Terrorisme en 1972
Au cours de l'année 1972, les tensions en Irlande du Nord font quatre cent quatre-vingt-dix-sept morts, dont deux cent cinquante-neuf civils[1].
1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 Décennies du terrorisme : 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 |
1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 Décennies : 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 Siècles : XVIIIe XIXe XXe XXIe XXIIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Afrique
Afrique du Sud, Algérie, Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, Centrafrique, Comores, République du Congo, République démocratique du Congo, Côte d'Ivoire, Djibouti, Égypte, Érythrée, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Kenya, Lesotho, Liberia, Libye, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie, Maurice, Maroc, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Ouganda, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Seychelles, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Swaziland, Tanzanie, Tchad, Togo, Tunisie, Zambie et Zimbabwe Amérique
Antigua-et-Barbuda, Argentine, Bahamas, Barbade, Belize, Bolivie, Brésil, Canada (Alberta, Colombie-Britannique, Manitoba, Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick, Ontario, Québec, Saskatchewan, Terre-Neuve-et-Labrador, Territoires du Nord-Ouest et Yukon), Chili, Colombie, Costa Rica, Cuba, République dominicaine, Dominique, Équateur, États-Unis, Grenade, Guatemala, Guyana, Haïti, Honduras, Jamaïque, Mexique, Nicaragua, Panama, Paraguay, Pérou, Saint-Christophe-et-Niévès, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Antigua-et-Barbuda, Salvador, Suriname, Trinité-et-Tobago, Uruguay et Venezuela Asie
Afghanistan, Arabie saoudite, Arménie, Azerbaïdjan, Bahreïn, Bangladesh, Bhoutan, Birmanie, Brunei, Cambodge, Chine, Chypre, Corée du Nord, Corée du Sud, Émirats arabes unis, Géorgie, Inde, Indonésie, Irak, Iran, Israël, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Kirghizistan, Koweït, Laos, Liban, Malaisie, Maldives, Mongolie, Népal, Oman, Ouzbékistan, Pakistan, Philippines, Qatar, Russie, Singapour, Sri Lanka, Syrie, Tadjikistan, Thaïlande, Timor oriental, Turkménistan, Turquie, Viêt Nam et Yémen Europe
Allemagne, Albanie, Andorre, Arménie, Autriche, Azerbaïdjan, Belgique, Biélorussie, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France (Bretagne et Lorraine), Géorgie, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Kazakhstan, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Macédoine, Malte, Moldavie, Monaco, Monténégro, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni (), Russie, Saint-Marin, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, République tchèque, Turquie, Ukraine et Vatican Océanie
Australie, États fédérés de Micronésie, Fidji, Salomon, Kiribati, Îles Marshall, Indonésie, Nauru, Nouvelle-Zélande, Palaos, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Samoa, Timor oriental, Tonga, Tuvalu et Vanuatu |
Événements
Janvier
- , Yougoslavie : un attentat contre le vol JAT 367 fait vingt-sept morts. Seule Vesna Vulović survit, et entre dans le livre Guinness des records pour avoir réalisé la plus haute chute sans parachute : 10 000 mètres. La thèse de l'attentat est toutefois remise en cause, et l'armée de l'air tchécoslovaque est soupçonnée d'avoir abattu l'avion[2].
Mai
- , Allemagne de l'Ouest : un triple attentat à la bombe au QG militaire américain de Francfort, revendiqué par la Fraction armée rouge, fait un mort et treize blessés[3] - [4]
- , Allemagne de l'Ouest : deux voitures piégées explosent au QG militaire américain d'Heidelberg par la Fraction armée rouge faisant trois morts et six blessés[3] - [5].
- , Israël : l'attaque de l'aéroport de Lod par des membres de l'Armée rouge japonaise fait vingt-six morts et quatre-vingt blessés[6]
Juillet
- , Irlande du Nord : en réponse au Bloody Sunday, l'IRA provisoire fait exploser vingt-deux bombes à Belfast, faisant neuf morts et plus de cent trente blessés. C'est le Bloody Friday[1] - [7].
- , Irlande du Nord : trois bombes explosent à Claudy (en), faisant neuf morts et trente blessés. Bien que jamais revendiquée, cette série d'attentats est attribuée à l'IRA provisoire[1].
Septembre
- : Allemagne de l'Ouest : la prise d'otages des Jeux olympiques de Munich par l'organisation palestinienne Septembre noir, se solde par la mort de douze personnes : onze athlètes israéliens, et un policier ouest-allemand[8] - [9] - [10].
Novembre
Références
- (en) Barry Rubin et Judith Colp Rubin, Chronologies of Modern Terrorism, Abingdon-on-Thames, Routledge, , 405 p. (ISBN 978-0-7656-2047-7, lire en ligne)
- (en) Kate Connolly, « Woman who fell to earth: was air crash survivor's record just propaganda? », sur guardian.co.uk, The Guardian, (consulté le )
- (en) « 2 Americans killed by car bomb at USAF base in West Germany », Schenectady Gazette, (consulté le )
- (en) Jeremy Varon, Bringing the War Home : The Weather Underground, the Red Army Faction, and Revolutionary Violence in the Sixties and Seventies, Berkeley, University of California Press, , 407 p. (ISBN 978-0-520-24119-0, lire en ligne), p. 210
- (en) Mark Landler et Desmond Butler, « THREATS AND RESPONSES: HEIDELBERG; One Terror Plot May Have Been Foiled, but a U.S. Base in Germany Is Still Vulnerable », sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le )
- Michaël Prazan, Les Fanatiques : Histoire de l'armée rouge japonaise, Paris, Seuil, coll. « L'Épreuve des faits », , 302 p. (ISBN 2-02-048686-5, lire en ligne), « Le FPLP »
- (en) Martin Melaugh, « 'Bloody Friday', Belfast Friday 21 July 1972 - Main Events », sur http://cain.ulst.ac.uk, Conflict Archive on the Internet, (consulté le )
- « 5 septembre 1972 - Les Jeux Olympiques de Munich endeuillés », sur herodote.net, herodote.net, (consulté le )
- (en) Francie Grace, « Munich Massacre Remembered », sur cbsnews.com, CBS News, (consulté le )
- (en) Matthew Davis, « Athens 2004 remembers Munich 1972 », sur bbc.co.uk, BBC News, (consulté le )
Articles connexes
- Armée rouge japonaise
- Attentats de 1972 et 1973 à Dublin (en)
- Bloody Sunday (1972)
- Fraction armée rouge
- Massacre de l'aéroport de Lod
- Prise d'otages des Jeux olympiques de Munich