Synodus synodus
Anoli commun, Poisson-lézard de l'Atlantique, Anoli grêle, Anoli nuageux
LC 29 janvier 2013 : Préoccupation mineure
- Esox synodus Linnaeus, 1758
- Saurus atlanticus Johnson, 1863
- Saurus meleagrides Valenciennes, 1834
- Saurus synodus (Linnaeus, 1758)
- Synodus atlanticus (Johnson, 1863)
- Synodus fasciatus Lacepède, 1803
- Synodus meleagrides (Valenciennes, 1834)
- Synodus nicholsi Breder, 1927
- Synodus synodus atlanticus (Johnson, 1863)
Synodus synodus, l’Anoli commun, Poisson-lézard de l'Atlantique, Anoli grêle ou encore Anoli nuageux, est une espèce de poissons téléostéens de la famille des Synodontidae.
Systématique
L'espèce Synodus synodus a été décrite pour la première fois en 1758 par Carl von Linné[1].
Synonymie
Selon Catalogue of Life [2]
- Esox synodus Linnaeus, 1758
- Saurus atlanticus Johnson, 1863
- Saurus meleagrides Valenciennes, 1834
- Saurus synodus (Linnaeus, 1758)
- Synodus atlanticus (Johnson, 1863)
- Synodus fasciatus Lacepède, 1803
- Synodus meleagrides (Valenciennes, 1834)
- Synodus nicholsi Breder, 1927
- Synodus synodus atlanticus (Johnson, 1863)
Description
Synodus synodus possède un corps allongé d'environ 20 cm, bien que certains spécimens puissent atteindre 43 cm.
Tête effilée et aplatie comme celle d'un lézard. La bouche est inclinée vers le haut et les yeux sont disposés sur la face supérieure de la tête, caractéristique des espèces qui s'enfouissent partiellement.
Distribution
Cette espèce se croise dans l’océan Atlantique, plus particulièrement au large des côtes du Maroc, de la Mauritanie, des côtes est des Caraïbes, du Brésil, de la Guyane, du Suriname et de la Floride, à des profondeurs variant généralement de 2 à 35 m bien qu'elle puisse être retrouvée de 1 à 295 m de fond [3].
Comportement
Prédateurs
Synodus synodus est surtout la proie de poissons plus gros que lui, notamment les requins et les raies, comme le Requin nourrice, le Requin-citron, le Requin de récif, le Requin aiguille antillais, le Chien de mer marbré et la Raie léopard.
Il est Ă©galement la proie de la Thonine commune et du Thon blanc.[4]
Parasites
Synodus synodus est parfois victime de parasites isopodes comme Nerocila armata.
Écologie et environnement
Contrairement à la plupart des autres poissons du genre Synodus, Synodus synodus ne s'enfouit que rarement dans le sable, mais reste couché à plat sur le plancher océanique, avec une préférence pour les surfaces de galets.
À l'éclosion, les individus sont pratiquement transparents, et seules les tâches noires présentes le long du corps de l'adulte sont déjà visibles[5].
Publication originale
- (la) Carl von Linné et Lars Salvius, Systema Naturae : Per Regna Tria Naturae, Secundum Classes, Ordines, Genera, Species, Cum Characteribus, Differentiis, Synonymis, Locis. Tomus II. Editio decima, reformata. Laurentii Salvii, Holmiae., vol. 2, (DOI 10.5962/BHL.TITLE.542, lire en ligne)
Références biologiques
- (en) Myers, P. et al., Animal Diversity Web : Synodus synodus, 2023 (consulté le )
- (en) Référence BioLib : Synodus synodus (Linnaeus, 1758) (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Synodus synodus (consulté le )
- (fr) Référence DORIS : espèce Synodus synodus (Linnaeus, 1758) (consulté le )
- (fr+en) Référence EOL : Synodus synodus (Linnaeus, 1758) (consulté le )
- (fr+en) Référence FishBase : (consulté le )
- (fr+en) Référence GBIF : Synodus synodus (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Synodus synodus (Linnaeus, 1758) (TAXREF)
- (en) Référence IRMNG : Synodus synodus (consulté le )
- (fr+en) Référence ITIS : Synodus synodus, 1758 (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Synodus synodus (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence The Taxonomicon : Synodus synodus (Linnaeus, 1758) (consulté le )
- (en) Référence UICN : espèce Synodus synodus (Linnaeus, 1758) (consulté le )
- (en) Référence World Register of Marine Species : espèce Synodus synodus Linnaeus, 1758 (consulté le )
Notes et références
- World Register of Marine Species, consulté le 04 mai 2023
- Catalogue of Life Checklist, consulté le 04 mai 2023
- FishBase, consulté le 04 mai 2023
- EOL, consulté le 04 mai 2023
- Regan, C. Tate (Charles Tate), Larval and post-larval fishes, (publication), Inconnu, Londres,