Accueil🇫🇷Chercher

Serge Guinchard

Serge Guinchard, né le à Lyon (4e arrondissement), est professeur émérite de droit privé de l'Université Paris 2.

Formation et carrière

Jeunesse et formation

Il a poursuivi des études primaires à Caluire-et-Cuire (1952-1957), à l'école publique de Montessuy, puis effectué ses études secondaires à Lyon (collège Neyret, 1957-1961, lycée Ampère-Bourse, 1961-1964).

Il entame par la suite ses études supérieures à la Faculté de droit de Lyon et devient docteur d'État en 1974, puis agrégé des Facultés de droit, dès sa première présentation à ce concours, en (droit privé et sciences criminelles ; président du jury Jean Carbonnier).

Carrière universitaire

De à , Serge Guinchard est assistant des Facultés de droit (universités Lyon II, puis Jean Moulin-Lyon III à la création de celle-ci). Il est ensuite chargé de cours à la Faculté de droit de l'université Jean Moulin-Lyon III, d' à . Successivement professeur aux Facultés de droit de Dakar (de à ; il est président de la Section de droit privé de cette Faculté, d' à ) et de l'université Jean Moulin-Lyon III, il est le doyen élu de cette Faculté en . En 1980, il devient le directeur de l'Institut des assurances de la Faculté de droit, poste qu'il conserve jusqu'en 1983, pour devenir directeur de son Institut d'études judiciaires, de 1987 à 1988.

Professeur de droit à l'université Panthéon-Assas (Paris 2) à partir de 1988, il dirige pendant dix ans (1990-2000) l'Institut d'études judiciaires. Au sein de cette université, il crée et/ou dirige de nombreux diplômes de troisième cycle, aujourd'hui master 2[1]. En 2001-2002, il est responsable du Centre de recherche sur la justice et les modes alternatifs de règlement des conflits. Du au , il y dirige le Centre de formation permanente.

Parallèlement à ses responsabilités au sein des institutions de son université, il est membre d'autres institutions universitaires ou professionnelles :

  • prĂ©sident de la commission de spĂ©cialistes pour les disciplines juridiques de l'universitĂ© française du Pacifique, du au , puis du au ;
  • membre de la commission formation du Conseil national des barreaux de 1992 Ă  1999
  • directeur de l'École de formation des Barreaux du ressort de la cour d'appel de Paris (EFB), de 1991 Ă  1993
  • membre du conseil d'administration de l'École nationale de la magistrature de 1996 Ă  2000
  • directeur des Ă©tudes de droit Ă  l'École normale supĂ©rieure de la rue d'Ulm, du au

En 2003, sa carrière prend une inflexion davantage administrative par l'exercice des fonctions de recteur de l'Académie de la Guadeloupe du au , puis de celle de Rennes (-). Il est par trois fois membre du jury du concours national d'agrégation de droit privé et de sciences criminelles (en 1984, sous la présidence du Professeur Gérard Lyon-Caen; en 1988-1989, sous la présidence du Doyen Yvon Loussouarn ; en 2000-2001, sous la présidence du Professeur Jacques Foyer). Il préside la section de droit privé du Conseil national des universités de à , Conseil dont il fut membre, sans interruption, de 1987 à 1995, puis en 2000. Il est professeur émérite de l'université Panthéon-Assas (Paris 2) depuis

Ses collègues et amis lui ont offert le , un livre écrit par eux en son honneur[2].

