Salma Baccar

Elle étudie la psychologie entre 1966 et 1968 à Lausanne puis le cinéma à l'Institut français du cinéma jusqu'en 1970, avant de travailler comme assistante-réalisatrice pour la télévision tunisienne[1]. Durant sa carrière professionnelle, elle réalise des courts métrages, longs métrages, documentaires et séries télévisées. En 1990, elle devient la première productrice en Tunisie : elle possède sa propre compagnie, Intermedia Productions, qui produit notamment des films de Kalthoum Bornaz[1].

Baccar participe, en 1989, à la production d'El niño de la luna et participe à des festivals à réputation internationale comme celui de Cannes.

Le 23 octobre 2011, elle est élue membre de l'assemblée constituante en tant que représentante du Pôle démocratique moderniste puis de la Voie démocratique et sociale (Al Massar)[2] dans la circonscription de Ben Arous. Vice-présidente de la commission constituante des droits et libertés[3], elle participe aux différentes manifestations contre la troïka[4].

Le 26 mars 2019, elle présente sa démission de toutes les structures d'Al Massar[5], à savoir le bureau politique, la coordination générale et le conseil central[6]. Quelques semaines plus tard, elle annonce son adhésion au parti Tahya Tounes[7].

En 2006, elle obtient le Prix du cinéma à l'occasion de la Journée nationale de la culture[8]. En 2014, elle reçoit les insignes de chevalier de l'Ordre national du Mérite de Tunisie[9]. En 2015, elle est décorée des insignes d'officier de l'Ordre de la République tunisienne, remis par le président de la République tunisienne à l'occasion de la Journée nationale de la femme[10] - [11]. En 2018, elle remporte le grand prix du Festival de Carros[12] - [13].

• Ressources relatives à l'audiovisuel :
  • Africultures
  • (en) IMDb
• Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :

  • Dictionnaire universel des créatrices
• Notices d'autorité :

  • VIAF
  • IdRef
  • WorldCat
• Mathilde Rouxel, « Portrait de Salma Baccar, cinéaste et députée tunisienne », sur lesclesdumoyenorient.com, 3 février 2016 (consulté le 22 juin 2016).