Sites mégalithiques du Morvan
Les monuments mégalithiques du Morvan sont pour la plupart des chaos granitiques, donc d'origine naturelle. Certains toutefois ont été érigés ou taillés par la main humaine. Compte tenu du folklore local et légendes qui s'y rapportent souvent, ils sont également appelés « pierres de légende du Morvan ».
Nièvre
- La « Pierre Écrite » 47° 12′ 16″ N, 4° 12′ 57″ E
- Située au pied d'un tilleul, le long de la route départementale 980 au hameau de La Pierre-Écrite, à une altitude de 598 m, il s'agit d'une stèle gallo-romaine sculptée dans un bloc de granite[1].
- On y observe cinq silhouettes. Selon l'archéologue Jacques Gabriel Bulliot, elles pourraient représenter les cinq membres d'une famille de bûcherons (une mère, un père et leurs trois enfants). L'un d'eux serait muni d'un coutre de fendeur et un autre fabriquerait une boule en bois sur un tour pour réaliser, en la scindant, deux écuelles[2].
- Le menhir de la « Pierre Pointe » 47° 14′ 09″ N, 4° 11′ 07″ E
- Il est situé dans une forêt au hameau Les Prés.
- Le « Pas du Diable » 47° 12′ 37″ N, 4° 09′ 49″ E
- Situé dans le bois des Rondeaux près d'un ruisseau, un bloc de granite porte une marque due à l'érosion et évoquant une empreinte de pas.
- Le « Siège du Loup » 47° 11′ 40″ N, 4° 12′ 00″ E
- Appelé également « Chaise du Loup » ou « Pierre du Loup », cette pierre en forme de siège se trouve au pied d'un arbre dans un bois au hameau de Bel-Air.
- La « Roche des Fées » 47° 13′ 02″ N, 4° 08′ 26″ E
- Elle est située dans le bois du Défens.
- Situé au hameau de Fétigny, il est composé de 3 pierres : 2 verticales (les orthostats) et 1 dalle de couverture horizontale (la table).
- Les Pierres dites « Souliers du Bon Dieu »
- Il s'agit de deux grosses pierres, chacune possédant une cavité en forme de semelle.
- La « Roche aux Gobins »
- Le rocher de la « Maison-du-Loup » 47° 04′ 18″ N, 3° 56′ 07″ E
- Ce rocher est un faux dolmen naturel creux situé sur le flanc du Calvaire. Il aurait pu servir d'autel à sacrifices[3].
- Le « cairn de Glux »
- Le dolmen dit « Pierres à Marotte »
- La « Pierre Druidique »
- Appelée également « Roche de Remoillon » et située au hameau de Remoillon, cette pierre est entourée d'une légende évoquée notamment par Paul Sébillot et l'abbé Baudiau.
- Le premier écrit « Jadis quand sonnaient les coups de midi et de minuit, il apparaissait un pain et une bouteille sur le Rocher d'Armoyon, commune de Châtin, dans le Morvan ; mais ils disparaissaient au douzième coup. »[N 1] - [4].
- Le second propose une autre version : « Remoillon [...] est célèbre par sa pierre druidique, vénérée des villageois d'alentour. Chaque jour, dit-on, elle tourne trois fois sur sa base, à l'heure de midi. Croyez-le, cher lecteur, mais n'y allez pas voir car, jamais œil curieux ou indiscret ne sera témoin de cette merveilleuse rotation. »[5].
- La « Pierre du Pas de Saint Martin »
- Appelée également « Pierre de Prabis ».
- Les « Pierres à sacrifices »
- Ces pierres sont situés dans la forêts des Coues, près de la chapelle de Faubouloin.
- La « Pierre de Montbracon » 47° 03′ 54″ N, 3° 51′ 33″ E
- Situé dans le parc du château de Montbracon, il s'agit d'un menhir de granite rose érigé par l'homme mesurant 2,05 m de hauteur pour un diamètre de 80 cm.
- Son origine et son époque ne sont toutefois pas démontrées[6].
- La « Chaise à Berthot »
- Le cairn
- La « Pierre du Pas-de-l’Âne » (hameau de Échenault)
- La « Pierre Salvée » 46° 55′ 40″ N, 4° 01′ 50″ E
- Cette pierre se situe sur le Mont Beuvray, près du sommet du Theurot de la Roche sur l'oppidum de Bibracte et mesure environ 5 m pour une circonférence de 20 m. À son sommet, on trouve une cavité généralement remplie d'eau.
- Lors de leurs séances générales de 1851, la société française pour la conservation des monuments historiques indiquent que « Les bergers prétendent que c'est une source, et si le fait était certain, cette circonstance eût été une raison de plus de le consacrer au culte druidique. »[7].
- La « Roche du Pas-de-l’Âne »
- La pierre à pétroglyphes « Roche du Pas de l'Âne » (appelée également « Pierre du Bon Saint-Martin », « Table du Festin des Fées » ou « Pierre de Fromage »)
La « Maison du Renard » à Lormes
- La « Maison du Renard »
- La « Grotte aux Fées » dans les Gorges de Narvau
- Les « Roches gravées du Mont Dône » (écrit également « Roches gravées du Mont Dosne »)[8] - [9] - [10]
- Les « Pierres Druidiques »
- La pierre de « La Table du Festin des Fées »
La « Pâture Lazare » à Saint-Agnan
Les « Rochers du Dos de l'Âne » à Saint-Agnan
- Les « deux Pas de Saint Martin »
- La « Pierre du Bon Courage » (bois de Villène)
- La Pierre du Magny (appelée également « Pierre de Saint Martin » ou « Thérot-du-Bo-Saint-Martin »)
- Le dolmen à cupules des « Grandes Cornes »
- La « pierre du Bois Mousseau »[13] - [14]
- Le « dolmen à Franvache »
- La « Pierre Cautin »
- La « Pierre du Bois Jacquot »
- Les « Rochers du Dos de l’Âne »
- La « Pierre branlante »
- La « Pâture Lazare »
Le « dolmen Chevresse » à Saint-Brisson
- Le « dolmen Chevresse »
- Dolmen de la « Pierre Plate »
- La « Pierre aigüe » (appelée également « Pierre Fritte »)
- Menhir de Chigy.
