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Sainte-Foy-l'Argentière

Sainte-Foy-l'Argentière est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Sainte-Foy-l'Argentière
Sainte-Foy-l'Argentière
Château du marquis de Fenoyl.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement RhĂ´ne
Arrondissement Lyon
Intercommunalité CC des Monts du Lyonnais
Maire
Mandat
Karine Berger
2020-2026
Code postal 69610
Code commune 69201
DĂ©mographie
Gentilé Fidésiens
Population
municipale
1 287 hab. (2020 en diminution de 1,3 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 836 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 42′ 33″ nord, 4° 28′ 16″ est
Altitude Min. 417 m
Max. 480 m
Superficie 1,54 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Sainte-Foy-l'Argentière
(ville-centre)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales L'Arbresle
Localisation
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Sainte-Foy-l'Argentière
Liens
Site web https://www.sainte-foy-largentiere.fr/

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Rose des vents Souzy Saint-Genis-l'Argentière Rose des vents
    N
    O Sainte-Foy-l'Argentière E
    S
    Aveize

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Foy-l'Argentière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Sainte-Foy-l'Argentière, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 3 communes[4] et 3 135 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (50,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (50,3 %), prairies (49,7 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Le village s'appelait autrefois Sainte-Foy-de-Meys.

    Le nom du village, Sainte-Foy-l'Argentière, vient d'une mine argentifère que les Romains avaient exploitée. Le mot « Argentière » vient de la contraction du gallo-romain « argentum » et du suffixe gaulois « avu », indiquant d’anciennes exploitations minières, précisément de plomb argentifère[11].

    La mention la plus ancienne du village qui soit connue a été datée de 900, Sainte-Foy dépendait alors de la paroisse de Saint-Genis-l'Argentière.

    Histoire

    Sainte-Foy-l'Argentière fut longtemps la seigneurie de la famille Saint-Priest, sous la dépendance des comtes de Forez passa à la famille de Fenoyl en 1771.

    Dès la fin du XVIIIe siècle, la ville prend un essor industriel grâce à plusieurs initiatives de la famille de Fenoyl. L'exploitation de la houille, une manufacture de porcelaine, et une tuilerie (aujourd'hui la plus importante d'Europe) garantissent la prospérité de Sainte-Foy tout au long du XIXe siècle.

    Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Foy-sur-Brevenne[12].

    Aujourd'hui, Sainte-Foy s'est recentrée sur les services et les commerces, tout en restant une commune dynamique des monts du Lyonnais.

    L’église

    L'église fut édifiée à l'emplacement de la chapelle du château. Le marquis de Fenoyl sacrifia une tour et une aile du château pour sa construction. L'église comprend des vitraux remarquables d'Alexandre Mauvernay ainsi que des bénitiers qui furent rapportés d'Océanie par le père missionnaire Jean de Fenoyl au XXe siècle.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 Antoine Delorme
    1792 Antoine Planud
    1794 Jacques Phillibert Guellard-Dumesnil
    1815 Antoine Gemier
    1820 Laurent Marie Alphonse de Gayardon, marquis de Fenoyl
    1831 Antoine Delorme
    1835 Benoit Costille
    1836 Benoit Chirat
    1839 Pierre Antoine Blanc
    1840 Jean-Benoit Delorme
    1846 Jean-Baptiste Vinay
    1850 Benoit Costille
    1858 Benoit Chirat
    1858 Pierre-Louis de Gayardon, marquis de Fenoyl
    1863 Jean-Marie Chirat
    1870 Benoit Costille
    1874 Pierre-Louis de Gayardon, marquis de Fenoyl
    1880 Jean-Baptiste Vinay
    1881 Jean-Marie Thévenon
    1886 Jacques Thizy
    1888 Jacques Louison
    1905 Jean-Simon Chouzy
    1906 Guy de Gayardon, marquis de Fenoyl
    1945 Louis Chaize
    1959 Joseph Vinay
    1983 Maurice FĂ©lix
    2005 En cours Michel Guillarme DVD

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].

