ISSN 2117-4458, DOI 10.1051/bioconf/20170803012, lire en ligne, consultĂ© le )
- Yilong Liu, Wenna Zhang, Changjie Xu et Xian Li, « Biological Activities of Extracts from Loquat (Eriobotrya japonica Lindl.): A Review », International Journal of Molecular Sciences, vol. 17, no 12,â (ISSN 1422-0067, PMID 27929430, PMCID PMC5187783, DOI 10.3390/ijms17121983, lire en ligne, consultĂ© le )
- Dong Seok Cha, Jae Soon Eun et Hoon Jeon, « Anti-inflammatory and antinociceptive properties of the leaves of Eriobotrya japonica », Journal of Ethnopharmacology, vol. 134, no 2,â , p. 305â312 (DOI 10.1016/j.jep.2010.12.017, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Feng-Lin Song, Ren-You Gan, Yuan Zhang et Qin Xiao, « Total Phenolic Contents and Antioxidant Capacities of Selected Chinese Medicinal Plants », International Journal of Molecular Sciences, vol. 11, no 6,â , p. 2362â2372 (PMID 20640157, PMCID PMC2904921, DOI 10.3390/ijms11062362, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Yanping Hong, Shunquan Lin, Yueming Jiang et Muhammad Ashraf, « Variation in Contents of Total Phenolics and Flavonoids and Antioxidant Activities in the Leaves of 11 Eriobotrya Species », Plant Foods for Human Nutrition, vol. 63, no 4,â , p. 200 (ISSN 0921-9668 et 1573-9104, DOI 10.1007/s11130-008-0088-6, lire en ligne, consultĂ© le )
- Yan Huang, Jun Li, Qi Cao et Shi-Chun Yu, « Anti-oxidative effect of triterpene acids of Eriobotrya japonica (Thunb.) Lindl. leaf in chronic bronchitis rats », Life Sciences, vol. 78, no 23,â , p. 2749â2757 (DOI 10.1016/j.lfs.2005.10.040, lire en ligne, consultĂ© le )
- Jin-Fang Ge, Ting-Yu Wang, Bin Zhao et Xiong-Wen Lv, « Anti-inflammatory Effect of Triterpenoic Acids of Eriobotrya japonica (Thunb.) Lindl. Leaf on Rat Model of Chronic Bronchitis », The American Journal of Chinese Medicine, vol. 37, no 02,â , p. 309â321 (ISSN 0192-415X, DOI 10.1142/S0192415X09006862, lire en ligne, consultĂ© le )
- « The antitussive,expectorant and anti-asthmatic activities of triterpene acids of loquat leaves in mice and guinea-pigs--ăActa Universitatis Medicinalis Anhuiă2006ćčŽ04æ », sur en.cnki.com.cn (consultĂ© le )
- Jin Tao, Yuanyuan Hou, Xiaoyao Ma et Dan Liu, « An integrated global chemomics and system biology approach to analyze the mechanisms of the traditional Chinese medicinal preparation Eriobotrya japonica â Fritillaria usuriensis dropping pills for pulmonary diseases », BMC Complementary and Alternative Medicine, vol. 16,â , p. 4 (ISSN 1472-6882, PMID 26742634, PMCID PMC4705596, DOI 10.1186/s12906-015-0983-y, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) W.L. Li et al., « Natural medicines used in the traditional Chinese medical system for therapy of diabetes mellitu », Journal of Ethnopharmacology 92 (2004) 1â21,â , p. 11 (lire en ligne)
- (en) Fadi Qaâdana, Eugen. J. Verspohl et al., « Cinchonain Ib isolated from Eriobotrya japonica induces insulin secretion in vitro and in vivo », Journal of Ethnopharmacology 124 (2009) 224â2,â (lire en ligne)