Associations et sociétés de réflexion

Serge Guinchard est membre de plusieurs associations et sociétés de réflexion :

Activité de « jurislateur »

Spécialisé dans les questions qui touchent à la justice et au droit du procès, Serge Guinchard a produit de nombreux rapports à la demande d'organisations internationales ou de ministères de la Justice (en France et au Sénégal), rapports qui ont souvent été suivis d'une traduction législative :

Pour le compte du ministère français de la Justice

  • PrĂ©sident de la Commission qui porte son nom[3] instituĂ©e le par Rachida Dati, sur la rĂ©partition des contentieux civils de première instance et d’éventuelles dĂ©judiciarisations au civil (avec notamment la question du transfert aux notaires du divorce par consentement mutuel) et au pĂ©nal.
  • PrĂ©sident de la Commission instituĂ©e le par Dominique Perben, sur la qualitĂ© de la justice civile ; animation du groupe de travail sur la formation des juges de proximitĂ© et des juges consulaires ; remise d’un rapport sur la formation des juges consulaires en , publiĂ© Ă  la Documentation française.
  • PrĂ©sident d’un groupe de travail instituĂ© par Jacques Toubon sur la rĂ©forme de la saisie immobilière, -.

Pour le compte du ministère sénégalais de la Justice

Corédacteur du projet de loi sur les sociétés commerciales et du projet de Code des sociétés, devenu la quatrième partie du Code des obligations, après son adoption par l’Assemblée nationale sénégalaise.

Pour le compte du Conseil de l’Europe

Expert pour évaluer le système judiciaire arménien et la procédure pénale arménienne, en vue de son adhésion au Conseil de l'Europe et à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales : mission d’expertise à Erévan (Arménie), des 4 au ; rapport de synthèse en 1997.

Direction d'ouvrages et de collections

Cette activité scientifique concerne à la fois la direction d'ouvrages collectifs, la direction de collections et la direction de revues avec participation à leurs comités de lecture ou éditoriaux.

Direction d'ouvrages collectifs

  • Directeur de l'EncyclopĂ©die Dalloz de procĂ©dure civile, depuis le .
  • Codirecteur, depuis 1987 (avec Thierry Debard depuis 2010) du Lexique de termes juridiques crĂ©Ă© en 1970, Dalloz Ă©diteur, Ă©dition annuelle en aoĂ»t (29ème en ).
  • Conception et direction de l'ouvrage Droit et pratique de la procĂ©dure civile, Dalloz Ă©diteur, collection Dalloz-Action (9ème Ă©dition, janvier 2021).
  • Coconception et codirection (avec Tony Moussa) de l'ouvrage Droit et pratique des voies d'exĂ©cution, Dalloz Ă©diteur, collection Dalloz-Action (9ème Ă©d., ).
  • Conception et direction de l'ouvrage de prĂ©paration au grand oral de l’examen d’entrĂ©e dans un Centre rĂ©gional de formation professionnelle d'avocats (examen dit des IEJ) « Le grand oral : protection des libertĂ©s et droits fondamentaux », Lextenso/Gazette du Palais Ă©d., 14ème et dernière Ă©dition en .

Direction de collections

  • Coconception et codirection (avec le Professeur Dominique Chagnollaud pour le droit public) de la collection Hypercours (cours et TD), sĂ©rie Droit privĂ©, Dalloz Ă©diteur, Ă  partir du . Pour la sĂ©rie Droit privĂ©, 18 volumes parus.
  • Fondateur et directeur, Ă  compter de , de la collection Comment devenir avocat ?, Lextenso/Gazette du Palais/Ă©diteur, collection "Carrières judiciaires" .

Direction de revues et comités éditoriaux

Serge Guinchard a été à l'origine de plusieurs revues et est membre de plusieurs comités éditoriaux. Il a été Président du comité de lecture et du conseil scientifique de la revue Droit et procédures, Revue des huissiers de justice (Éditions juridiques et techniques éditeur) jusqu'en . Cofondateur et codirecteur de la revue Justices, chez Dalloz, de à , puis directeur de la revue Justices, nouvelle série, de à . Enfin, toujours chez le même éditeur, il a été cofondateur et codirecteur de la Revue générale des procédures, de à .

