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Solenopsis foersteri

Classification

L'espèce Solenopsis foersteri a été décrite en 1937 par Nicolas Théobald[1] - [2]. Le spécimen holotype R 236 vient de la collection Mieg, du musée de Bâle. Il y a aussi de nombreux autres paratypes, R236, 231, 50,385, 461,502,174, 192b, de la collection Mieg et trois échantillons de Brunnstatt (collection personnelle Bt20, 21, 11 avec contre empreintes). Ces insectes viennent des terrains sannoisiens de la localité de Kleinkembs de la commune d'Efringen-Kirchen en pays de Bade, en Allemagne, juste à côté de la frontière franco-allemande du Rhin, au sud-est de l'Alsace.

Étymologie

L'épithète spécifique latine foersteri rend hommage à l'entomologiste et paléontologue allemand Bruno Förster (1852–1924) qui a décrit, entre autres, la même année 1891, six fourmis fossiles du même genre sur les neuf connues en 2022 :

  • †Solenopsis blanda Förster, 1891
  • †Solenopsis maxima Förster, 1891
  • †Solenopsis moesta Förster, 1891
  • †Solenopsis privata Förster, 1891
  • †Solenopsis superba Förster, 1891
  • †Solenopsis valida Förster, 1891

Citation

L'espèce a été citée en 2007 par Barry Bolton dans son « Catalogue of Ants of the World »[2] - [3]

Description

Caractères

La diagnose de Nicolas Théobald de 1937[4] - [note 1] :

« Insecte de petite taille, tête et thorax noirs, abdomen brun clair. Ailes légèrement jaunâtres

TĂŞte ovale, transversale, 2 yeux latĂ©raux de petite taille ; ocelles non visibles ; antennes non coudĂ©es ; scape allongĂ©. Cou net. Thorax ovale ; mĂ©sonotum large ; scutellum large et court ; mĂ©tanotum rĂ©trĂ©ci vers l'arrière. PĂ©tiole formĂ© de deux segments, dont le premier est plus long que le second, ce dernier transversal. Abdomen ovale, subglobuleux ; 5 segments, dont les deux premiers sont plus longs que les suivants. Pattes grĂŞles et longues. Les ailes ne sont plus conservĂ©es qu'en partie. »[4].

Dimensions

La longueur totale est de 7,2 mm[4].

Affinités

« Diffère des Solenopsis décrits plus haut par la couleur du corps et la forme de la tête. Il semble bien qu'il faille ranger parmi cette espèce Attopsis cf migra Heer que Förster a décrit de Brunnstatt. Cette espèce est d'ailleurs très voisine de Attopsis anthracina = Attopsis nigra Heer, mais dans celle-ci le corps est uniformément noir. Attopsis maesta Förster, représenté par deux ailes seulement, appartient aussi à cette forme. »[4].

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Ouvrage

  • (en) Barry Bolton, Bolton's Catalogue of Ants of the World - 1758-2005, (ISBN 9780674021518). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Publication initiale

  • [Nicolas ThĂ©obald 1937] Nicolas ThĂ©obald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la SociĂ©tĂ© des Sciences de Nancy et MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références

  1. Nicolas Théobald 1937, p. 203-204.
  2. (en) Référence Paleobiology Database : †Solenopsis foersteri Theobald 1937 (ant) (consulté le ).
  3. B. Bolton 2007.
  4. Nicolas Théobald 1937, p. 203.
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