Sivry-la-Perche
Sivry-la-Perche est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Sivry-la-Perche | |
Entrée de Sivry-la-Perche. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Verdun |
Maire Mandat |
Mickaël Hirat 2020-2026 |
Code postal | 55100 |
Code commune | 55489 |
Démographie | |
Population municipale |
276 hab. (2020 ) |
Densité | 23 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 08′ 41″ nord, 5° 15′ 03″ est |
Altitude | Min. 228 m Max. 352 m |
Superficie | 12,17 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Verdun (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Verdun-1 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Situation
Ce village est situé à 13 km au sud-ouest de Verdun.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Sivry-la-Perche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Verdun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 103 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (76,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,4 %), prairies (30,5 %), forêts (16,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), zones urbanisées (2,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Légende ou réalité, on dit de Sivry-la-Perche que cette commune avait été mise à contribution pour accueillir les porteurs de la peste et que son nom tiendrait du fait que les pestiférés étaient nourris à l'aide de grandes perches pour éviter tout contact avec eux et prolifération de la maladie.
Comme toutes les communes de Meuse, un bon nombre des enfants de Sivry-la-Perche sont partis pour la grande guerre sans jamais en revenir, un monument situé au centre du village leur rend hommage.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9].
En 2020, la commune comptait 276 habitants[Note 3], en augmentation de 3,37 % par rapport à 2014 (Meuse : −4,45 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Laurent datant de la fin XVIIIe - début XIXe siècle.
- Quelques lavoirs de la même époque que l'église.
- Monument aux morts.
- Croix de mission 1893.
- Église Saint-Laurent.
- Croix de mission 1893.
Personnalités liées à la commune
- Paul Lemagny (1905-1977), artiste dessinateur et graveur français, issu d'une famille originaire de Sivry-la-Perche (mais né à Dainville-Bertheleville), passe ses premières années dans cet environnement campagnard et forestier auquel il restera profondément attaché sa vie durant et qui marquera son œuvre. Il est inhumé à Sivry-la-Perche.
Héraldique, logotype et devise
Blason | Coupé : au 1er d'or au chardon coupé de sinople et fleuri de trois pièces de gueules, au 2e d'azur à deux jalons mires d'arpentage d'argent et de gueules, passés en sautoir, soutenus d'une trangle ondée d'or. |
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Détails | Création de R.A. Louis et D. Lacorde avec les conseils de la Commission Héraldique de l'UCGL. Adopté par la commune en octobre 2014. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.