Tamara Drewe
Tamara Drewe est une comédie dramatique britannique réalisée par Stephen Frears et écrite par Moira Buffini, sortie en 2010. Adaptation du roman graphique éponyme de Posy Simmonds, Tamara Drewe met en scÚne Gemma Arterton dans le rÎle-titre.
Titre original | Tamara Drewe |
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RĂ©alisation | Stephen Frears |
Scénario | Moira Buffini |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | BBC Films |
Pays de production | Royaume-Uni |
Genre | Comédie dramatique, romance |
Durée | 111 minutes |
Sortie | 2010 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Tout commence sur lâimage attrayante du torse musclĂ© dâAndy Cobb, un beau paysan de la campagne anglaise dans un village du Dorset. Comme en contrepoint viennent sâinscrire les moins poĂ©tiques Ă©vocations dâhommes et de femmes pianotant sur le clavier de leur ordinateur portable. Ce sont des Ă©crivains plus ou moins talentueux pensionnaires du Cottage « Far from the madding crowd » tenu par la belle et vertueuse Beth Hardiment. Son mari Nicholas Hardiment, cĂ©lĂšbre auteur de romans policiers, se manifeste par un visage disgracieux et un physique enrobĂ©. Câest un miracle quâil ait Ă©pousĂ© une aussi belle femme que la vertueuse Beth. Au lieu dâen remercier le Ciel nuit et jour, il ne songe quâĂ batifoler en compagnie de donzelles plus jeunes.
Le dĂ©cor est plantĂ© quand dĂ©barque au pays la trĂšs pulpeuse Tamara Drewe qui vient de se faire faire un nez tout neuf. Son attrayant physique lui avait dĂ©jĂ permis de commencer une relation avec le sĂ©duisant Andy Cobb. HĂ©las le dĂ©faut de son nez y avait mis un terme malheureux. Cet obstacle levĂ©, le jeune et fougueux paysan ne demande quâĂ reprendre le flambeau. Mais la belle Tamara doit assister Ă un concert rock pour Ă©crire un article dans son journal et voilĂ quâune relation se noue entre elle et Ben Sergeant, le beau batteur du groupe. Tamara quitte sa maison de campagne pour suivre son amoureux Ă Londres et câen serait fait dâAndy sans lâintervention de lâespiĂšgle Jody Long, une gamine en mal de people et tombĂ©e amoureuse du beau musicien Ă travers des magazines pour ado. Elle en pince tant pour le rocker quâelle ne consent pas Ă lâidĂ©e de son dĂ©part. Elle se glisse avec sa copine dans la maison dĂ©serte de Tamara pour utiliser son ordinateur et faire en son nom une proposition des plus explicites Ă son ancien ami.
Le mail tombe sous les yeux de Ben qui ne l'entend pas de cette oreille. Les deux amoureux se fĂąchent. Tamara quitte Londres pour se remettre au vert. HĂ©las, Ă peine revenue Ă la campagne, elle assiste impuissante aux amours torrides dâAndy et dâune serveuse de restaurant. CatastrophĂ©e, elle nâa dâautre recours que se jeter dans les bras du peu sĂ©duisant Nicholas quâelle a pourtant toujours mĂ©prisĂ©. Lâauteur cĂ©lĂšbre se croit enfin comblĂ© : il va pouvoir vivre avec la belle jeune femme, quitter son cottage, son mĂ©tier dâĂ©crivain et surtout son Ă©pouse quâil juge trop ennuyeuse. Mais Tamara se ressaisit. D'ailleurs Beth, lâĂ©pouse trompĂ©e, a dĂ©couvert le pot aux roses. Ben le rocker musicien sâest rendu compte que toute sa brouille avec Tamara venait des manigances de la petite Jody Long.
Entre-temps Glen McCreavy lâun des pensionnaires sâest rapprochĂ© de Beth en laquelle il commence Ă voir sa nouvelle Ă©gĂ©rie. Alors quand il apprend lâinconduite de son mari, il lui offre son rĂ©confort. Mais lâĂ©poux qui vient de se voir abandonnĂ© par sa belle Tamara, nâentend pas laisser sa femme aux bras du nouveau venu. Une bagarre sâengage entre les deux hommes. Ils se bousculent. Nicholas tombe et sa tĂȘte cogne contre un abreuvoir. Comble de malchance un troupeau de vaches excitĂ©es par le chien de Ben lui passe accidentellement sur le corps. Le malheureux succombe Ă ses blessures. Pour conclure Tamara se met avec Andy le paysan. Beth se console dans les bras de Glen son ancien pensionnaire, et la petite Jody Long hĂ©rite contre toute attente du bouillonnant Ben Sergeant.