- La « Chaise-à-Butheaux » (appelée également « Roche-Chaise à l’Âne »)
- La « Pierre Perthuise »
Saône-et-Loire
- Le « menhir de Charmeau » 46° 52′ 07″ N, 4° 18′ 23″ E
- Le « Bonnet du Diable » (parfois appelé la « Griffe du Diable ») 46° 46′ 00″ N, 4° 10′ 37″ E
- La « Pierre croule » 46° 46′ 02″ N, 4° 10′ 36″ E
- La « Griffe du Diable » 46° 48′ 12″ N, 4° 15′ 02″ E
- La « Pierre qui croule » 46° 47′ 53″ N, 4° 15′ 16″ E
- La « Chambre du Boa »
- Le « Mammouth » (appelé également le « Lièvre couché »)
- Le « Crapaud »
- Les « Rochers du Carnaval » 46° 48′ 24″ N, 4° 15′ 09″ E
- Le « Salon du Diable »
- Le « Nez de Chien »
- Le « menhir de Charmeau » à Broye
- Le « Bonnet du Diable » et la « Pierre croule » à Dettey
- La « Pierre qui croule » à Uchon
- La « Griffe du Diable » à Uchon
Yonne
- La « Roche des Fées » 47° 21′ 19″ N, 3° 59′ 27″ E
- Située dans la forêt domaniale au Duc, il s'agit d'une accumulation de rochers.
- Saint-Léger-Vauban
- La « Pierre qui Vire »
- Mégalithe se trouvant à proximité de l'Abbaye Sainte Marie de la Pierre qui Vire sur laquelle a été fixée une statue de la Vierge Marie.
Voir aussi
Liens externes
- Pour l'ensemble des points mentionnés sur cette page : voir sur OpenStreetMap (aide) ou télécharger au format KML (aide).
- Pierres recensées sur le site du Patrimoine du Morvan, par le parc naturel régional du Morvan
Bibliographie
- Pierre Saintyves, Pierres à légendes de Bourgogne, La Tanière, Éditions du Pas de l'Âne, , 159 p.
- Didier Cornaille, « Les roches bien cachées du Morvan », Revue de géographie alpine,
Notes, sources et références
Notes
- Par « Rocher d'Armoyon », il faut comprendre « Rocher de Remoillon ».
Sources
- Source principale
- Morvan - Terre de croyances et de légendes : recensement des pierres de légendes du Morvan par le Parc naturel régional du Morvan.
- Sources annexes
- Pierres de légende de la Nièvre sur www.ateliers-habitatvivant.fr.
- Mégalithes du monde sur www.t4t35.fr.
Références
- « Alligny-en-Morvan sur www.quid.fr »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- La « Pierre Écrite » à Alligny-en-Morvan sur le site Patrimoine du Morvan
- Revue de folklore français, Société du folklore français, 1930-1942 (1931 (A2,T2)) [texte intégral (page consultée le 17 décembre 2008)]
- Paul Sébillot, Folklore de la France : La Terre et le monde souterrain, Paris, E. Guilmoto, 1904-1907
- Jacques-François Baudiau, Le Morvand ou essai géographique, topographique et historique de cette contrée,
- Le château de Montbracon et son mégalithe sur le site officiel de la commune de Dommartin
- Société française pour la conservation des monuments historiques, Séances générales tenues à Laon, à Nevers et à Gisors en 1851 : XVIIIe session, Paris, Derache, , 425 p. (lire en ligne), « Deuxième séance du mercredi 11 juin 1851 », p. 187
- H. Coqblin, « Les blocs rocheux de l'oppidum du mont Dosne à Luzy (Nièvre) », Revue archéologique de l'Est et du Centre-Est, t. 12, no 2, , p. 45 à 51.
- Revue de folklore français et de folklore colonial, Librairie Larose, (lire en ligne), chapitre « Les roches gravées du mont Dosne », p. 144.
- A. Desforges, « Les gravures et sculptures sur rochers du mont Dosne (Luzy, Nièvre) », Bulletin de la Société préhistorique française, t. 14, no 2, , p. 88-94 (lire en ligne).
- A. Desforges, « Les Gravures pédiformes de la Pierre de Saint-Maurice, à Millay (Nièvre) », Bulletin de la Société préhistorique française, t. 12, no 10, , p. 446-454 (lire en ligne).
- A. Desforges, « Une deuxième Pierre de Saint Maurice, à La Broutille, commune de Millay (Nièvre) », Bulletin de la Société préhistorique française, t. 14, no 2, , p. 112-115 (lire en ligne).
- Jacquinot, « Les mégalithes de la Nièvre », Bulletins et mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, t. 3, no 9, , p. 323-345 (lire en ligne).
- Roland Niaux, « Une stèle funéraire gallo-romaine sur la commune de Poil », Histoire et Archéologie en Morvan et Bourgogne, (lire en ligne).
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