Axes de recherches et positions doctrinales

Dès le début de ses études doctorales en 1969, avec la publication de son premier ouvrage sur La publicité mensongère en droit français et en droit fédéral suisse - Étude comparative de l’autonomie, au civil et au pénal, d’un délit économique[4], Serge Guinchard s’est intéressé à d’autres domaines que celui de la Justice et du droit du procès. La protection des consommateurs et le droit civil ont ainsi plus particulièrement retenu son attention, de même que le droit musulman. Le point commun de ses recherches est l’approche interdisciplinaire d’un droit en perpétuel mouvement, comme la société dont il est à la fois le reflet et le repère, par une ouverture aux autres disciplines, par exemple la philosophie, la sociologie et l'économie.

Il souhaite que le droit s'ouvre aux autres cultures, dans le cadre d'une dimension humaine, dans un style parfois caustique et ironique [5].

Il aborde dans ses ouvrages, ses conférences, ses notes de jurisprudence la question de l'émergence d'une démocratie procédurale, avec les principes de loyauté, de dialogue et de célérité. Il a créé la notion de globalisation du droit du procès (volonté de sortir le droit procédural de son ghetto technique pour montrer qu’il est attrait à la garantie des droits fondamentaux et qu’il constitue lui-même la garantie de la garantie des droits à travers la notion de procès équitable).

Jury de thèses et d'habilitation à diriger des recherches

Au total, au 1er septembre 2021, 83 participations à des jurys de thèse[6] sous trois formes : direction de thèses suivies d'une soutenance, participation à des jurys de thèses et participation à des jurys d'habilitation à diriger des recherches.

Activités politiques

Serge Guinchard est adjoint au maire de Lyon sur deux mandats, de 1983 à 1995[7]. Il a aussi été vice-président de la Communauté urbaine de Lyon de 1989 à 1995[8].

Durant son action politique, il est chargé du suivi et du contrôle de la police municipale, du respect des droits fondamentaux, etc., et a été membre du Conseil d’administration de la société d’économie mixte Lyon Parc Auto, dont il a été le président (1989-1995). Il est, spécialement durant son second mandat, chargé des finances et de la programmation des investissements, des travaux et des moyens généraux des services, du contentieux et des assurances, vice-président de la Communauté urbaine de Lyon (surveillance des grands contrats et des gestions déléguées, du contrôle de gestion interne et externe, du contentieux et des assurances). Il est à l'initiative de l'introduction de l'art contemporain dans les parkings souterrains de la SEM, comme le parking des Célestins.

Serge Guinchard est mis en examen le , par le juge d'instruction Philippe Courroye dans le cadre de l'enquête concernant le versement, par le conseil municipal, de subventions allouées aux groupes politiques, mais sans jamais être placé en garde en vue[9]. Il figure dans le dossier en tant que président et trésorier d'associations d'élus du conseil municipal de Lyon et de sa communauté urbaine[10], affaire dite « des subventions municipales » par les journalistes qui s'y sont intéressés[11] et dans laquelle aucun autre responsable des autres groupes politiques ayant bénéficié des mêmes subventions ne fut poursuivi[12]. Serge Guinchard est relaxé par le tribunal correctionnel de Lyon le , pour absence totale d'infraction et le Parquet ne fit pas appel.

Le , il s'est prononcé contre l'adoption de la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe en signant une pétition de 170 professeurs et maîtres de conférences en droit des universités françaises[13]. Il est par la suite signataire d'une tribune dénonçant un "coup d'état" contre François Fillon lors de la campagne présidentielle de 2017, aux côtés d'autres fervents militants opposés au mariage pour tous en 2013[14].