Fiche technique
- Titre : Tamara Drewe
- RĂ©alisation : Stephen Frears
- Scénario : Moira Buffini d'aprÚs le roman graphique éponyme de Posy Simmonds
- Musique : Alexandre Desplat
- Photographie : Ben Davis
- Montage : Mick Audsley
- Direction artistique : Christopher Wyatt (direction artistique supervisée par Patrick Rolfe)
- Distribution des rĂŽles : Leo Davis
- Décors : Alan MacDonald (décoration du plateau par Tina Jones)
- Costumes : Consolata Doyle
- Pays d'origine : Royaume-Uni
- Langue de tournage : anglais
- Production : Alison Owen, Tracey Seaward et Paul Trijbits
- Production exécutive : Maya Amsellem, Sharon Harel, Christine Langan (en) et Eve Schoukroun
- Production associée : Hannah Farrell et Faye Ward
- Sociétés de production : Ruby Films, BBC Films, Notting Hill Films, UK Film Council et WestEnd Films
- Sociétés de distribution : Momentum Pictures, Diaphana Films, Sony Pictures Classics
- Budget : 5 000 000 $[1]
- Format : couleur â 35mm et cinĂ©ma numĂ©rique â 2,35:1 â son Dolby Digital et SDDS
- Genre : Comédie dramatique et romance
- Durée : 111 minutes (109 minutes lors de sa présentation au Festival de Cannes)
- Dates de sortie :
- France :
- Royaume-Uni :
- Ătats-Unis : (sortie limitĂ©e)
- Classification CNC : tous publics, art et essai (visa d'exploitation no 126660 délivré le 13 juillet 2010)[2]
Distribution
- Gemma Arterton (VF : Alexandra Ansidei) : Tamara Drewe
- Roger Allam (VF : Philippe Faure) : Nicholas Hardiment
- Bill Camp (VF : Patrick Bonnel) : Glen McCreavy
- Dominic Cooper (VF : Jonathan Cohen) : Ben Sergeant
- Luke Evans (VF : Thibault de Montalembert) : Andy Cobb
- Tamsin Greig (VF : Sylvia Bergé) : Beth Hardiment
- Jessica Barden (VF : Claire Bouanich) : Jody Long
- Charlotte Christie (VF : Sarah Brannens) : Casey Shaw
- John Bett (VF : Jean-Pierre Moulin) : Diggory
- Josie Taylor (VF : Carole Franck) : Zoe
- Bronagh Gallagher (VF : Myriam Donasis) : Eustacia
- Pippa Haywood : Tess
- Susan Wooldridge (VF : Frédérique Cantrel) : Penny Upminster
- Amanda Lawrence : Mary
- Zahra Ahmadi : Nadia Patel
- Cheryl Campbell (VF : Yvette Petit) : Lucetta
- Emily Bruni : Caitlin
- Lola Frears (VF : Ludmila Ruoso) : Poppy Hardiment
- Tom Allen : Vintner
- Joel Fry : Steve Culley
- Lois Winstone : Fran Redmond
- James Naughtie : l'intervieweur
- Alex Kelly : la mĂšre de Jody
- Patricia Quinn : le hippie chic
- Walter Hall : le geek de l'armée
- Albert Clark : Boss le chien
- Nathan Cooper : un membre des Swipes
- Version française
- Studio de doublage : Alter Ego
- Direction artistique : Hervé Icovic
- Adaptation : Isabelle Audinot & Vanessa Chouraqui
Production
DĂ©veloppement du projet
Ă l'origine, Tamara Drewe est un roman graphique de Posy Simmonds, basĂ© sur Loin de la foule dĂ©chaĂźnĂ©e de Thomas Hardy. Paru en 2007[N 2], Tamara Drewe obtient le Prix de la critique de l'Association des critiques et des journalistes de bande dessinĂ©e en 2009. Le charme particulier et les possibilitĂ©s offertes par le roman graphique ont sĂ©duit le rĂ©alisateur Stephen Frears, qui dira : « Jâai adorĂ© sa rĂ©elle originalitĂ©. Christine Langan (directrice de la crĂ©ation chez BBC Films) mâa envoyĂ© le livre en me disant : âJâai quelque chose pour vous.â JâĂ©tais dans lâavion pour New York quand je me suis dĂ©cidĂ© Ă ouvrir cette enveloppe. Jâai immĂ©diatement aimĂ© ce que jâĂ©tais en train de lire. Je me souviens que cela sâest passĂ© comme ça avec The Snapper »[4].
