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Sanctuaire marial de Kibeho

Le sanctuaire marial de Kibeho est le sanctuaire construit dans la ville de Kibeho au sud du Rwanda à partir de 1992. Cette construction fait suite aux apparitions mariales qui seraient survenues à trois jeunes filles de 1981 à 1989. Ces apparitions ont été reconnues comme « authentiques » par l’Église catholique en 2001.

Sanctuaire de
Notre-Dame de Kibeho
Image illustrative de l’article Sanctuaire marial de Kibeho
Présentation
Culte Catholique romain
Type Sanctuaire marial
Rattachement diocèse de
DĂ©but de la construction 1992
Fin des travaux 2003
Site web http://kibeho-sanctuary.com
GĂ©ographie
Pays Drapeau du Rwanda Rwanda
RĂ©gion Province du Sud (Rwanda)
DĂ©partement Province de Butare
Ville Kibeho
CoordonnĂ©es 2° 38′ 56″ sud, 29° 33′ 12″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Rwanda
(Voir situation sur carte : Rwanda)
Sanctuaire de Notre-Dame de Kibeho

Après une enquête canonique diligenté par le diocèse, le culte à Notre-Dame de Kibeho est autorisé en 1988. Une première chapelle est mise en construction en 1992. Le site se développe rapidement pour répondre à l'afflux des pèlerins qui viennent même des pays voisins. Le génocide de 1994 et les violences qui suivent frappent durement la région. La paix retrouvée, le sanctuaire reprend son expansion. En 2003, le cardinal Crescenzio Sepe, vient inaugurer le sanctuaire appelant à la réconciliation des populations déchirées.

Face Ă  la croissance des pèlerinages, une nouvelle Ă©glise de grande capacitĂ© est mise en construction en 2020. Elle devrait ĂŞtre terminĂ©e en novembre 2021 et permettre d'accueillir 10 000 personnes Ă  l'intĂ©rieur, et dix fois plus sur l'esplanade extĂ©rieure. Le site accueille aujourd'hui plus de 500 000 pèlerins par an. Les autoritĂ©s civiles espèrent une croissance des pèlerinages et du tourisme sur ce lieu grâce Ă  la mise en service de ces nouvelles infrastructures.

Localisation

Vue du sanctuaire et de la chapelle de Notre-Dame des Douleurs depuis une colline proche.

Le sanctuaire marial est installĂ© Ă  Kibeho, petite ville du sud du Rwanda dans la rĂ©gion d'Afrique des Grands Lacs. La localitĂ© compte environ 20 000 habitants rĂ©partis dans la campagne. La zone urbaine est très Ă©talĂ©e dans la forĂŞt, le long des routes. Le relief est vallonnĂ© et boisĂ©, avec des zones de cultures.

Le sanctuaire est bâti sur un sommet de colline, le long de la route, et marque un fort étalement géographique. Il est distant d'un kilomètre de l'église du village.

Historique

Les apparitions mariales

Dans la journée du , une jeune élève du collège de Kibeho, Alphonsine Mumureke, déclare voir « une dame » d'une beauté incomparable qui se serait présentée à elle comme la « Mère du Verbe ». Elle l'identifie aussitôt comme la Vierge Marie. Le phénomène va se reproduire à de nombreuses reprises, que ce soit en privé ou en public[1] - [2] - [3]. L'apparition est décrite comme « une belle femme - ni blanche ni noire - flottant au-dessus du sol dans une robe fluide sans couture, avec un voile qui couvrait ses cheveux. Elle ne portait pas de chaussures »[3] - [4].

Les premières rĂ©actions sont pour la plupart mĂ©fiantes, notamment de la part des professeurs du collèges et des autres Ă©lèves[2] - [3]. Rapidement, deux autres Ă©lèves du collège assurent avoir vu la Dame. Il s'agit de Nathalie Mukamazimpaka, Ă  partir du , et de Marie-Claire Mukangango Ă  partir du . MĂŞme si les critiques et la mĂ©fiance restent vives, un groupe d'Ă©lèves et de professeurs assiste Ă  des rĂ©unions avec les prĂ©sumĂ©es voyantes oĂą l'on rĂ©cite le chapelet. BientĂ´t, la nouvelle se rĂ©pand en dehors du collège et du village. On vient de la rĂ©gion entière pour voir les prĂ©sumĂ©es voyantes mais surtout pour assister aux apparitions publiques. Les 31 mai et , on compte environ 10 000 personnes venues assister aux prĂ©sumĂ©es apparitions[1] - [2].