Distinctions et décorations

Distinctions

Pour ses ouvrages et, antérieurement, pour ses études, Serge Guinchard a obtenu les prix suivants :

  • LaurĂ©at de l’AcadĂ©mie des sciences morales et politiques en l’an 2000, prix Henri Texier 1 pour la dĂ©fense de la libertĂ© individuelle, prix couronnant l’ouvrage de ProcĂ©dure pĂ©nale, Litec Ă©d., , Ă©crit en collaboration avec Jacques Buisson.
  • LaurĂ©at du Conseil supĂ©rieur du notariat de France, 1er prix de thèse, L’affectation des biens en droit privĂ© français, 1974, publiĂ© Ă  la LGDJ en 1976, collection "Bibliothèque de droit privĂ©", la mention du prix figure sur la première de couverture de l'ouvrage.
  • LaurĂ©at de l’Association nationale des docteurs en Droit, 1er prix de thèse, 1974.
  • LaurĂ©at du ministère de l’Éducation nationale par l’attribution d’une subvention pour la publication de la thèse de doctorat.
  • LaurĂ©at de l’AcadĂ©mie de LĂ©gislation, 1971, pour le mĂ©moire de doctorat sur La publicitĂ© mensongère en droit français et en droit fĂ©dĂ©ral suisse, publiĂ© Ă  la LGDJ en 1971.
  • LaurĂ©at du Centre français de Droit comparĂ©, 1er prix, 1971, pour le mĂŞme ouvrage.
  • LaurĂ©at du concours gĂ©nĂ©ral des FacultĂ©s de Droit :
    • 1966, 2e prix de Droit civil
    • 1968, mention de Droit civil
  • LaurĂ©at de la FacultĂ© de Droit de Lyon :
    • 1965, 1er prix de Droit civil
    • 1967, 1er prix d’Histoire du Droit privĂ©
    • 1968, 1er prix de Droit civil
    • 1968, 1er prix de Droit international privĂ©
    • 1970, 1er prix de mĂ©moire de doctorat
    • 1974, 1er prix de thèse de doctorat d’État en Droit
  • Boursier de la fondation Le Figaro, 1966-1967, sur critère d’excellence acadĂ©mique.

DĂ©corations & prix

  • Chevalier de la LĂ©gion d'honneur au titre du ministère de l'Éducation nationale[15], remise le par François Fillon, alors ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche
  • Officier dans l'Ordre national du MĂ©rite[16], insignes remis le jeudi par Jean-Marie Coulon, Premier prĂ©sident honoraire de la Cour d’appel de Paris[17]
  • Commandeur des palmes acadĂ©miques[18]
  • MĂ©daille d'honneur du Barreau de Paris et de la chambre nationale des avouĂ©s près les cours d'appel.
  • MĂ©daille d'honneur de la PrĂ©fecture de Guadeloupe.
  • Prix 2008 de l'Association des MĂ©diateurs europĂ©ens, remis par le Bâtonnier de Paris alors en exercice, MaĂ®tre Christian Charrière-Bournazel.

