Saint-Vincent-de-Boisset
Saint-Vincent-de-Boisset est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Vincent-de-Boisset | |
La mairie de Saint-Vincent-de-Boisset en 2018. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes |
DĂ©partement | Loire |
Arrondissement | Roanne |
Intercommunalité | Roannais Agglomération |
Maire Mandat |
Hervé Daval 2020-2026 |
Code postal | 42120 |
Code commune | 42294 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Vincentinois |
Population municipale |
979 hab. (2020 ) |
Densité | 238 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 46° 00′ 28″ nord, 4° 07′ 23″ est |
Altitude | Min. 269 m Max. 382 m |
Superficie | 4,11 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Roanne (banlieue) |
Aire d'attraction | Roanne (commune de la couronne) |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton du Coteau |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
GĂ©ographie
Communes limitrophes
Perreux | ||||
Le Coteau | N | |||
O Saint-Vincent-de-Boisset E | ||||
S | ||||
Parigny | Notre-Dame-de-Boisset |
Urbanisme
Typologie
Saint-Vincent-de-Boisset est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Roanne, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[4] et 79 928 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,2 %), zones urbanisées (32,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,7 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
XIIIe - XIXe siècles
Les premiers seigneurs de la Motte Saint Vincent furent les BECH, BECK ou BEC connus au XIIIe siècle sous Philippe de Valois. À la fin du XVe siècle la seigneurie fut partagée entre deux frères: Claude de Bech, seigneur de la Motte et Jean de Bech, seigneur de la cour, chacun ayant son château. Celui du potager fut abandonné car en ruines. Au XVIIe siècle cette seigneurie de Saint Vincent fut réunie avec celle de Laye.
Les Beck réside au château qui fut vendu en 1671 à François Courtin, écuyer, sieur de Châteauneuf, conseiller du Roi Louis XIV et prévôt des maréchaux de France en la maréchaussée de Roanne.
Au XVIIIe siècle François Marie Joseph Courtin, arrière petit-fils de François Courtin, marquis de Saint Vincent, ami et correspondant de Voltaire qui est venu trois fois au château, fait démolir les vieux châteaux et fait réaliser celui que l'on voit aujourd'hui par l'architecte bourguignon Edme Verniquet (° 1727 - †1804) à partir de 1761 et dont les travaux continuèrent après 1779
XXe – XXIe siècles
La ville obtient en 2008 le prix départemental des rubans du patrimoine pour la réhabilitation de la grange et du pigeonnier du château.
Depuis le , la communauté de communes du Pays de Perreux dont faisait partie la commune s'est intégrée à la communauté d'agglomération Roannais Agglomération.
Blasonnement
Blasonnement :
Coupé : au 1er de gueules à l’écusson d’argent chargé d’une l’aigle bicéphale de sable, becquée, languée et membrée d’or, accosté de deux grappes de raisin de même, au 2e d’or au chêne arraché de sinople, au loup passant de sable, brochant sur le tronc de l’arbre. |
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2020, la commune comptait 979 habitants[Note 3], en augmentation de 8,06 % par rapport Ă 2014 (Loire : +1,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Civils
- Château de Saint-Vincent-de-Boisset, Classé MH (1991), édifié de 1768 à 1779 par l'architecte Edme Verniquet (° 1727 - †1804) pour le marquis de Saint-Vincent-de-Boisset : Marie Joseph Courtin. Ce château qui se présente comme une villa italienne de plan rectangulaire a gardé son aspect d'origine. Construit en pierre ocre et couvert d'un toit en ardoise à quatre pans. Il conserve également une orangerie au nord, des communs et bâtiments de ferme au sud qui viennent se greffer sur le corps de logis. Monuments historiques Classés : château de St Vincent (lieu-dit la Chamary). Ce qui est classé : château en totalité, l’orangerie, le sol de la cour d’honneur, la grille d’entrée, trois terrasses et les murs de soutènement
Personnalités liées à la commune
- Jean-Baptiste Nompère de Champagny (° 1756 - †1834), duc de Cadore, député du Forez et ministre de Napoléon Ier, épouse, le à Saint-Vincent-de-Boisset[15], Victoire Blandine Huë de Grosbois (° 1770 - †1821), laquelle vient d'hériter du château du lieu[16].
- Louis Alix de Nompère de Champagny (1796-1870), diplomate et homme politique, né à Saint-Vincent-de-Boisset.
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Roanne », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Saint-Vincent-de-Boisset sur le site de l'association des maires de France, consulté le 30 juin 2015.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Jean-Baptiste de Nompère de Champagny », Jean-Baptiste de Nompère de Champagny, duc de Cadore 1756-1834, & Victoire Hue de Grosbois, sur roglo.eu (consulté le ).
- « Nompère de Champagny, », « Le grand commis docile » de Napoléon 1er, sur ligerclubderoanne.blog4ever.com (consulté le ).