Schoepite
La schoepite, est une espèce minérale, rare produit d'altération de l'uraninite dans des gisements d'uranium hydrothermaux, de formule empirique (UO2)8O2(OH)12•12(H2O)[2]. Elle peut également se former directement à partir de la ianthinite. Le minéral se présente sous forme de cristaux orthorhombiques tabulaires transparents à translucides de couleur jaune, jaune citron, jaune brunâtre ou ambre. Bien que plus de vingt autres formes cristallines aient été observées, elle est rarement sous forme d'agrégats microcristallins. Lorsqu'elle est exposée à l'air, la schoepite se transforme rapidement en métaschoepite (UO3 • nH2O, n < 2), dans les quelques mois suivant son exposition à l'air ambient.
Schoepite Catégorie IV : oxydes et hydroxydes[1] | |
Général | |
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Classe de Strunz | 4.GA.05
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Classe de Dana | 05.02.01.03
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Formule chimique | (UO2)8O2(OH)12 • 12(H2O) |
Identification | |
Couleur | Ambre, jaune citron ou jaune soufre |
Classe cristalline et groupe d'espace | Pyramidal (mm2) symboles H-M : (mm2) P21ca (n° 29) |
Système cristallin | Orthorhombique |
Réseau de Bravais | a = 14,33 Å, b = 16,79 Å c = 14,73 Å ; Z = 4 |
Clivage | Parfait sur [001], indistinct sur [010] |
Habitus | Le plus souvent en cristaux tabulaires équants à prismatiques courts ; rarement en agrégats microcristallins |
Échelle de Mohs | 2,5 |
Trait | Jaune |
Éclat | Adamantin |
Propriétés optiques | |
Indice de réfraction | nα = 1,690 nβ = 1,714 nγ = 1,735 |
Pléochroïsme | X = presque incolore ; Y = Z = jaune citron à jaune d'or |
Biréfringence | Biaxial (-) ; δ = 0,045 2V = 89° (mesuré) |
Fluorescence ultraviolet | Vert pale sous UV longs et courts |
Transparence | Transparent à translucide |
Propriétés chimiques | |
Densité | 4,8 |
Propriétés physiques | |
Radioactivité | |
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
Sa dureté est de 2,5, sa densité de 4,8 g/cm3 et son trait est jaune.
Elle a été décrite pour la première fois à partir d'échantillons provenant de la mine de Shinkolobwe en République démocratique du Congo (ex Congo belge) en 1923[2] ; plusieurs autres localités sont connues.
La schoepite a été nommée d'après Alfred Schoep (1881–1966), professeur de minéralogie à l'université de Gand en Belgique[3].
Références
- La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
- Mindat.org
- Webmineral data