Stéphane Trompille
Stéphane Trompille, né le à Bourg-en-Bresse (Ain), est un homme politique français.
Stéphane Trompille | |
Stéphane Trompille en 2017. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (5 ans) |
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Élection | 18 juin 2017 |
Circonscription | 4e de l'Ain |
Législature | XVe (Cinquième République) |
Groupe politique | LREM |
Prédécesseur | Michel Voisin |
Successeur | JĂ©rĂ´me Buisson |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bourg-en-Bresse (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS (jusqu'en 2016) LREM (depuis 2016) |
Profession | conseiller clientèle |
Site web | stephane-trompille.fr |
Adhérent du Parti socialiste puis de La République en marche, il est élu député dans la quatrième circonscription de l'Ain lors des élections législatives de . Candidat à sa réélection, il est éliminé dès le premier tour des élections législatives de juin 2022.
Vie privée
Stéphane Trompille naît en 1982 à Bourg-en-Bresse[1]. Il est jusqu'en 2017 conseiller clientèle dans une agence bancaire du Crédit agricole[2]. De 2015 à 2017, il est co-animateur d'un conseil citoyen à Bourg-en-Bresse, qui propose des projets d'« aménagements verts » pour la commune[1].
Il est marié et père d'un enfant.
Parcours politique
Il milite au Parti socialiste[3], avant de le quitter en 2016 pour rejoindre En marche, le parti politique fondé par Emmanuel Macron devenu La République en marche. Il fait partie des marcheurs de la première heure[4], puis il devient la même année le référent des Jeunes avec Macron dans l'Ain[1].
Élections législatives de 2017
Investi par La République en marche aux élections législatives de 2017 dans la quatrième circonscription de l'Ain, il est élu au second tour avec 64,50 % des voix contre 35,50 % pour son adversaire du Front national[1]. Il succède à Michel Voisin, député sortant Les Républicains qui ne se représente pas[5].
Élections législatives de 2022
Après avoir annoncé le sa candidature « quoi qu'il en coûte » à sa réélection lors des législatives du 12 juin 2022[6], il est privé deux jours plus tard de l'investiture de son parti en raison de sa procédure judiciaire pour harcèlement sexuel[7]. Il déclare alors maintenir sa candidature et avoir la légitimité pour se représenter[7]. Il est cependant éliminé au premier tour en se classant cinquième avec 9,4 % des suffrages exprimés[8].
Activités parlementaires
En , il présente avec son collègue et co-rapporteur Olivier Becht, un rapport d’information « Pour une stratégie et une défense spatiale : vers une armée de l’air et de l’Espace »[9] - [10] - [11] - [12]. Ce dernier est présenté devant la commission de la Défense nationale et des Forces armées le [13] - [14].
Lors du vote sur le retour des néonicotinoïdes en France d'octobre 2020, Stéphane Trompille s'est abstenu de vote car non convaincu par le texte et souhaitait privilégier la vigilance[15].
Dans le cadre de la pandémie de Covid-19 de 2020 et de la crise économique due à cette dernière, il se prononce en faveur de la réouverture des petits commerces de proximité. Il dit aussi souhaiter se mobiliser pour aider les PME dans le contexte de la fin de l'année 2020[16].
Sur le territoire de sa circonscription, Stéphane Trompille a contribué à faire avancer plusieurs dossiers qui étaient en attente, en particulier la création de casernes de gendarmerie[17].
Selon le journal Le Progrès, « Stéphane Trompille a connu des débuts difficiles, il a pris la mesure du poste et il endossé le costume d’un député présent sur le terrain et travailleur »[18]. Il a annoncé son intention de se représenter pour un second mandat[19].
Polémiques et affaire judiciaire
Polémique
Le , alors qu'il se rend à la rencontre de Gilets jaunes qui occupent le péage autoroutier d'Attignat lors de l'« acte III » du mouvement, il a une altercation avec certains d'entre eux et perd son sang froid après avoir été menacé par l'un d'entre eux[20]. Des témoins affirment qu'il était alcoolisé, mais Stéphane Trompille se défend en indiquant qu'il n'a bu qu'un verre de vin et une bière[21].