L'Ă©criture du scĂ©nario de l'adaptation du roman est confiĂ© par la production Ă Moira Buffini, et Frears accepta tout de suite de le rĂ©aliser, tant la premiĂšre version du script Ă©tait satisfaisante[4] - [5]. Le roman graphique se prĂ©sente comme un story-board, ce qui a beaucoup aidĂ© la scĂ©nariste[4]. « Câest visuellement trĂšs complet et câest presque dĂ©jĂ un film. Dans ses dessins, Posy donne Ă©normĂ©ment dâindications sur les personnages. Le roman graphique est littĂ©ralement un story-board. Il nous est souvent arrivĂ© de tourner une scĂšne, puis de regarder dans le livre en nous disant quâon ne pouvait pas faire mieux », dira Buffini Ă ce sujet[4]. Avant que Frears accepte, Andrea Arnold fut pressentie pour rĂ©aliser Tamara Drewe, mais dĂ©clina l'offre[6].
Tamara Drewe marque le retour de Stephen Frears dans le registre de la comĂ©die, aprĂšs l'avoir dĂ©laissĂ© aprĂšs HĂ©ros malgrĂ© lui, au profit d'un registre plus dramatique comme avec The Queen, malgrĂ© quelques exceptions comme The Snapper et High Fidelity, mais avait besoin de changer d'air et de sortir des conventions des films d'Ă©poque mais aussi du style de langage[4]. Il a par ailleurs confiĂ© que rĂ©aliser ce film a Ă©tĂ© libĂ©rateur car « Le scĂ©nario mâa fait rire. Je lâai trouvĂ© drĂŽle, sexy et contemporain. Adapter un roman graphique, câest libĂ©rateur. On peut laisser courir son imagination, ça libĂšre dâune façon extraordinaire (...) câest une BD intelligente, fine, qui parle de choses quâon connaĂźt », ajoutant qu'il n'avait « jamais fait de film comme Tamara Drewe » et qu'il a « dĂ» tout inventer »[4]. Il parle d'un « Ă©lĂ©ment rare » qui est proposĂ© dans le scĂ©nario : « les Anglais ne font pas de films sur la bourgeoisie », car selon lui, « câest davantage une tradition française », ajoutant une rĂ©fĂ©rence aux films de Claude Chabrol sur la bourgeoisie[4]. Frears aime bien dire que « Tamara Drewe est une comĂ©die pastorale ! »[4].
Le réalisateur a également confié avoir réalisé « un film à la Clint Eastwood » et insiste sur les multiples références au western que l'on peut trouver dans Tamara Drewe, notamment les scÚnes d'attaques de bétail[4].
Attribution des rĂŽles
Pour le rĂŽle-titre, il fallait une bonne actrice pour interprĂ©ter notre emblĂ©matique hĂ©roĂŻne, car « Tamara devait ĂȘtre super sexy, intelligente, un peu paumĂ©e, un peu malicieuse aussi car elle devait pouvoir jouer lâironie tout en attirant la sympathie des spectateurs », selon Alison Owen, une des productrices[7]. Le choix s'est portĂ© sur Gemma Arterton, car elle « paraissait rassembler toutes ces caractĂ©ristiques et Stephen est tombĂ© sous son charme », selon Owen, ajoutant que « c'Ă©tait vraiment Tamara comme on lâavait imaginĂ©e »[7]. Frears souligne les autres qualitĂ©s d'Arterton : « elle est trĂšs flexible, comme une ligne qui ondulerait Ă sa guise⊠Et câest une fille trĂšs sympathique, chaleureuse et drĂŽle. Je me suis dit que jâaimerais la regarder pendant 90 minutes. Câest aussi simple que ça »[7].
Afin d'incarner le romancier coureur de jupons Nicholas Hardiment, Frears avait uniquement l'acteur Roger Allam en tĂȘte, aprĂšs l'avoir fait tourner dans The Queen dans lequel il tenait le rĂŽle du secrĂ©taire particulier de la reine, car il le trouvait « gĂ©nial »[7]. Pour interprĂ©ter le rĂŽle de l'Ă©pouse trompĂ©e de Nicholas, Beth, le choix de Frears, complĂštement Ă l'opposĂ© du personnage dans le roman graphique, s'est portĂ© sur Tamsin Greig, car si elle est beaucoup plus jeune que son personnage, il leur fallait « une actrice qui puisse ĂȘtre Ă la fois spirituelle, Ă©mouvante et expĂ©rimentĂ©e »[7].
Dominic Cooper est choisi pour le rĂŽle du rockeur Ben Sergeant aprĂšs une lecture au cours duquel il Ă©tait hilarant, selon Frears, mais aussi par que ce « les filles Ă©taient excitĂ©es et mâont dit : "Allez, prends Dominic Cooper !" ». Il avoue avoir obĂ©i, car il « Ă©tait dans Mamma Mia ! et les adolescentes tueraient pĂšre et mĂšre pour lui ». Frears le trouve « trĂšs crĂ©dible et colle au rĂŽle »[7]. Luke Evans, choisi pour le rĂŽle d'Andy Cobb, fidĂšle homme Ă tout faire des Hardiment, correspond au personnage par son cĂŽtĂ© incroyablement « campagnard chic et discrĂštement sexy »[7].
