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Salvador Sánchez-Terán

Salvador Sánchez-Terán Hernández (/salβaˈðoɾ ˈsanʧeθ teˈɾan eɾˈnandeθ/[alpha 1]), né le à Logroño et mort le à Madrid, est un homme politique et homme d'affaires espagnol.

Salvador Sánchez-Terán
Illustration.
Salvador Sánchez-Terán, en 2001.
Fonctions
Ministre espagnol du Travail

(4 mois et 6 jours)
Président du gouvernement Adolfo Suárez
Gouvernement Suárez III
Prédécesseur Rafael Calvo Ortega
Successeur Félix Manuel Pérez Miyares
Ministre des Transports et des Communications

(2 ans, 2 mois et 8 jours)
Président du gouvernement Adolfo Suárez
Gouvernement Suárez II et III
Prédécesseur José Lladó
Successeur José Luis Álvarez
Député aux Cortes Generales

(5 ans, 1 mois et 18 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Salamanque
Législature Constituante et Ire
Groupe politique UCD (1977-1979)
Centriste (1979-1982)
Biographie
Nom de naissance Salvador Sánchez-Terán Hernández
Date de naissance
Lieu de naissance Logroño (Espagne)
Date de décès (à 88 ans)
Lieu de décès Madrid (Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique UCD (1977-1983)
Profession Ingénieur civil

Salvador Sánchez-Terán
Ministres du Travail d'Espagne
Ministres des Transports d'Espagne

Il est ingénieur civil de profession, et assure, au début des années 1970, la direction de la société publique des chemins de fer RENFE. Il est ensuite haut fonctionnaire du ministère des Travaux publics, puis gouverneur civil de la province de Barcelone.

Il figure parmi les fondateurs de l'Union du centre démocratique (UCD) et mène, au nom du gouvernement espagnol les négociations assurant le rétablissement de la généralité de Catalogne, en 1977. Élu, cette même année, député de Salamanque au Congrès des députés, il est nommé ministre des Transports en 1978. Il devient ministre du Travail en 1980.

Il est relevé de ses fonctions au bout de quatre mois et rejoint le monde de l'entreprise, publique jusqu'en 1982, puis privée par la suite. Il meurt à 88 ans.

Jeunesse et formation

Salvador Sánchez-Terán Hernández naît le à Logroño. Son père, magistrat, est alors président du tribunal de la province[1].

Il déménage en 1950 à Madrid pour suivre des études d'ingénieur des voies, des canaux et des ports[2], qu'il achève huit ans ans plus tard[1].

Vie professionnelle

La vie professionnelle de Salvador Sánchez-Terán commence en 1959 dans le secteur privé. Au bout de quelques mois, il est recruté par le ministère du Logement, où il terminera chef du service de la Planification des travaux au sein de la direction générale des Routes[2]. Cette même année, il est élu président de la Jeunesse de l'Action catholique, fonction qu'il conserve jusqu'en 1968[3].

Il rejoint ensuite le Réseau national des chemins de fer d'Espagne (RENFE), entreprise publique ferroviaire, dont il est le directeur général de 1970 à 1973. Il siège par la suite au conseil d'administration de l'Institut national de l'industrie[2].

Activité politique

Salvador Sánchez-Terán devient, en 1973, sous-secrétaire des Travaux publics. Il est nommé, en , gouverneur civil de la province de Barcelone[2].

Il s'inscrit ensuite dans la création, en 1977, de l'Union du centre démocratique (UCD), aux côtés de Leopoldo Calvo-Sotelo. Il sera le premier secrétaire à l'Organisation du parti. Cette même année, le président du gouvernement, Adolfo Suárez, l'appelle auprès de lui comme conseiller et délégué aux négociations avec Josep Tarradellas pour le rétablissement de la généralité de Catalogne[2].

Lors des élections constituantes du 15 juin 1977, il est élu député de Salamanque au Congrès des députés[4]. Adolfo Suárez le nomme, en , ministre des Transports et des Communications[5]. Il met notamment en œuvre la construction des aéroports de Vitoria et de Tenerife-Sud, l'extension de ceux de Madrid-Barajas et de Barcelone-El Prat, l’agrandissement du réseau du métro de Madrid, et l'électrification du réseau ferré[2].

Réélu député aux élections du 1er mars 1979[6], il est confirmé dans ses fonctions ministérielles par Adolfo Suárez le mois suivant. En , il le désigne ministre du Travail, après que son nom a été pressenti pour occuper le ministère de l'Intérieur[7]. Il occupe ce poste seulement quatre mois, étant remplacé en par Félix Manuel Pérez Miyares[8].

Après la politique

Après sa sortie du gouvernement, Salvador Sánchez-Terán quitte la vie politique. L'exécutif le charge de présider l'entreprise publique Telefónica, mission dont il est relevé après l'alternance de au profit du Parti socialiste[2].

Il retourne alors dans le secteur privé, comme président de la Cadena COPE ou de Tata Motors Espagne[2].

Mort

Le , Salvador Sánchez-Terán meurt à Madrid, à l'âge de 88 ans[9]. Sa mort est annoncée par la mairie de Ciudad Rodrigo, commune où il possédait une résidence qu'il occupait très régulièrement[10].

Publications

  • De Franco a la Generalitat, Ed. Planeta, Barcelone, 1988.
  • La Transición. Síntesis y claves, Ed. Planeta, Barcelone, 2008.

Notes et références

Notes

Références

  1. (es) Eugenio Nasarre, « Un ejemplar político al servicio de la Transición », El Debate, (lire en ligne, consulté le ).
  2. (es) « Fallece Salvador Sánchez-Terán, político salmantino con un papel fundamental en la Transición », Salamanca Hoy, (lire en ligne, consulté le ).
  3. (es) « El organizador de la Unión de Centro », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) « RESULTADOS PROVISIONALES: ANÁLISIS », ABC, (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  5. (es) « Fernando Abril asume el Ministerio de Economía y cambian cuatro ministros del Gabinete », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) « SALAMANCA », ABC, (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  7. (es) « El enfrentamiento de Pérez-Llorca y Arias-Salgado desgaja Presidencia entre tres ministros », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  8. (es) « La crisis de Gobierno se cierra con la sustitución de Marcelino Oreja por Pérez-Llorca », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  9. (es) Enrique Berzal, « Muere Salvador Sánchez-Terán, ex ministro de Transportes y de Trabajo muy vinculado a Salamanca », El Norte de Castilla, (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) EFE, « Muere Salvador Sánchez-Terán, político clave en la Transición española », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Alonso-Castrillo, S., La apuesta del centro. Historia de la UCD, Ed. Alianza, Madrid, 1996.
  • Fusi, J. et Carr, R., España de la dictadura a la democracia, Ed Planeta, Barcelone, 1979.
  • Powell, Ch., España en democracia (1975-2000), Ed. Plaza&Janés, Barcelone, 2001.
  • Prego, V., Así se hizo la Transición, Ed. Plaza&Janés, Barcelone, 1996.
  • Tusell, J., La transición a la democracia, Ed. Historia 16, 1991.

Articles connexes

Liens externes

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