Samta Benyahia
Samta Benyahia (en arabe : صامته بن ŮŠŘيى), nĂ©e le Ă Constantine en AlgĂ©rie, est une artiste franco-algĂ©rienne connue pour les motifs gĂ©omĂ©triques, d'influence arabe, berbère et andalouse, de ses Ĺ“uvres.
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Biographie
Née en 1949 en Algérie, elle prolonge ses études à Paris à l'École nationale supérieure des arts décoratifs, de 1974 à 1980, et par la suite enseigne à l'École supérieure des Beaux-Arts École supérieure des beaux-arts à Alger, de 1980 à 1988[1] - [2] - [3].
Quand la situation se dégrade dans son pays natal, pendant la guerre civile algérienne encore appelée la décennie noire, elle s'installe en France, en région parisienne, au début des années 1990[1] - [3], et obtient également un diplôme d'études approfondies en arts plastiques de l'Université Paris-VIII[3].
Dans ses œuvres utilisant des moyens d'expression très différents (gravures, photographies, conceptions de décoration intérieure, etc.), elle s'intéresse notamment aux motifs géométriques, d'influence arabe, berbère, andalouse et aux moucharabiehs, qui servent à dérober les femmes aux regards[1] - [3] - [4].
Elle est la sœur du peintre et sculpteur Ahmed Benyahia et la tante de l'auteur de bande dessinée Racim Benyahia.
Expositions (sélection)
Elle a participé à de nombreuses expositions collectives ou personnelles, à travers le monde, notamment à l'Institut du monde arabe en 2018 à Paris, au Dak'Art (la Biennale de Dakar) en 2004, à la Biennale de Venise en 2003, au Modern Art Oxford en 2003, à la Kulturhuset (Stockholm, en Suède) en 2004 et à la Residency and Exhibition Art in General, à New York en 1996[1] - [5] - [6] - [4]. Dans plusieurs de ses expositions, elle associe ses œuvres avec des photographies et de la poésie pour explorer les questions de genre, d'espace et de pouvoir[7].
- 2018 : Un Ĺ“il ouvert sur le monde arabe, Institut du Monde Arabe, Paris[8]
- 2016 : En équilibre sur la fine pointe de l’instant, Galerie Metropolis, Paris[4]
- 2014 : Arabesque sur Seine, Centre Culturel Max Juclier, Villeneuve-la-Garenne[4]
- 2012 : Art Paris 2012, Galerie Martine et Thibault de la Châtre
- 2012 : 2e Biennale méditerranéenne d’Art contemporain à Oran[4]
- 2012 : Dress Code Project , Art Sawa, KoweĂŻt[9]
- 2010 : FIAC, Paris, sur le stand de la Galerie Martine et Thibault de la Châtre[4]
- 2009 : FIAC, Paris, sur le stand de la Galerie Martine et Thibault de la Châtre[4]
- 2008 : Mahrem. Anmerkungen zum Verschleiern (Mahrem. Footnotes on Veiling), Tanas, Berlin[4]
- 2008 : À la lumière des matins..., Galerie Thibault et Martine de la Châtre, Paris 3è[4]
- 2008 : Mahrem. Anmerkungen zum Schleier, Kunsthalle, Vienne[4]
- 2008 : Modern Mahrem : Islamic Veiling and Secular Imaginaries, Istanbul, Turquie
- 2007 : Ein Blick auf eine Geschichte (Un regard pour une histoire), Brigitte March Galerie, Stuttgart
- 2007 : Drôles de je, Fonds régional d’art contemporain - Frac Alsace, Sélestat[4]
- 2007 : Architecture of the Veil : An Installation by Samta Benyahia, UCLA / Fowler Museum, Los Angeles[7]
- 2006 : Fever variations, 5e Biennale de Gwangju (Corée du Sud)[3]
- 2006 : La Force de l’Art, Grand Palais, Paris[3]
- 2005 : Über Schönheit, Haus der Kulturen der Welt, Berlin[3]
- 2005 : Beautés.Afriques@Nantes, Le Lieu unique, à Nantes[4]
- 2004 : Ritos sagrados, Ritos profanos - Bamako 03, Centro de la Imagen, Mexico
- 2004 : 6e Biennale de l’art africain contemporain - Dakar[3]
- 2004 : Veil (Slöjan), Kulturhuset, Stockholm[4]
- 2004 : Veil, Modern Art Oxford, Ă Oxford
- 2003 : Le XXè siècle dans l’art algérien, Orangerie du Sénat, Paris[10]
- 2003 : Rencontres africaines de la photographie, Bamako[3]
- 2003 : Sogni e Conflitti" (Rêves et conflits), 50e Exposition internationale d’Art de la Biennale de Venise[3] - [11]
- 2003 : Résonances algériennes - Zina, Zohra, Fatima... Yamina en récréation", Passerelle Centre d'art contemporain, Brest[4]
- 2003 : FantasĂas del harĂ©n y nuevas Sherezades", Centre de Cultura contemporania, Barcelone
- 2001 : Patterns, Spacex Gallery, Exeter
- 2001 : Paris pour escale, Musée d’art moderne de la ville de Paris[1]
- 2000 : Samta Benyahia : Un regard pour une histoire, La Corte Arte Contemporanea, Florence[4]
- 2000 : Racines, Musée Dauphinois, avec la collaboration du Magasin - Centre national d’Art contemporain de Grenoble[4]
- 1998 : Rencontres de la photographie d'Arles[3]
- 1997 : De Maison Blanche à Maison Blanche, Institut Français, Casablanca
- 1996 : Residency and Exhibition Art in General, New York
- 1986 : Biennale de La Havane Ă Cuba[3]
Références
- Geneviève Breerette, « Paris la cosmopolite, escale d'artistes nomades », Le Monde ,‎ (lire en ligne)
- (en) Lindsey Moore, Arab, Muslim, woman: voice and vision in postcolonial literature and film, Psychology Press, , 11– (ISBN 978-0-415-40416-7)
- « Samta Benyahia », sur Aware (Archives of Women Artists, Research and Exhibitions)
- « Samta Benyahia », algeriades.com,‎ (lire en ligne)
- Michel-Georges Bernard, « Algérie, Peintres des deux rives », Artension, no 10,‎ , p. 8
- Simon Njami, Rites sacrés, rites profanes, E. Koehler, (lire en ligne), « Samta Benyahia. Algérie », p. 42
- (en) « Architecture of the Veil: An Installation by Samta Benyahia », University of California, Los Angeles (UCLA),‎ (lire en ligne)
- « Un œil ouvert sur le monde arabe », It Art Bag,‎ (lire en ligne)
- (en) « Contemporary art platform : Dress Code Project », Art Kuwait,‎ (lire en ligne)
- « Le XXe siècle dans l'art algérien », sur Senat.fr
- (en) Sylvie Couderc, « Samta Benyahia Le Polygone et Le Dédale (review) », Nka: Journal of Contemporary African Art (Duke University Press), no 24,‎ , p. 171-172 (ISSN 2152-7792, lire en ligne)
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Delarge
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) MutualArt
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
- Ressource relative Ă l'audiovisuel :