Accueil🇫🇷Chercher

Service de protection de la communauté juive

Le Service de protection de la communauté juive (SPCJ) est un organisme créé et sponsorisé par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) en 1980. Il s'est donné comme mission notamment de recenser les actes antisémites en France. Il travaille en collaboration avec les services de police, notamment dans le décompte des actes antisémites[1].

Service de protection de la communauté juive
Histoire
Fondation
Origine
Cadre
Sigle
SPCJ
Objectif
Protéger la communauté juive dans son ensemble:
* Les lieux de cultes
* Les Ă©coles
* Les espaces communautaires.
Venir en aide à la communauté juive française:
* Soutien via un numéro vert pour les victimes
* Aide pour le dépôt de plainte.
Siège
Pays

Présentation du SPCJ par lui-même

En introduction sur son site on peut lire :

  • qu'il a Ă©tĂ© crĂ©Ă© au lendemain de l’Attentat de la rue Copernic Ă  Paris.
  • Le SPCJ est la concrĂ©tisation d’une volontĂ© commune
  • Le PrĂ©sident du SPCJ est Éric de Rothschild.
  • L’existence du SPCJ depuis les annĂ©es 80 se justifie par la menace terroriste et antisĂ©mite qui perdure sur le territoire et - de fait - par la nĂ©cessitĂ© d’œuvrer Ă  l’épanouissement de la CommunautĂ© juive en France, en garantissant l’intĂ©gritĂ© et la libre expression de l’identitĂ© juive sous toutes ses formes.
  • Le SPCJ est une organisation apolitique, Ă  but non lucratif. Sa vocation exclusive est la protection de la vie juive dans toutes ses pluralitĂ©s.

Historique

La création du SPCJ remonte à l'attentat de la rue Copernic, dans le XVIe arrondissement de Paris, le [2]. L'organisme se donne pour mission d'organiser des stratégies d'auto-défense auprès des lieux de culte, des écoles et des espaces communautaires[2].

Si d'autres organismes comme la Ligue de défense juive ou encore le Betar réclament une association dans leurs actions avec le SPCJ, notamment sur les réseaux sociaux, ce dernier n'est pas apparenté à ces organisations et ne participe pas à des actions violentes[2]. Associé avec d'autres associations juives françaises comme le CRIF, le FSJU, le Consistoire de Paris et la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, le SPCJ travaille en collaboration avec le ministère de l'intérieur et l'État français[3] - [4]. Le SPCJ n'est pas déclaré au journal officiel en tant qu'association loi 1901[5].

Un rĂ´le accru depuis 2000

En , alors qu'Ă©clatait la seconde intifada, les reprĂ©sentants de la communautĂ© juive rencontraient le prĂ©sident Jacques Chirac et le premier ministre Lionel Jospin pour demander une augmentation de la protection policière lors des fĂŞtes de Yom Kippour[3]. Entre le et le , plus de 300 actes antisĂ©mites sont enregistrĂ©s par l'association dans la rĂ©gion francilienne visant notamment des synagogues et des fidèles ainsi que des espaces communautaires[6]. Après la hausse des actes antisĂ©mites en France depuis , les rapports du SPCJ sont rĂ©gulièrement Ă©tablis pour mesurer les actes antisĂ©mites en France[7]. C'est cette mĂŞme annĂ©e que le SPCJ met en place une ligne tĂ©lĂ©phonique pour venir en aide aux victimes. Cette aide porte aussi sur les procĂ©dures judiciaires comme le dĂ©pĂ´t de plaintes auprès de la police nationale[3] - [7] - [5].

Les rapports annuels du SPCJ

  • Les rapports sont Ă©tablis Ă  partir des relevĂ©s fournis par le ministère de l'intĂ©rieur.
  • Les rapports pointent une augmentation des actes antisĂ©mites en France depuis .
  • Ces rapports servent de donnĂ©es d'entrĂ©es pour les actions du ministère de l'intĂ©rieur.

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Comme l'indiquent les rapports du SPCJ, les actes antisémites ne sont pas toujours reportés aux services de police et les chiffres donnés se réfèrent aux dépôts de plainte.

Références

  1. Voir la partie "Méthodologie" dans le Rapport sur l'antisémitisme en France en 2012.
  2. « Quand la communauté juive protège elle-même les synagogues », sur Franceinfo, (consulté le )
  3. Laguerre 2008, p. 213.
  4. « Sécurité : la Fondation soutient le SPCJ », sur Fondation pour la Mémoire de la Shoah (consulté le )
  5. Samuel Ghiles-Meilhac, « Mesurer l’antisémitisme contemporain : enjeux politiques et méthode scientifique », Revue d’histoire moderne et contemporaine, vol. 62-2/3, no 2,‎ , p. 201 (ISSN 0048-8003 et 1776-3045, DOI 10.3917/rhmc.622.0201, lire en ligne, consulté le )
  6. Bourdrel 2004, p. 371.
  7. Côté et Jeremy Gunn 2006, p. 84.
  8. Joseph Voignac, « Juifs de France : une communauté dans la tourmente », Revue des Deux Mondes,‎ , p. 177–186 (ISSN 0750-9278, lire en ligne, consulté le )

Bibliographie

  • Philippe Bourdrel, Histoire des juifs de France, vol. II : De la Shoah Ă  nos jours, Albin Michel, , 464 p. (ISBN 978-2226142160). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • (fr + en) Pauline CĂ´tĂ© et Thomas Jeremy Gunn, La nouvelle question religieuse : RĂ©gulation ou ingĂ©rence de l'État ?, European Interuniversity Press, , 398 p. (ISBN 978-9052010342). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Michel Wieviorka, L'antisĂ©mitisme, est-il de retour ?, Larousse, , 128 p. (ISBN 978-2035843111)
  • (en) Michel S. Laguerre, Global Neighborhoods : Jewish Quarters in Paris, London, and Berlin, State University of New York Press, , 300 p. (ISBN 978-0791475522). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.