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Simon Opzoomer

Simon Opzoomer, né le à Rotterdam et décédé le à Anvers est un peintre néerlandais.

Simon Opzoomer
Naissance
Décès
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Vers -Vers
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Lieux de travail

Biographie

Jeunesse et apprentissage

Opzoomer s'initie à la peinture avec Gillis de Meijer à Rotterdam. Il part poursuivre ses études à Anvers, à l'académie des beaux-arts et suit les cours de Mathieu-Ignace Van Brée puis de Nicaise De Keyser. EN 1836-1837, il fait un voyage à Paris pour y poursuivre ses études. Revenu au Royaume des Pays-Bas, il expose pour la première fois en 1838 à Amsterdam avec « Portrait d'une jeune femme ». L'une des premières œuvres historiques qu'il expose au public est « Les Frères de Witt au Gevangenistoren à La Haye », présentée en 1843 et acquise par le roi Guillaume II[1].

Maturité et reconnaissance

Il est régulièrement invité lors des expositions des Pays-Bas, que ce soit à La Haye, Amsterdam ou Leeuwarden. Il acquiert une bonne réputation de portraitiste, de peintres d'Histoire et de genre[2]. Il intègre l'Académie royale d'Amsterdam et est distingué d'une nomination comme chevalier de l’Ordre de la Couronne de Chêne par le roi Guillaume III en 1853.

Opzoomer exploite pourtant régulièrement des thèmes libéraux ou anti-royaliste, tels les frères De Witt ou Johan van Oldenbarnevelt, des personnalités qui se sont opposées au stadhouder ; comme avec la toile « La dernière prière d’Oldenbarnevelt »[3]. Il semble manifestement séduit par les idéaux libéraux qui traversent l'Europe après les révolutions de 1848.

Au début des années 1850, Opzoomer s'installe à Anvers et, malgré quelques brefs passages à La Haye et Rotterdam, y reste jusqu'à sa mort[1].

Style et analyse de l’œuvre

Opzoomer a une bonne connaissance de la peinture moderne belge, et plus particulièrement de l'école d'Anvers. Son emploi des couleurs chaudes et expressives, qui se réfèrent directement à cette influence fait dire à un critiques d'art contemporain que Opzoomer « s’égare de la couleur « vraie » de l’école hollandaise en se rapprochant trop de l’école flamande »[1] - [4]

Ĺ’uvres

Bibliographie

  • StĂ©phane Paccoud et Stephen Bann, L'invention du passĂ© : Histoires de cĹ“ur et d'Ă©pĂ©e en Europe 1802-1850, t. 2, Malakoff/Lyon, Hazan, , 320 p. (ISBN 978-2-7541-0760-0)
  • P. A. Scheen, Lexicon Nederlandse beeldende kunstenaars, 1750-1880, La Haye, 1981, p. 385-386

Références

  1. Paccoud et Bann 2014, p. 77
  2. Christiaan Kramm, Levens en werken der hollandse en vlaamse kunstschilders, beeldhouwers, graveurs, en bouwmeesters van den vroegsten tot op onzen tijd, vol. 4, Amsterdam, 1860, p. 1226
  3. vers 1849, Amsterdam, Rijksmuseum
  4. « De tentoonstelling te 's Gravenhage in 1851, eerste artikel », Kunstkronijk, nº 12, 1851, p. 57

Liens externes

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