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Santa FĂ© do Sul

Santa Fé do Sul est une ville du Brésil située à proximité des limites des États du Minas Gerais et du Mato Grosso do Sul, dans le bassin du rio Paraná.

Santa FĂ© do Sul
Blason de Santa FĂ© do Sul
HĂ©raldique
Drapeau de Santa FĂ© do Sul
Drapeau
Santa FĂ© do Sul
Administration
Pays Drapeau du Brésil Brésil
Région Microrégion de Jales
État État de São Paulo São Paulo
Maire Antônio Carlos Favaleça
Fuseau horaire UTC-3
DĂ©mographie
Gentilé santa-fé-sulense
Population 29 239 hab.[1] (2010)
DensitĂ© 140 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 20° 12′ 39″ sud, 50° 55′ 33″ ouest
Altitude 370 m
Superficie 20 824,5 ha = 208,245 km2
Divers
Date de fondation
1948
Localisation
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Santa FĂ© do Sul
Liens
Site web http://www.santafedosul.sp.gov.br/

    La colonisation de la ville a débuté avec l'arrivée des employés de la CAIC, Companhia Agrícola de Imigração e Colonização (Compagnie Agricole d'immigration et de Colonisation), qui vinrent travailler à l'extension de l'ancienne voie ferrée Araraquarense, considérée comme la meilleure d'Amérique du Sud, et qui restèrent sur place, enchantée par la douceur de l'endroit.

    La fondation officielle de la ville a eu lieu le , lors de la première messe célébrée par le Frère (Frei) Canuto sur la place où se trouve aujourd'hui l'Église da Matriz de Santa Fé do Sul. Son fondateur fut Hélio de Oliveira. Son émancipation politique (municipalité indépendante) eut lieu le .

    Histoire

    En 1920, le major anglais John Byac Paget, dont on disait qu'il reprĂ©sentait les intĂ©rĂŞts d'une compagnie pĂ©trolière qui serait intĂ©ressĂ© par la rĂ©gion Ă  cause des caractĂ©ristiques qu'aurait le bassin du rio Paraná dĂ©montrant qu'il y aurait des sources de pĂ©trole, acheta 32 000 alqueires (1 alq.= 4,48 ha) de l'ancienne Fazenda SĂŁo JosĂ© da Ponte Pensa. La zone Ă©tait la plus au nord de l'État de SĂŁo Paulo, Ă  la limite du Minas Gerais et du Mato Grosso do Sul.

    Pour se garantir la propriété de la terre, le major, qui n'était jamais venu au Brésil, y installa 79 familles. Mais, en 1946, quand fut promulguée la nouvelle Constitution, il fut établi que le sous-sol était propriété de la République Fédérative du Brésil. La même année, la CAIC, qui connaissait les projets d'extension de la vieille Estrada de Ferro Araraquarense (EFA - Chemin de Fer d'Araraquara), qui était d'arriver sur les rives du rio Paraná et continuer ensuite en direction de Cuiabá, acheta la propriété. La CAIC ouvrit une route pour le cheminement du bétail jusqu'au fleuve, à Porto Taboado, de l'autre côté de celui-ci, dans le Mato Grosso. Une étude géo-économique de la région était réalisée dans le même temps.

    Avec la crise Ă©conomique d'après-guerre, les directeurs de l'EFA, prĂ©occupĂ©s du paiement des intĂ©rĂŞts des actionnaires, achetèrent les 30 000 alqueires de la CAIC et divisèrent la propriĂ©tĂ© en petits lots qu'ils vendirent. Ils cadastrèrent 600 alqueires, dont 100 pour la crĂ©ation d'une ville et le reste pour l'installation de petites propriĂ©tĂ©s. L'objectif Ă©tait de peupler la rĂ©gion de petits fermiers qui produiraient de quoi alimenter en marchandises le chemin de fer, ce qui permettrait la continuation des profits de la compagnie. Une fois la vĂ©gĂ©tation dĂ©frichĂ©e, en septembre 1946, les premières rues furent tracĂ©es et Salvador Martins, un espagnol, y construit la première maison, oĂą il Ă©tablira un commerce. Moins de deux ans plus tard, le , la ville Ă©tait fondĂ©e. Au nom de Santa FĂ© fut rajoutĂ©, par vote de loi, la particule "do Sul" pour Ă©viter la confusion avec un autre hameau du mĂŞme nom de l'État. AntĂ´nio Sales Filho, Ă©lu dĂ©putĂ© de l'État en 1950, avec d'autres parlementaires, rĂ©ussit Ă  Ă©lever le hameau Ă  la condition de MunicipalitĂ© en 1953.

    Économie

    Santa Fé a une économie tournée vers l'"agrotourisme" (installation d'hôtels dans les fazendas -propriétés agricoles-, chambre d'hôtes, maisons de campagne) et le tourisme rural. Sur les bords des routes d'accès à la commune, des objets artisanaux en céramique par les femmes de la région sont exposés à la vente aux visiteurs de passage.

    La production fruitière est axĂ©e sur le raisin, les mangues, les noix de coco, le cafĂ©, les oranges, les mandarines, les citrons, les papayes et les bananes. Le reste de la production de lĂ©gumes et cĂ©rĂ©ales se fait autour du coton, des arachides, du riz, de la canne Ă  sucre, des haricots, du manioc et du maĂŻs (la production la plus importante, pour ce dernier) essentiellement. En matière d'Ă©levage, les volailles, les bovins et les porcs dominent la production, Ă  cĂ´tĂ© du lait. Un peu de caoutchouc (latex)est aussi produit. L'aire agricole occupe environ 20 000 ha.

    Quelques industries de transformation complètent le paysage économique.

    • Revenu per capita (2000) : 359,58 R$ (Change 2000 : 1,00 R$ = 4,00 FF)
      (Atlas du DĂ©veloppement Humain/PNUD - 2000)
    • PIB per capita (2002) : 4 671,76 R$ (Change 2002 : 1,00 € = 3,30 R$)

    Éducation

    La MunicipalitĂ© possède des universitĂ©s, les FacultĂ©s IntĂ©grĂ©es de Santa FĂ© do Sul (Fisa), gĂ©rĂ©es par la Fondation Municipale de l'Enseignement et de la Culture (Funec), qui offrent des cours d'Administration, PĂ©dagogie, Éducation physique, Odontologie, KinĂ©sithĂ©rapie, MathĂ©matiques, Lettres, Droit, Travail Social, Infirmiers et de Tourisme. 70 % des 3 000 Ă©tudiants viennent d'autres citĂ©s et/ou États. Une universitĂ© du troisième âge a aussi Ă©tĂ© ouverte, avec plus de mille Ă©tudiants ayant plus de quarante-cinq ans.

    Maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2004 Itamar Francisco Machado Borges PMDB Ă©lu avec 7.555 voix
    2005 2008 Itamar Francisco Machado Borges PMDB Ă©lu avec 8.476 voix
    2009 2012 Antônio Carlos Favaleça PSDB

    DĂ©mographie

    • Coefficient de mortalitĂ© infantile (1998) : 19,37 pour 1000
      (Datasus, Ministério da Saúde)
    • Croissance dĂ©mographique (2005) : 1,61 % par an
    • Indice de DĂ©veloppement Humain (IDH) : 0,809
      (Atlas du DĂ©veloppement Humain PNUD - 2000)
    • 51,34 % de femmes
    • 48,66 % d'hommes
    • 93,96 % de la population est urbaine
    • 6,04 % de la population est rurale

    Notes et références

    Voir aussi

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