Notes et références

  1. Master 2 Contentieux, arbitrage et Modes Alternatifs de Règlement des Conflits (CAMARC).
  2. Mélanges en l'honneur de Serge Guinchard - Justices et droit du procès - Du légalisme procédural à l'humanisme processuel (Dalloz éd., 2010, (ISBN 978-2-247-08525-5).
  3. Lettre de mission que lui a adressée la ministre de la Justice, le 20 décembre 2007 et publiée dans le rapport de la commission L’ambition raisonnée d’une justice apaisée, Documentation française, collection des rapports officiels, août 2008, (ISBN 978-2-11-007277-1).
  4. Publié en juin 1971 à la L.G.D.J., collection bibliothèque de sciences criminelles, tome 13, 287 pages, préface Albert Chavanne.
  5. "Dialogue imaginaire entre un justiciable moyen et un juriste désespéré par l’arrêt Kress", Recueil Dalloz 2003, chron. 152.
  6. Liste complète, à jour en mars 2010, dans l'ouvrage Mélanges en l'honneur de Serge Guinchard - Justices et droit du procès - Du légalisme procédural à l'humanisme processuel, Dalloz éditeur, mai 2010, (ISBN 978-2-247-08525-5), pages XLIX à LIV.
  7. Archives de la ville de Lyon, notamment ses bulletins municipaux pour la période considérée, de la préfecture du Rhône et du ministère de l'intérieur.
  8. Archives de la Communauté urbaine de Lyon, notamment ses bulletins officiels pour la période considérée, de la préfecture du Rhône et du ministère de l'intérieur.
  9. Le Monde, 22 juin 1994. Bruno Fay et Laurent Ollivier, Le casier judiciaire de la RĂ©publique, Ramsay Ă©diteur, 2001, p. 139
  10. Bruno Fay et Laurent Ollivier, Le casier judiciaire de la RĂ©publique, Ramsay Ă©diteur, 2001, p. 139.
  11. Le Monde, 22 juin 1994, 15 juillet 1995 et 13 mai 1996.
  12. V. sur ce point, qui lui a paru "curieux", Airy Routier, Enquête sur un juge au-dessus de tout soupçon, Fayard éd., janvier 2011, (ISBN 978-2-213-65610-6), page 77.
  13. Sur le site Cadureso
  14. « Ces juristes anti-mariage pour tous qui dénoncent un coup d'Etat contre Fillon », sur Challenges (consulté le )
  15. Décret du 30 décembre 2004, J.O. 1er janvier 2005.
  16. Au titre du ministère de la Justice par décret du 17 mai 2008, J.O. 18 mai 2008, p. 8026
  17. Archives de la Grande Chancellerie de l'Ordre et l'ouvrage Mélanges en l'honneur de Serge Guinchard - Justices et droit du procès - Du légalisme procédural à l'humanisme processuel, Dalloz éditeur, mai 2010, (ISBN 978-2-247-08525-5), page XIV.
  18. Chevalier, décret du 21 juillet 1987 ; officier, décret du 6 novembre 2001 ; commandeur, décret du 10 octobre 2003.

Bibliographie et publications des huit ouvrages tenus Ă  jour

(les autres ouvrages ne sont pas mentionnés pour ne pas alourdir la rubrique)

  • Lexique des termes juridiques, Dalloz Ă©diteur, 1ère Ă©dition en 1970, 30ème Ă©dition en aoĂ»t 2022, 1138 pages [dĂ©tail des Ă©ditions].
  • Institutions juridictionnelles (Grands enjeux de la justice - Juridictions - Gens de justice) Dalloz Ă©diteur, 16 Ă©d. (avec Thierry Debard et AndrĂ© Varinard), 1430 pages.
  • ProcĂ©dure civile, droit commun et spĂ©cial du procès civil, MARD et arbitrage, Dalloz Ă©diteur (en alternance avec Hypercours), 36è Ă©d. , 1997 pages (avec CĂ©cile Chainais, FrĂ©dĂ©rique Ferrand et Lucie Mayer). Centenaire de l'ouvrage en 2011.
  • ProcĂ©dure civile, Dalloz Ă©diteur, collection Hypercours (en alternance avec le PrĂ©cis), 7ème Ă©d., , 1031 pages (avec, FrĂ©dĂ©rique Ferrand, CĂ©cile Chainais et Lucie Mayer).
  • Dalloz-Action de procĂ©dure civile, Dalloz Ă©diteur, 10 Ă©d. datĂ©e 2021-2022, , 2580 pages (conception, direction et corĂ©daction de l'ouvrage).
  • Dalloz-Action de voies d'exĂ©cution, Dalloz Ă©diteur, 10ème Ă©d. datĂ©e 2022-2023, , 2468 pages (codirection avec Tony Moussa).
  • ProcĂ©dure pĂ©nale, LexisNexis Ă©diteur, 15ème Ă©dition, aoĂ»t 2022, 1660 pages (avec Jacques Buisson).
  • Droit processuel - Droit commun et droit comparĂ© du procès Ă©quitable, Dalloz Ă©diteur, 12ème Ă©d., janvier 2023, 1674 pages (direction et corĂ©daction).

Liens externes

  • Notice biographique sur le site de l'acadĂ©mie de Rennes
  • Sur sa dignitĂ© de professeur Ă©mĂ©rite : dĂ©cision du du Conseil d'administration de Paris 2
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.