    En 2020, la commune comptait 1 287 habitants[Note 3], en diminution de 1,3 % par rapport Ă  2014 (RhĂ´ne : +4,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    367443529681614688706806840
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    8419059851 0741 1511 2191 2591 2211 292
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 2621 1331 2711 3011 3161 2901 1411 1221 110
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    1 1141 2141 1881 1521 1671 2471 2251 2371 304
    2019 2020 - - - - - - -
    1 2861 287-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee Ă  partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Le recensement de la population a eu lieu le en 1999, l'âge "0" représente seulement les naissances ayant eu lieu entre le 1er janvier et le .

    Lieux et monuments

    Dans les annexes de la gare se trouve le parc d'animation ferroviaire permettant de se confronter au modĂ©lisme ferroviaire de jardin aux Ă©chelles d'1/5e au 1/11e sur des voies Ă  l'Ă©cartement de 5" (127 mm) et 7"1/4 (184 mm). Ce parc est gĂ©rĂ© par l’association « Le Mini train des Monts du Lyonnais ». Le voyage s'effectue Ă  califourchon sur les wagons tractĂ©s par les locomotives rĂ©alisĂ©es par les membres de l'association, certaines fonctionnant Ă  la vapeur vive. informations : Le Mini Train des Monts du Lyonnais

    Un train touristique à voie normale circule à la belle saison entre l’Arbresle et Sainte-Foy-l’Argentière afin de faire redécouvrir d’anciennes locomotives et wagons restaurés par l’association « Chemin de fer touristique de la Brévenne ».

    Il y a sur la place principale du village le château de la famille de Fenoyl, construit au XVe siècle et restauré au XVIIe siècle. Le marquis de Fenoyl a fait don d'une aile du château en 1850 pour construire l'église du village.

    Économie

    Parmi les nombreux villages du Rhône, Sainte-Foy-l'Argentière fut l'un des premiers à avoir l’eau courante.

    Les mines de houilles L’exploitation de la houille en surface Ă  Sainte-Foy est très ancienne. L’exploitation des mines daterait de 1740. En 1752, il y avait dĂ©jĂ  7 ou 8 puits ouverts. Le village s’est surtout dĂ©veloppĂ© quand un membre de la famille Fenoyl a achetĂ© et dĂ©veloppĂ© les mines de charbon. Au dĂ©but, il n’y avait que des galeries Ă  ciel ouvert, puis des puits qui allaient jusqu’à 600 mètres de profondeur ont Ă©tĂ© creusĂ©s. En 1812, on disait Sainte-Foy-les-Houilles. L’exploitation a Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©e en mars 1931 puis a repris de 1940 Ă  1945, pendant l’occupation, pour alimenter les foyers domestiques. Il ne reste actuellement aucune trace visible de cette exploitation minière si ce n’est un terril vers la zone d’activitĂ©s du Val d’Argent. Ă€ Sainte-Foy-l’Argentière, le sous-sol est très instable en raison des galeries et de la nature du sol.

    La fabrique de porcelaine Après avoir donné aux mines une impulsion nouvelle et afin de résorber le chômage, le marquis de Fenoyl décide d’investir ses capitaux dans la création d’une manufacture de porcelaine. Les conditions étaient favorables car l’approvisionnement énergétique ne posait aucun problème et la matière première était proche (kaolin à Haute-Rivoire). On fit appel à une main d’œuvre qualifiée originaire de Haute-Vienne et du Jura où le travail de la porcelaine est traditionnel. Il fit breveter des isolateurs qui ont d’abord servi pour le télégraphe puis pour l’électricité. En 1936, la manufacture occupait environ 300 ouvriers et produisait, outre des isolateurs, de la vaisselle, des articles pour pharmaciens et de la porcelaine à feu. Aujourd’hui, cette usine n’existe plus ; les fours, trop dangereux, ont été détruits dans les années 1980.

    La Grande Tuilerie du Rhône Il est difficile de dire exactement quand commença l’activité des tuiliers à Sainte-Foy. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, des tuileries artisanales (comme celle au no 5 route de Saint-Genis) existaient : les tuiliers faisaient tout à la main et moulaient les tuiles sur leur cuisses. La famille de Fenoyl fut à l’origine, vers 1880, d’une tuilerie mécanique qui, développée ensuite par la famille Balaÿ, devint la Grande Tuilerie du Rhône. Elle n’a cessé depuis d’évoluer et de se moderniser. Et les bâtiments, toujours situés au même endroit, ont été considérablement transformés et agrandis. Actuellement, lorsqu’on arrive de la Loire par la RN 89, on aperçoit l’immense aire de stockage et les nouveaux bâtiments de la Grande Tuilerie du Rhône rebaptisée depuis 2000 « Edilians Couverture - Tuiles Sainte-Foy ».

    MĂ©dias

    En FM

    1 radio généraliste publique, 1 radio associative (catégorie A) et 1 radio locale commerciale (catégorie B) émettent sur Sainte-Foy-l'Argentière. Les autres radios publiques du Mont Pilat sont aussi reçues[16].

    Fréquence Nom de la radio Diffuseur Lieu d'émission Puissance
    90.5 France Inter TDF Montchourier, Malacour, Saint-Laurent-de-Chamousset 100 W
    97.5 Radio Espace Auto-diffusion Boussoure, Saint-Genis-l'Argentière 100 W
    101.7 RCF Lyon Auto-diffusion Boussoure, Saint-Genis-l'Argentière 100 W

    En numérique (prochainement)

    Prochainement, quelques stations, notamment locales, arriveront en numérique sur Sainte-Foy-l'Argentière[17] grâce aux allotissements 2 et 3 du DAB+ (la prochaine bande RNT) lyonnaise[18] - [19].

    Allotissement 2 (catégories A et B) :

    Nom de la radio Catégorie
    Radio Capsao[20] A
    Couleurs FM[21] A
    Euradio A
    Impact FM B
    Lyon 1ère B
    NĂ©o A
    Radio Arménie A
    Radio Espérance A
    Oxygène Alpes Auvergne[22] A
    Radio Pitchoun[23] D
    Radio Pluriel A
    SĂ©quence FM[24] A
    Sol FM A

    Allotissement 3 (catégories C et D) :

    Télévision locale

    France 3 Rhône-Alpes et France 3 Alpes émettent sur Sainte-Foy-l'Argentière grâce au site d'émission de Malacour à Saint-Laurent-de-Chamousset[25].

    Transport

    Une ligne régulière financée par le conseil général relie Sainte-Foy à Lyon :

    • ligne 142
    • Direction: Aveize Centre MĂ©dical
    • Direction: Lyon Gorge de Loup ou L'Arbresle (certains services en semaine)

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre-Louis de Gayardon, marquis de Fenoyl (1832-1887)[26] : maire de 1874 Ă  1880[27], chevalier de la LĂ©gion d'honneur[28], conseiller gĂ©nĂ©ral du RhĂ´ne, industriel[29]. DĂ©fenseur de Belfort en 1870-1871. Il est un des ancĂŞtres de Philippe de Dieuleveult[30].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Sainte-Foy-l'Argentière », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. (fr) G. Chauvy, « Les noms de nos communes. Sainte-Foy-l’Argentière », sur leprogres.fr (consulté le )
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    16. "Les radios de Sainte-Foy-l'Argentière (69)" sur annuaireradio.fr
    17. "La RNT bientôt dans le Nord, l'Alsace et la région lyonnaise" sur csa.fr (fichier PDF à télécharger)
    18. La RNT Ă  Lyon (par allotissements) sur radioscope.fr
    19. Radios Ă  Lyon.
    20. Site web de Radio Capsao
    21. Site web de Couleurs FM
    22. Site web d'Oxygène Radio
    23. Site web de Radio Pitchoun
    24. Site web de SĂ©quence FM
    25. Emetteurs TNT dans le RhĂ´ne
    26. « Sainte-Foy-l’Argentière », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    27. « Anciens maires de Sainte-Foy-l'Argentière », sur annuaire-mairie.fr (consulté le ).
    28. « Généalogie de Pierre Louis de GAYARDON de FENOYL », sur Geneanet (consulté le ).
    29. http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Fenoyl-Gayardon.pdf
    30. « Les ancêtres romanais et péageois de Philippe de Dieuleveult », sur Romans Historique, (consulté le ).
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