Teresa Carbó i Comas

Militant politique républicaine, elle s'engage au Bloc Ouvrier et Paysan et au Parti Ouvrier d'Unification Marxiste.

Très liée à la ville de Palafrugell, elle est également une activiste internationaliste espérantiste[1], organisatrice du Secours rouge international et membre éminente de la résistance antifranquiste de l'exil républicain[2].

Elle serait la dernière militante du POUM à avoir vu le leader Andreu Nin en vie, à Barcelone[3].

Elle doit s'exiler en 1939, après la guerre d'Espagne, à Toulouse, où elle rejoint la Résistance contre les nazis avec Josep Rovira[4].

Après la Seconde Guerre mondiale, elle doit s'exiler en Amérique du Sud, en Bolivie, puis à Sao Paulo, au Brésil, avant de revenir en France, à Paris.

Après la mort du dictateur Franco, elle revient vivre en Espagne, dans la ville de Palafrugell[5].

En 1988, elle emménage au Soler, près de Perpignan, où elle décède le 17 octobre 2010 à l'âge de 101 ans[6].

• Ses archives sont conservées à Palafrugell[7] - [8].
• Une rue porte son nom à Palafrugell[9].

• Aurora Marco, Mulleres na guerrilla antifranquista galega, Laiovento, coll. « Ensaio », 2011 (ISBN 978-84-8487-211-5).
• Antonina Rodrigo, Mujer y exilio, 1939, Flor del Vent Ed, coll. « Colección del Viento terral », 2003 (ISBN 978-84-89644-88-5).