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Santiago Casares Quiroga

Santiago Casares Quiroga, né le à La Corogne et mort le à Paris, est un homme d'État espagnol. Avocat de formation, plusieurs fois ministre sous la Seconde République espagnole, il a été président du Conseil des ministres du 1936 jusqu'au soulèvement militaire du dirigé par le général Franco et qui déclencha la guerre civile.

Santiago Casares Quiroga
Illustration.
Santiago Casares Quiroga en 1936.
Fonctions
Président du Conseil des ministres d'Espagne
–
Président Manuel Azaña
Prédécesseur Manuel Azaña
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance La Corogne (Espagne)
Date de décès (à 65 ans)
Lieu de décès Paris (France)
Nationalité Espagnole
Parti politique Front populaire
Enfants Maria Casarès

Santiago Casares Quiroga
Président du Conseil des ministres d'Espagne

Biographie

Casares Quiroga fut l'un des signataires de l'accord de Saint-Sébastien de 1930 et l'un des membres du comité révolutionnaire qui contribua à mettre sur pied la Seconde République espagnole en . Il fut également un représentant de l’Organización Republicana Gallega Autónoma (ORGA) de Cortes. Casares appartenait aussi à la franc-maçonnerie[1]. Il prit la tête de différents ministères (la Marine en 1931, l'Intérieur de 1931 à 1933 ainsi qu'en 1936) dans les gouvernements de Manuel Azaña.

Il devient président du Conseil après le triomphe électoral d'Azaña, qui accéda à la présidence de la République porté par le Front populaire. Emilio Mola, délégué militaire du gouvernement, lance un coup d'État le à 17 h. Le lendemain, le général Franco déclare la guerre au régime. Apparemment incapable de gérer la crise, Casares démissionne le surlendemain. Diego Martínez Barrio assume l'intérim pendant quelques heures, bientôt remplacé par José Giral. L'échec du coup d’État marque le début de la guerre civile espagnole.

Il n'occupe aucun poste durant la guerre civile mais combat avec les Républicains. Après la chute de la Catalogne, il rejoint son épouse, Gloria Pérez Casarès et sa fille María Victoria Casares Pérez, dite Maria Casarès, déjà exilées à Paris depuis 1936. Il existe une controverse sur la gestion du coup d'État du . Selon la version traditionnelle, il aurait refusé de fournir des armes aux organisations ouvrières. Les mémoires de Manuel Portela Valladares et celles de sa fille affirment le contraire[2].

Réfugié en Angleterre durant la Seconde Guerre mondiale, avec Juan Negrín (1892-1956) et Feliciana López de Dom Pablo (1906-1987), dite « Feli », il rentrera en France en 1945. Il mourra à Paris, auprès de sa fille, en février 1950.

Notes et références

Sources

Liens externes

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