Le [N 1], les voyants dĂ©crivent la Vierge en pleurs. Devant 10 000 personnes[N 2], les trois voyantes Alphonsine, Nathalie et Marie-Claire, ont soudain des visions effrayantes : les jeunes filles se mettent Ă  pleurer, claquer des dents et tremblent. La Vierge, disent-elles, leur montre « des tĂŞtes dĂ©capitĂ©es », « un fleuve de sang », « des gens qui s'entretuent », des cadavres abandonnĂ©s sans que personne vienne les enterrer. La foule en garde une impression de peur, de panique et de tristesse[2] - [5] - [4].

Très vite Nathalie et Marie-Claire disent ne plus avoir d'apparitions, et seule Alphonsine continue d'en bénéficier. Ces apparitions prennent fin le [2] - [4] - [N 3].

Construction

Le , Mgr Jean-Baptiste Gahamanyi, évêque de Butaré, autorise le culte public de Notre-Dame de Kibeho. La construction d'une « chapelle des apparitions » est décidée. La première pierre est posée le . En août 1996, l'évêque installe un chapelain dans le sanctuaire[4].

Les apparitions sont reconnues officiellement le par Mgr Misago (en), Ă©vĂŞque du lieu[6] - [4] - [N 4].

Le , le Cardinal Crescenzio Sepe, préfet de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, vient consacrer le nouveau sanctuaire marial dédié à « Notre-Dame des Douleurs » à Kibeho. Au cours de la célébration, le cardinal déclare : « Je vous invite à prier avec ferveur afin que ce sanctuaire de Kibeho puisse devenir le lieu d’où naîtra un peuple rwandais renouvelé dans la foi, assoiffé d’amour, décidé à oublier le triste passé de la guerre fratricide, dont les signes terribles se rencontrent partout, et, de manière particulière en ce lieu »[7]. Lors de cette célébration, le 31 mai, une « danse du soleil » aurait eu lieu. Ce phénomène céleste, identifié par les participants comme identique au miracle du soleil survenu à Fatima en 1917, aurait été observé par des milliers de personnes[8].

Le génocide

Le gĂ©nocide rwandais de 1994 n'Ă©pargne pas la localitĂ© de Kibeho. Si le site mĂŞme du sanctuaire semble Ă©pargnĂ©[N 5], l'Ă©glise paroissiale du village, distante de km au nord va elle ĂŞtre l'objet d'un horrible massacre. En avril 1994, des Tutsis pensent trouver refuge dans la grande Ă©glise paroissiale[N 6] du village. Plus de 10 000 personnes s'y rĂ©fugient. Mais le 14 avril 1994, le sous-prĂ©fet Damien Biniga organise l'attaque du bâtiment par des soldats et des miliciens. Pour forcer l'entrĂ©e de l'Ă©difice oĂą se sont barricadĂ©s les civils, les militaires dĂ©truisent les murs de l’église Ă  l’aide de grenades et d’armes Ă  feu. Le massacre durera plusieurs jours. Ceux qui cherchent Ă  s'enfuir sont abattus. Le bâtiment est finalement incendiĂ©, brĂ»lant les corps des victimes, ainsi que l’intĂ©rieur du bâtiment et sa toiture[2] - [9].

Projet en cours

Depuis janvier 2020, un grand projet de construction est en cours[N 7] dans le sanctuaire : il s'agit d'un nouvel Ă©difice religieux de grande capacitĂ© baptisĂ© « basilique Notre-Dame de Kibeho »[N 8]. D'une capacitĂ© de 10 000 places, il est prĂ©vu que le bâtiment soit terminĂ© et mis en service d'ici novembre 2021, Ă  l'occasion du 40e anniversaire de la première apparition mariale[10] - [11].

Le financement est gĂ©rĂ© par une fondation dĂ©nommĂ©e « Basilique Notre-Dame de Kibeho », et l’Église a ouvert des appels au don pour financer ce projet estimĂ© Ă  70 millions de dollars[12].