Tournage
Le tournage de Tamara Drewe s'est dĂ©roulĂ© en [8], essentiellement dans le Dorset, oĂč furent tournĂ©es les scĂšnes de Stonefield et du pub[9]. D'autres scĂšnes furent tournĂ©s Ă Londres, Ă Hertfordshire et dans le Somerset, ainsi qu'aux Pinewood Studios[9].
Exploitation
RĂ©ception critique
Tamara Drewe est globalement assez bien reçu par les critiques professionnelles : le site Rotten Tomatoes note que 66 % des 119 commentaires collectĂ©s sont positives, pour une moyenne de 6,3â10[10], tandis que le site Metacritic, qui recense les critiques de magazines anglophones, attribue au long-mĂ©trage un score de 64â100, pour un total de 28 critiques[11].
En France, par contre, le long-mĂ©trage obtient un excellent accueil de la part des critiques professionnelles, avec une note de 4â5 sur le site AlloCinĂ©, pour 22 commentaires collectĂ©s[12].
Box-office
Pays ou rĂ©gion | Box-office | Date d'arrĂȘt du box-office | Nombre de semaines |
---|---|---|---|
Mondial[13] | 11 910 695 $ | 36 | |
Ătats-Unis[13] | 560 391 $ | 23 | |
France[14] | 600 017 entrées | 18
|
Tamara Drewe a rapportĂ© un total de 11 910 695 $ de recettes mondiales, dont 11 350 304 $ Ă l'international et 560 391 $ aux Ătats-Unis, oĂč il est distribuĂ© en sortie limitĂ©e dans plus de 59 salles[13]. Au Royaume-Uni, le long-mĂ©trage a totalisĂ© 2,58 millions de ÂŁ, se classant en seiziĂšme position des meilleures recettes dans le pays au cours de l'annĂ©e 2010 pour une production ou co-production britannique et en sixiĂšme position des meilleures recettes au cours de la mĂȘme annĂ©e pour une production ou co-production britannique indĂ©pendante[15].
En France, sorti dans une combinaison de salles assez modeste (210 salles), Tamara Drewe parvient à se placer durant huit semaines dans le top 20 hebdomadaire, dont trois dans le top 10, avec prÚs de 550 700 entrées[16]. Au bout de quatorze semaines restés à l'affiche, le long-métrage a déjà cumulé 588 397 entrées[17]. AprÚs dix-huit semaines resté en salles, Tamara Drewe finit sa carriÚre à 600 000 entrées la semaine du [18].
Distinctions
- 2010 : Palme dog pour « Boss », dans le film le chien (boxer) de Ben Sergeant.
- 2010 : Hors compétition au Festival de Cannes 2010
- 2010 : Nomination au British Independent Film Award de la meilleure actrice pour Tamsin Greig
Notes et références
Notes
- Doublage relevé lors de la diffusion télévisée.
- La traduction française du roman graphique est parue en France en 2008.
Références
- (en) « Tamara Drewe | PowerGrid », sur powergrid.thewrap.com (consulté le )
- « CNC - rechercher une Ćuvre - rĂ©sultat de la recherche - dĂ©tail du film TAMARA DREWE », sur www.cnc.fr (consultĂ© le )
- « Fiche de doublage VF du film » sur Alterego75.fr, consulté le 15 juin 2013
- « Secrets de tournage de Tamara Drewe », sur AlloCiné (consulté le ).
- « Tamara Drewe : naissance du projet », sur Commeaucinema (consulté le )
- (en) « Trivia for Tamara Drewe », sur IMDb
- « Tamara Drew : le casting », sur Commeaucinema (consulté le ).
- (en) Box office / business for Tamara Drewe sur lâInternet Movie Database (consultĂ© le 12 avril 2014)
- (en) Locations for Tamara Drewe sur lâInternet Movie Database (consultĂ© le 12 avril 2014)
- (en) « Tamara Drewe », sur Rotten Tomatoes, Flixster (consulté le )
- (en) « Tamara Drewe », sur Metacritic, CBS Interactive Sites (consulté le )
- « Tamara Drewe : Critique presse », sur AlloCiné (consulté le ).
- (en) « Tamara Drewe », sur Box Office Mojo (consulté le )
- « Analyse du box-office semaine du 8 au 14 janvier 2014 - semaine 2 », sur CBO (consulté le )
- (en) « Statistical Yearbook 2011 (voir pages 20 et 21) », sur bfi.org (consulté le )
- « Tamara Drewe : Box-office français », sur JP Box Office (consulté le )
- « Fiche box-office de Tamara Drewe », sur cinefeed.com/ (consulté le )
- « Tamara Drewe », sur CBO (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
- CinémathÚque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) BFI National Archive
- (pl) Filmweb.pl
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- (en) Metacritic
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine