Accueil🇫🇷Chercher

Saline de Montmorot

La saline de Montmorot est une mine de sel active de 1752 à 1966 à Montmorot, commune limitrophe de Lons-le-Saunier dans le Jura, dans l'est de la France. Des bâtiments subsistent et sont reconvertis, certains abritent les archives départementales du Jura.

Saline de Montmorot
Ressources
Ouverture
1752
Fermeture
1966
Patrimonialité
Pays
RĂ©gion
DĂ©partement
Commune
Coordonnées
46° 40′ 26″ N, 5° 32′ 19″ E
Localisation sur la carte du Jura
voir sur la carte du Jura
Localisation sur la carte de Bourgogne-Franche-Comté
voir sur la carte de Bourgogne-Franche-Comté
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France

Situation

La concession est principalement établie sur la commune de Montmorot, au sud-ouest du département du Jura en région de Franche-Comté.

GĂ©ologie

Les gisements d'halite exploité appartient au bassin salifère de Franche-Comté.

Histoire

Un puits Ă  Saumure de la saline.

Le Conseil d'État autorise la crĂ©ation de la saline de Montmorot le . La construction dĂ©bute l'annĂ©e suivante avec les plans de l'ingĂ©nieur Jean Querret du Bois et s'achève en 1752. Les installations comportent une salle d'Ă©vaporation Ă  six poĂŞles, un rĂ©servoir d'eau salĂ©e, un atelier de conditionnement, un magasin, une forge, une charpenterie et des logements. Le sel est remontĂ© par des trous de sonde installĂ©s dans le voisinage de trois bâtiments de graduation qui permettent de concentrer la teneur en sel gemme de la saumure. Un atelier d'Ă©vaporation Ă  poĂŞles carrĂ©s et rondes est ajoutĂ© en 1843. En 1864, la saline emploie 60 ouvriers[1]. En 1888, la concession de sel de Grozon fusionne avec celle de Montmorot[2]. En 1891, l'Ă©nergie mĂ©canique est fournie par trois machines Ă  vapeur et une turbine. En 1909, l'Ă©vaporation est assurĂ© par 22 poĂŞles[1].

Vers 1925, un nouveau bâtiment est construit au sud des autres pour abriter un Ă©vaporateur triple effet, une chaufferie, une salle des machines et un atelier de prĂ©paration avec quai. Les installations comptent alors 19 poĂŞles et un Ă©vaporateur clos Ă  triple effet Prache et Bouillon. Une autre salle d’évaporation est adjointe en 1930. Dans la dĂ©cennie qui suit, deux nouveaux bâtiments sont ajoutĂ©s aux infrastructures de la saline Ă  l'est de l'embranchement particulier. Le premier abrite un atelier de poĂŞles, remplacĂ© en 1948 par un appareil Ă  thermocompression de marque Escher Wyss. Le second regroupe une chaufferie, un atelier de conditionnement, une salle de sĂ©chage et un quai. Dans le mĂŞme temps, les ateliers d’évaporation Ă©difiĂ©s aux XVIIIe et XIXe siècle sont dĂ©molis. Vers 1950, la saline emploie 150 ouvriers[1]. Entre 1942 et 1944, les salines de Montmorot et de Montaigu reprennent la concession de houille de Grozon[2].

L'activitĂ© de la saline cesse dĂ©finitivement en 1966, alors que l'usine emploie encore 120 personnes. Les archives dĂ©partementales du Jura s’installent dans les bâtiments après des travaux qui s'Ă©talent de 1975 Ă  1977. Dans les annĂ©es 1970, les deux ateliers Est, un bassin de dĂ©cantation et des logements sont dĂ©truits. Les deux ateliers construits vers 1925 et 1930 sont reconvertis en commerces et un terrains de tennis est amĂ©nagĂ©. Un seul des cinq chevalements de puits Ă  saumure subsiste, ainsi qu'un logement et un rĂ©servoir d'eau[1].

RĂ©novation du dernier chevalement

En 1970, le chevalement a fait l'objet d'une restauration par les propriĂ©taires. Le dernier propriĂ©taire (Transports Jacky Perrenot) a fait don Ă  la commune, en 2016, du puits Ă  sel et du tènement foncier. Grâce Ă  une aide de la mission Bern (13 433 â‚¬), la restauration complète du chevalement a pu ĂŞtre rĂ©alisĂ©e par l’institut europĂ©en de formation des compagnons du tour de France de Mouchard : bardage, charpente, couverture et sĂ©curisation de la plate-forme par la pose d’une clĂ´ture. Le coĂ»t total de cette opĂ©ration s’est Ă©levĂ© Ă  45 115,72 â‚¬. Le chevalement, pesant 7 tonnes, a Ă©tĂ© reposĂ© le [3].

Notes et références

Voir aussi

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.