Tage (croiseur)
Le Tage est un navire, croiseur protégé de 1re classe de la Marine nationale française en service de 1890 à 1907. C'est le deuxième croiseur protégé français construit après le Sfax.
Tage | |
Type | Croiseur protégé |
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Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Chantier naval | Chantiers de la Loire (Saint-Nazaire) |
Quille posée | |
Lancement | |
Armé | |
Statut | retiré en |
Équipage | |
Commandant | Mallarmé (1891) Amelot (1902) |
Équipage | 538 (officiers, officiers mariniers, quartiers maîtres et matelots) |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 118,87 mètres |
Maître-bau | 16,40 mètres |
Tirant d'eau | 7,67 mètres |
Déplacement | 7 469 tjb |
Propulsion | 2 machines à vapeur (12 chaudières) voilure de trois-mâts barque |
Puissance | 9 800 ch |
Vitesse | 19,2 nœuds maxi |
Caractéristiques militaires | |
Blindage | 50 mm à 89 mm. |
Armement | canons de 164 mm 10 canons de 138 mm 5 canons de 47 mm 14 canons de 37 mm 7 TLT de 380 mm |
8
Rayon d'action | 8 000 nautiques |
Carrière | |
Port d'attache | Brest |
Construction
Le Tage est le deuxième croiseur protégé mis en œuvre par la Marine nationale française. C'est un trois-mâts barque de fabrication composite avec machines à vapeur doté de trois cheminées. Sa coque à étrave à éperon est faite d'acier, et les ponts de teck sont doublés de même. Sa quille est posée le aux Ateliers et Chantiers de la Loire à Saint-Nazaire. Il est lancé en . Il est donné pour 118,87 m de long, 16,4 m de large et un tirant d'eau de 7,67 m. Il déplace 7469 t et file un peu plus de 19 nœuds. Il est mû par deux machines à vapeur à charbon à triple détente et 12 chaudières qui délivrent entre 9800 ch. et 12500 ch. sur 2 hélices. Il emporte 1900 t de charbon et a un rayon d'action de 8000 nautiques à 10 nœuds. Son armement principal se compose de 8 canons de 164 mm, 10 canons de 138 mm et des tubes lance-torpilles de 381 mm. Il possède un blindage de 50 mm à 89 mm. Il est manœuvré par 538 membres d'équipage.
Histoire
En service au , il sert dans la Force Navale de l'Atlantique et, a Brest pour port d'attache. Rien de notable dans sa carrière sinon quelques visites de courtoisie dans des ports des États-Unis avec escales aux Antilles françaises. En 1900, on installa 12 chaudières à tubes à eau type Belleville ce qui réduisit drastiquement la consommation de charbon. On modifia aussi l'armement et la mâture (dépose du grand-mât). En 1907, il est placé en réserve à Landévennec et démoli à partir du .
Notes et références
- (ru) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en russe intitulé « Таж (бронепалубный крейсер) » (voir la liste des auteurs).
Bibliographie
- Chris marshall, Encyclopédie des bateaux, EDDL, Paris 1999, (ISBN 2-23700-360-2) Tage page 255.
- Max Demoulin, Les paquebots à grande vitesse , édition Decoopman, dépôt légal , (ISBN 978-2-917254-12-7) Chapitre XI, Les torpilleurs et croiseurs à grande vitesse, pages 153 et 154.
- (en) Roger Chesneau et Eugène M. Koleśnik, Conway's All the World's Fighting Ships (1860-1905), [détail de l’édition]