Dans le cadre de ce projet, de grands jardins vont ĂŞtre amĂ©nagĂ©s, permettant d'accueillir jusqu’à 100 000 pèlerins. Des parkings sont prĂ©vus pour recevoir 700 bus et 2 000 voitures[10] - [11].

Le projet architectural a été développé en partenariat avec la Plymouth High School (USA)[13].

Description

Le sanctuaire

La chapelle des apparitions

La chapelle dite « des apparitions », est le premier lieu de culte mis à disposition des fidèles dans le sanctuaire. Le , l’évêque se rend sur place pour inaugurer (et bénir) une chapelle provisoire, aménagée dans un des dortoirs des élèves de l’école. Ce lieu est surnommée le « dortoir des apparitions ». Depuis 2007 ce lieu a été transformé « Chapelle des Apparitions »[14].

Ce lieu est le lieu des toutes premières apparitions, dans le dortoirs des élèves. Par la suite, les apparitions se sont déroulées en extérieur[14].

Chapelle Notre-Dame des douleurs
Entrée de la chapelle Notre-Dame des Douleurs.

La première pierre de la chapelle est posée le [4]. La construction de cette chapelle fait suite à la demande exprimée par la voyante, une première fois le , de faire bâtir une chapelle. La demande qui aurait été exprimée par la Vierge, et répétée plusieurs fois par l'intermédiaire de la voyante ne précisait aucune particularité de dimension, décoration ou titre. Cependant, un ouvrage parut en et diffusé dans certains milieux chrétiens évoquait le titre de « basilique ». Ce titre, et le concept qu'il sous-entend (grandeur de l'édifice et solennité) s'est ensuite répandu dans la population qui l'ont pris comme une demande de la Vierge en tant que telle[14].

L'église est construite en briques de couleurs, offrant des motifs décoratifs sur les murs. Le bâtiment contient une nef d'une seule travée. Une rosace et de larges vitraux décorent le mur du fond de l'église.

La place des apparitions
La « place des apparitions » dans le sanctuaire.

Les premières apparitions publiques vont se faire dans la cour de l'école, sur cette place des apparitions. Des foules de plus en plus nombreuses vont s'y rassembler. Pour éviter les bousculades dans la foule et permettre à tous les pèlerins de suivre l'événement, l'Office Rwandais d’information installe de grands haut-parleurs pour « que tout le monde puisse suivre sans problème la "conversation" engagée entre les voyantes et le personnage invisible ». Un podium est même construit par des bénévoles, avec le concours de l'évêque, afin que tout le monde puisse voir les voyantes. Ce podium entre en service le [14].

Aujourd'hui le podium a disparu, il est remplacé par une statue de Notre-Dame de Kibeho, entourée d'un champ de fleurs. C’est un lieu de recueillement, comportant une centaine de places assises[14].

L'esplanade

La progression continue du nombre de pèlerins Ă  Kibeho a demandĂ© un amĂ©nagement continu du site pour accueillir la foule qui s'y pressait. L’esplanade du sanctuaire s’est agrandie en dimension en mĂŞme temps que le sanctuaire s'est enrichi en infrastructures. Aujourd’hui, l’esplanade du sanctuaire est capable de recevoir jusqu’à 60 000 pèlerins. Elle comporte un podium pour les grandes cĂ©lĂ©brations, un jardin de recueillement et une avenue avec une statue de la Vierge Marie. Un petit parking permet Ă©galement de stationner les vĂ©hicules[14].

Le chemin de croix et le calvaire

Pour les autorités religieuses, « le thème de la souffrance et de la croix est l’un des plus importants dans l’histoire des apparitions de Kibeho ». Les responsables du sanctuaire ajoutent : « les voyantes ont été invitées à vivre ce message d’une façon concrète, à accepter la souffrance dans la foi et dans la joie, à se mortifier et à renoncer aux plaisirs pour la conversion du monde ». Pour permettre aux pèlerins de vivre ce chemin de pénitence et de foi, une colline a été nommée « calvaire ». Sur cette colline, il a été aménagé en 2006 un chemin de Croix qui se termine au sommet de la colline, celle-ci étant surmontée par une grande croix[14].