Affaire judiciaire
En 2019, Stéphane Trompille est mis en cause par deux de ses anciens collaborateurs pour licenciement abusif et accusé de harcèlement sexuel, au travers de propos et messages à connotation sexuelle sur la personne de l'un des deux demandeurs[22]. Il est jugé coupable de harcèlement sexuel le par le conseil de prud'hommes de Bourg-en-Bresse[23] - [24]. Le licenciement de cette dernière est jugé nul et celui de son collaborateur « sans cause réelle et sérieuse ». Il fait appel de cette décision[25] - [26] - [27].
Notes et références
- Isabelle Gonzalez, « Législatives 2017. Stéphane Trompille l'emporte pour LREM dans un fief de droite », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
- Barthélémy Philippe, « Employés, ouvriers… Qui sont les rares députés issus des classes populaires ? », sur Capital, (consulté le ).
- « La galaxie Macron sur les bancs de l’Assemblée », sur Libération (consulté le ).
- Francois Le Stir, « Cinq ans après, La République en Marche est prête à repartir en campagne » , sur Le Progrès,
- Renaud Gardette, Laure Crozat, « Législatives: un trentenaire "En Marche!" pour l'Assemblée nationale », sur https://france3-regions.francetvinfo.fr/ ; site officiel de France 3 Région,
- « 4e circonscription : Trompille candidat aux législatives,« quoi qu'il en coûte » », sur Le Progrès,
- « Privé de l’investiture de la majorité, Stéphane Trompille maintient sa candidature », Le Progrès,
- « Elections législatives 2022 », sur www.resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le )
- Michel Cabirol, « "La France doit avoir des armes dans l’espace" (Olivier Becht, député AGIR) », La Tribune, Paris,‎ (ISSN 1760-4869, lire en ligne)
- (en) G. Bordin, M. Hristova, E. Luque-Perez, JRC horizon scanning on dual-use civil and military research, Joint Research Centre / Commission européenne, (lire en ligne)
- Olivier Becht et Stéphane Trompille, « Rapport d'information sur le secteur spatial de défense », sur Assemblée nationale,
- (it) Marcello Spagnulo, « La Francia sdogana in Europa la militarizzazione dello Spazio », Formiche, Rome,‎ (ISSN 1824-9914, lire en ligne)
- « Défense spatiale : les grandes lignes du rapport », sur https://www.air-cosmos.com/,
- « Rapport d'information franco-britannique sur la prochaine génération de missiles anti-navires », sur http://www.assemblee-nationale.fr/ ; site officiel de l'Assemblée nationale
- « Néonicotinoïdes : Stéphane Trompille reste vigilant », sur Le Progrès,
- Laurent Thévenot, « Le député Trompille en soutien des PME pour Noël », sur Le Progès,
- François Le Stir, « Stéphane Trompille : après l’apprentissage, la confirmation » , sur Le Progrès, (consulté le )
- F. L; S., « Stéphane Trompille, le député qui parle à l’oreille des ministres » , sur Le Progrès,
- François Le Stir, « Cinq ans après, La République en Marche est prête à repartir en campagne » , sur Le Progrès,
- « Altercation entre le député Stéphane Trompille et un Gilet jaune », sur Le Progrès, (consulté le ).
- Cédric Mathiot, « Le député LREM de l'Ain, Stéphane Trompille, a-t-il failli se battre en état d'ébriété contre des Gilets jaunes ? », CheckNews, Libération, (consulté le ).
- Manuel Jardinaud, « Le groupe LREM refuse d’agir face à un nouveau cas de harcèlement sexuel d’un député », Mediapart,‎ (ISSN 2100-0735, lire en ligne)
- « Le député LREM Stéphane Trompille condamné pour harcèlement sexuel », Le Point, Paris,‎ (ISSN 0242-6005, lire en ligne)
- « Le député LREM Stéphane Trompille condamné aux prud’hommes pour harcèlement sexuel », L'Obs, Paris,‎ (ISSN 0029-4713, lire en ligne)
- Etienne Baldit, « Condamné pour harcèlement sexuel, le député Stéphane Trompille n'est pas exclu du groupe LREM », Libération, Paris,‎ (ISSN 0335-1793, lire en ligne).
- Mathilde Villeminot, « Le député Stéphane Trompille jugé coupable de harcèlement sexuel », sur Le Progrès, (ISSN 2102-6807, consulté le ).
- Manuel Jardinaud, « Un député LREM condamné pour harcèlement sexuel, son parti tâtonne », sur mediapart.fr, Mediapart, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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