- J. Chen, W. L. Li, J. L. Wu et B. R. Ren, « Hypoglycemic effects of a sesquiterpene glycoside isolated from leaves of loquat (Eriobotrya japonica (Thunb.) Lindl.) », Phytomedicine, vol. 15, nos 1â2,â , p. 98â102 (DOI 10.1016/j.phymed.2006.12.014, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) « Eriobotrya japonica leaf triterpenoid acids ameliorate metabolic syndrome in C57BL/6J mice fed with high-fat diet », Biomedicine & Pharmacotherapy, vol. 132,â , p. 110866 (ISSN 0753-3322, DOI 10.1016/j.biopha.2020.110866, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en-US) Ruaa M. Ibrahim, « A review on Active Constituents and Pharmacological Effects of Eriobotrya Japonica Lindl. (Loquat) », Iraqi Journal of Pharmaceutical Sciences (ISSN 1683-3597 et 2521-3512), vol. 30, no 1,â , p. 41â55 (ISSN 1683-3597, DOI 10.31351/vol30iss1pp41-55, lire en ligne, consultĂ© le )
- In Gyu Kim, Se Chan Kang, Kug Chan Kim et Eui Su Choung, « Screening of estrogenic and antiestrogenic activities from medicinal plants », Environmental Toxicology and Pharmacology, vol. 25, no 1,â , p. 75â82 (DOI 10.1016/j.etap.2007.09.002, lire en ligne, consultĂ© le )
- Hui Tan, Syoko Furuta, Toshiro Nagata et Koichiro Ohnuki, « Inhibitory Effects of the Leaves of Loquat (Eriobotrya japonica) on Bone Mineral Density Loss in Ovariectomized Mice and Osteoclast Differentiation », Journal of Agricultural and Food Chemistry, vol. 62, no 4,â , p. 836â841 (ISSN 0021-8561, DOI 10.1021/jf402735u, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Ćukasz WoĆșniak, Sylwia SkÄ pska et Krystian MarszaĆek, « Ursolic AcidâA Pentacyclic Triterpenoid with a Wide Spectrum of Pharmacological Activities », Molecules, vol. 20, no 11,â , p. 20614â20641 (DOI 10.3390/molecules201119721, lire en ligne, consultĂ© le )
- Hui Tan, Ahmed Ashour, Yoshinori Katakura et Kuniyoshi Shimizu, « A structureâactivity relationship study on antiosteoclastogenesis effect of triterpenoids from the leaves of loquat (Eriobotrya japonica) », Phytomedicine, vol. 22, no 4,â , p. 498â503 (DOI 10.1016/j.phymed.2015.03.002, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Hui Tan, « Antiosteoporosis activity of the leaves of Eriobotrya japonica », Kyushu University,â , p. 113 (lire en ligne)
- Hui Tan, Chong Zhao, Qinchang Zhu et Yoshinori Katakura, « Ursolic acid, isolated from the leaves of loquat (Eriobotrya japonica) inhibited osteoclast differentiation through targeting exportin 5 », Journal of Agricultural and Food Chemistry,â (ISSN 0021-8561, DOI 10.1021/acs.jafc.8b06954, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) T. K. Lim, Edible Medicinal And Non-Medicinal Plants : Volume 4, Fruits, Springer Science & Business Media, (ISBN 978-94-007-4053-2, lire en ligne)
- (en) Qing-Yi Lu, Xuemei Zhang, Jieping Yang et Vay-Liang W. Go, « Triterpenoid-rich loquat leaf extract induces growth inhibition and apoptosis of pancreatic cancer cells through altering key flux ratios of glucose metabolism », Metabolomics, vol. 13, no 4,â , p. 39 (ISSN 1573-3882 et 1573-3890, DOI 10.1007/s11306-017-1176-0, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Li Chen, Yundong Wei, Shimei Zhao et Mengliang Zhang, « Antitumor and immunomodulatory activities of total flavonoids extract from persimmon leaves in H22 liver tumor-bearing mice », Scientific Reports, vol. 8, no 1,â (ISSN 2045-2322, DOI 10.1038/s41598-018-28440-8, lire en ligne, consultĂ© le )