La source

Le lieu dénommé « source de Marie », sur le site du sanctuaire, est une ancienne source (connue avant les apparitions) qui a été aménagée et qui a été dénommée « source de Marie ». Il ne s'agit nullement d'une source « miraculeuse que la Vierge aurait fait jaillir »[N 9]. Les autorités du sanctuaire indiquent que « la raison principale de cette appellation vient du fait que cette eau surgit de la colline qui a vu l’apparition de Marie. Par ailleurs, la Vierge Marie ayant choisi cette colline comme étant plus particulièrement sa demeure, il est normal que la source d’eau qui y surgit appartienne aussi à la Vierge Marie »[14].

Autres lieux

Le sanctuaire propose également une « chapelle de la réconciliation », un jardin dénommé « jardin de la Vierge Marie », ainsi qu'un chemin de procession[14].

L'Ă©glise paroissiale

Même si l'église paroissiale de Kibeho[N 10] ne fait pas partie du sanctuaire, son histoire douloureuse est intimement liée au site des apparitions.

Ossements de victimes du génocide des Tutsi au Rwanda dans l'église de Ntarama.

Après le génocide, le gouvernement rwandais et certaines associations de rescapés demandent la transformation de l’église en mémorial. Un conflit difficile va s'ouvrir entre le gouvernement du président Pasteur Bizimungu, et les autorités de l’Église catholique, tant locales que celles du Vatican (le gouvernement demande à transformer l'église en un lieu de mémoire, donc lui retirer son usage cultuel, l’Église refuse de désacraliser la structure). Après une période de tensions, un compromis est trouvé en 2003 pour cette église : l'église est transformée en un « lieu de mémoire hybride ». Le bâtiment reste une église avec un culte catholique, mais la « dimension mémorielle reste présente », avec la mise en place d’un mémorial contenant des restes humains, dans une pièce au sein de l’église[9].

Les pans de murs détruits en 1994 à la grenade pour permettre aux assaillants d'entrer sont reconstruits, mais peints en violet (couleur du deuil pour l’Église catholique). En 2013, ces derniers sont repeints en gris[N 11]. Un mémorial est également construit pour abriter et exposer des corps et ossements des victimes du génocide. Ce mémorial est attenant à l’église. Cette église de Kibeho est ainsi devenu un sanctuaire visité tant au niveau national qu'international[9].

Notoriété et importance économique

Le sanctuaire de Kibeho attire aujourd'hui entre 500 et 600 000 pèlerins chaque annĂ©e. Les autoritĂ©s espèrent que la construction de nouvelles infrastructures dans le sanctuaire permettra de dĂ©velopper le site. Le manque d'hĂ©bergements pour les pèlerins, et d'offre d’hĂ´tellerie est dĂ©jĂ  notĂ©e par le maire du village qui espère que ce secteur va lui aussi se dĂ©velopper et ainsi Ă©toffer l'offre dĂ©jĂ  existante[10] - [11].

Le gouvernement du pays compte lui aussi sur un développement du tourisme religieux et mémoriel[N 12] pour développer le tourisme dans la région[9]. Aujourd'hui, des pèlerins viennent sur ce site depuis différents pays africains[7].

