Servantes de Marie, ministres des malades
Les Servantes de Marie, ministres des malades (en latin : Servae Mariae Infirmis Ministrantes) forment une congrégation religieuse féminine hospitalière de droit pontifical.
| Servantes de Marie, ministres des malades | |
 Devise : « J'étais malade et vous m'avez visité » (Mt 25,36) | |
| Ordre de droit pontifical | |
|---|---|
| Approbation diocésaine | 1er avril 1853 par Mgr Bonel y Orbe |
| Approbation pontificale | 11 juillet 1876 par LĂ©on XIII |
| Institut | apostolique |
| Type | congrégation religieuse |
| Spiritualité | augustinienne |
| Règle | de saint Augustin |
| But | soins des malades spécialement à domicile |
| Structure et histoire | |
| Fondation | 15 août 1851 Madrid |
| Fondateur | Soledad Torres Acosta |
| Abréviation | S. de M. |
| Patron | Notre Dame de la santé |
| Rattaché à | ordre de Saint Augustin |
| Site web | (es) site officiel |
| Liste des ordres religieux | |
Historique
La congrĂ©gation est fondĂ©e Ă Madrid Ă l'initiative de Miguel MartĂnez y Sanz (1811 - 1890), prĂŞtre du quartier de ChamberĂ, pour les soins Ă domicile des malades du quartier. Dom Miguel Ă une grande dĂ©votion Ă Notre-Dame des Douleurs et Ă l'exemple des sept fondateurs des Servites de Marie qui ont rĂ©pandu la dĂ©votion aux douleurs de la Vierge, il veut sept femmes pour commencer sa fondation[1]. Le , les postulantes font leur première profession religieuse des mains de l'archevĂŞque de Tolède, le cardinal Juan JosĂ© Bonel y Orbe[2] (Ă l'Ă©poque, Madrid dĂ©pendait de l'archidiocèse de Tolède, le diocèse de Madrid a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1868).
Mais Dom Miguel n'a pas l'âme d'un fondateur ; persuadé que la congrégation va s'arrêter, il décide en 1856 de partir comme missionnaire à Fernando Poo (île de Bioko en Guinée équatoriale), et nomme supérieure Soledad Torres Acosta. En 1857, le Père Gabin Sánchez, religieux augustin récollet est nommé directeur et rédige avec Soledad des constitutions religieuses. Le , le Père Ange Barra Pardos, également religieux augustin récollet est administrateur et directeur des Servantes de Marie de Madrid[3].
La congrégation reçoit le décret de louange le ; elle se répand dans toute l'Espagne et l'Amérique. Elle est approuvée en 1876 par Léon XIII et obtient le son agrégation auprès de l'ordre de Saint Augustin[4]. Le Saint-Siège approuve ses constitutions le .
En 1936, quatre servantes, sĹ“ur Augustine (Agustina Peña RodrĂguez), sĹ“ur AurĂ©lie (Aurelia Arambarri Fuerte), sĹ“ur Aurore (Aurora LĂłpez González) et sĹ“ur Darie (DarĂa Andiarena Sagaseta), sont assassinĂ©es Ă Pozuelo de AlarcĂłn lors de la guerre civile, elles sont bĂ©atifiĂ©es le Ă Tarragone[5].
MarĂa Catalina Irigoyen Echegaray (1848-1919), servante de l'ordre, est bĂ©atifiĂ©e Ă Madrid en 2011[6] - [7].
Activité et diffusion
Les Servantes de Marie, ministres des Infirmes se consacrent Ă la prise en charge des malades en particulier Ă domicile.
Elles sont présentes en :
- Europe : Espagne, France, Italie, Portugal, Royaume-Uni.
- Amérique du Nord : Cuba, République dominicaine, États-Unis, Haïti, Mexique, Puerto Rico.
- Amérique centrale : Panama.
- Amérique du Sud : Argentine, Bolivie, Brésil, Colombie, Équateur, Pérou, Uruguay.
- Afrique : Cameroun.
- Asie : Philippines.
La maison généralice est à Rome.
En 2017, la congrégation comptait 1425 sœurs dans 108 maisons[8].
Notes et références
- (es) « El Instituto de las Siervas de MarĂa », sur http://www.siervasdemariacastilla.com/ (consultĂ© le )
- (es) Cristina Contreras Teva, Fátima Ruiz Calvo, « Historia de la congregación », sur http://index-f.com/ (consulté le )
- (es) « Historia » (consulté le )
- (es) « Familia Agustiniana » (consulté le )
- (es) « Mártires en Pozuelo de Alarcón » (consulté le )
- (en) Domenico Agasso, « A New Blessed, Sr. Maria Catalina - The solemn celebration will be held in Madrid », sur lastampa.it, La Stampa, 29 octobre 2011 - 10 juillet 2019 (consulté le ).
- « Bienheureuse MarĂa Catalina Irigoyen Echegaray, religieuse basque espagnole », sur nominis.cef.fr (consultĂ© le ).
- (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie Ă©ditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1560