- Mi-Jeong Kim, Jeongmin Lee, Ah-Reum Seong et Yoo-Hyun Lee, « Neuroprotective effects of Eriobotrya japonica against ÎČ-amyloid-induced oxidative stress and memory impairment », Food and Chemical Toxicology: An International Journal Published for the British Industrial Biological Research Association, vol. 49, no 4,â , p. 780â784 (ISSN 1873-6351, PMID 21168467, DOI 10.1016/j.fct.2010.11.043, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Soo-Wan Chae, Eun-Kyung Choi, Myoung-Hwan Ko et Soo-Hyun Park, « Eriobotrya japonica Improves Cognitive Function in Healthy Adolescents: A 12-week, Randomized Double-blind, Placebo-controlled Clinical Trial », International Journal of Pharmacology, vol. 12, no 4,â , p. 370â378 (DOI 10.3923/ijp.2016.370.378, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Hoyoku Nishino, Takashi Suzuki, Yumiko Kimura et Motohiko Ukiya, « Anti-inflammatory and Antitumor-Promoting Effects of the Triterpene Acids from the Leaves of Eriobotrya japonica », Biological and Pharmaceutical Bulletin, vol. 28, no 10,â , p. 1995â1999 (ISSN 0918-6158 et 1347-5215, DOI 10.1248/bpb.28.1995, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) « Extraction and identification of proanthocyanidins from the leaves of persimmon and loquat », Food Chemistry,â , p. 130780 (ISSN 0308-8146, DOI 10.1016/j.foodchem.2021.130780, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) « In vitro simulated digestion and fecal fermentation of polysaccharides from loquat leaves: Dynamic changes in physicochemical properties and impacts on human gut microbiota », International Journal of Biological Macromolecules, vol. 168,â , p. 733â742 (ISSN 0141-8130, DOI 10.1016/j.ijbiomac.2020.11.130, lire en ligne, consultĂ© le )
- Shengli Li, Yingshu Zou, Kun Jiao et Xin Qiao, « Repeated-dose (28 days) oral toxicity study in rats of an antiacne formula (BC-AF) derived from plants », Drug and Chemical Toxicology, vol. 34, no 1,â , p. 77â84 (ISSN 0148-0545, PMID 20954811, DOI 10.3109/01480541003777450, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Feng Li, Yijia Li, Qingxian Li et Xianai Shi, « Acute and Subacute Oral Toxicity Evaluation of Eriobotrya japonica Leaf Triterpene Acids in ICR Mice », Evidence-Based Complementary and Alternative Medicine, vol. 2017,â , p. 1â9 (ISSN 1741-427X, PMID 28400843, PMCID PMC5376453, DOI 10.1155/2017/4837839, lire en ligne, consultĂ© le )
- « ScienceDirect », sur www.sciencedirect.com (consulté le )
- (en) Ăngela Midori Kuraoka-Oliveira, Joyce Alencar Santos Radai, Maicon Matos LeitĂŁo et Claudia Andrea Lima Cardoso, « Anti-inflammatory and anti-arthritic activity in extract from the leaves of Eriobotrya japonica », Journal of Ethnopharmacology, vol. 249,â , p. 112418 (ISSN 0378-8741, DOI 10.1016/j.jep.2019.112418, lire en ligne, consultĂ© le )
- Atul Dhiman, Rajat Suhag, Dhruv Thakur et Viresh Gupta, « Current Status of Loquat (Eriobotrya Japonica Lindl.): Bioactive Functions, Preservation Approaches, and Processed Products », Food Reviews International, vol. 0, no 0,â , p. 1â31 (ISSN 8755-9129, DOI 10.1080/87559129.2020.1866007, lire en ligne, consultĂ© le )
Liens externes
- LâencyclopĂ©die chinoise en ligne baidu consacre une page documentĂ©e Ă la feuille de bibacier et Ă ses usages
- Sur les flavonoĂŻdes de la fleur de bibacier et le mode d'extraction optimal (ultrasons), voir Science and Technology of Food Industry (2021)