Notes et références

Notes

  1. Il y aurait eu deux apparitions les 15 et 19 août avec des messages proches. Les sources confondent et fusionnent parfois les deux événements. Les sources sont peu précises sur la ventilation des événements sur les deux dates. Nous ne citons qu'une seule date.
  2. D'autres sources donnent le chiffre de 20 000 personnes.
  3. D'autres présumés voyants et voyantes continuent de déclarer bénéficier d'apparitions. Ni eux ni leurs apparitions n'ont été reconnus par l’Église catholique.
  4. En 1992, le diocèse de Butare est scindé en deux et le diocèse de Gikongoro est créé. Cela explique le changement de juridiction épiscopale entre le début des apparitions et la reconnaissance canonique.
  5. Aucune source ne semble faire référence de tueries dans le sanctuaire même.
  6. Jusque là, lors des différents pogromes et persécutions dont ils ont été victimes depuis l'indépendance, les lieux de culte avaient été des asiles respectés des assaillants.
  7. Pour des vues en image de synthèse de la future réalisation, se reporter au site de la Plymouth Hight School qui en présente plusieurs.
  8. Rappelons que le terme de « basilique » est un titre honorifique attribué par le pape à une église particulière. L'église n'étant pas encore achevée, et le titre « non encore attribué par le Vatican », son usage semble précipité, si ce n'est abusif.
  9. Comme la source dans le sanctuaire de Lourdes ou dans le sanctuaire de la Salette.
  10. Pour des photos de l'église paroissiale, se reporter à l'article du journal Témoigner, qui en présente plusieurs.
  11. Le gouvernement rwandais a décidé en 2013 de changer « la couleur du deuil au niveau national » en gris. Les murs ont donc été repeints dans cette couleur.
  12. Le tourisme mémoriel du génocide rwandais, dont Kibeho a été un lieu de tragiques massacres.

Références

  1. « Les apparitions à Kibeho: Bref aperçu », sur Kibeho Sanctuary (consulté le ).
  2. Maria Malagardis, « Les rêves noirs de la voyante », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) James Dacre, « The schoolgirls who warned of Rwanda's genocide », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. René Laurentin et Patrick Sbalchiero, Dictionnaire des "apparitions" de la Vierge Marie, Fayard, , 1426 p. (ISBN 9782213-671321, lire en ligne), p. 1163-1164.
  5. Joachim Bouflet et Philippe Boutry, Un signe dans le ciel : Les apparitions de la Vierge, Paris, Grasset, , 475 p. (ISBN 978-2-246-52051-1), p. 433-434.
  6. Emilie Brébant, La Vierge, la guerre, la vérité : approche anthropologique et transnationale des apparitions mariales rwandaises, Bruxelles, Université libre de Bruxelles, , 554 p. (lire en ligne)
  7. « Rwanda: Le cardinal Sepe inaugure le sanctuaire marial de Kibého », Zénit,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Lucie Sarr, « Qu’est-ce qu’une apparition mariale ? », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. Rémi Korman, « Rwanda (épisode 2) - Les Églises-charniers du génocide : le cas de Kibeho », Témoigner. Entre histoire et mémoire, no 118,‎ , p. 223-225 (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Des plans sont en cours pour la construction d’une basilique de 10,000 places à Kibeho », bwiza.com, (consulté le ).
  11. (en) Michel Nkurunziza, « Inside proposed Kibeho Basilica », New-York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. « L’Église Catholique en quête d’un fonds de 2,5 milliards Frw pour l’extension de l’église de Kibeho », AC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. (en) « Basilica at Kibeho », sur Plymouth Hight School, sdra.com (consulté le ).
  14. « Lieux du culte au Sanctuaire Notre-Dame de Kibeho », sur Kibeho sanctuary (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • Émilie BrĂ©bant, La Vierge, la guerre, la vĂ©ritĂ© : approche anthropologique et transnationale des apparitions mariales rwandaises, Bruxelles, UniversitĂ© libre de Bruxelles, , 554 p. (lire en ligne)
  • Émilie Brabant, Le jardin de la Vierge : Rapports Ă  l’espace du sanctuaire marial

de Kibeho au Rwanda

  • RenĂ© Laurentin et Patrick Sbalchiero, Dictionnaire des "apparitions" de la Vierge Marie, Fayard, , 1426 p. (ISBN 9782213-671321, lire en ligne), p. 1163-1164.
  • RĂ©mi Korman, « Rwanda (Ă©pisode 2) - Les Églises-charniers du gĂ©nocide : le cas de Kibeho », TĂ©moigner. Entre histoire et mĂ©moire, no 118,‎ , p. 223-225 (lire en ligne, consultĂ© le ).
  • Jean-Pierre ChrĂ©tien et Rafiki Ubaldo, « L’Église de Kibeho, lieu de culte ou lieu de mĂ©moire du gĂ©nocide de 1994 ? », GĂ©nocides. Lieux (et non-lieux) de mĂ©moire, juillet-dĂ©cembre 2004, Revue d’histoire de la Shoah, n° 181, p. 277-290

Articles connexes

Liens externes

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