Accueil🇫🇷Chercher

Saint-Romain-sous-Gourdon

Saint-Romain-sous-Gourdon est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Saint-Romain-sous-Gourdon
Saint-Romain-sous-Gourdon
Le bourg.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Autun
Intercommunalité Communauté urbaine Le Creusot Montceau-lès-Mines
Maire
Mandat
Michel CHAVOT
2020-2026
Code postal 71230
Code commune 71477
Démographie
Population
municipale
489 hab. (2020 en augmentation de 4,71 % par rapport à 2014)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 37′ 22″ nord, 4° 24′ 16″ est
Altitude Min. 301 m
Max. 467 m
Superficie 18,78 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montceau-les-Mines
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Charolles
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Romain-sous-Gourdon
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Romain-sous-Gourdon
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Voir sur la carte topographique de Saône-et-Loire
Saint-Romain-sous-Gourdon
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Saint-Romain-sous-Gourdon

    Géographie

    Communes limitrophes

    Rose des vents Saint-Vallier Gourdon Rose des vents
    N
    O Saint-Romain-sous-Gourdon E
    S
    Pouilloux Le Rousset-Marizy (Marizy) (Le Rousset)

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Romain-sous-Gourdon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montceau-les-Mines, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (70,7 %), forêts (21 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %), zones urbanisées (0,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    C'est ici que se trouve le plus grand tournoi d'églicailloux. Ce sport, né en 1834, se compose de trois manches : la première à 30 points, la seconde à 50 et la troisième à 100.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1989 juin 1995 Jean Dufour
    juin 1995 en cours Michel Chavot
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[9].

    En 2020, la commune comptait 489 habitants[Note 3], en augmentation de 4,71 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    516542558566590618595621601
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    615639607619587566576556525
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    524511473360384386345338374
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    367329284381460454492503473
    2018 2020 - - - - - - -
    485489-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Romain, est inscrite au titre des Monuments historiques par arrêté du . Construite en grès, elle possède une nef qui semble dater du XIe siècle et un chœur du début du XIIe siècle[12].
    • De Saint-Romain-sous-Gourdon dépend le hameau d'Azu, qui a pour particularité, jusqu'à la Révolution française, d'être le point de jonction des trois évêchés qui, en 1789, fusionnèrent pour constituer le diocèse d'Autun (dont les limites sont celles du département de Saône-et-Loire), à savoir, les diocèses de Mâcon, de Chalon et l'ancien diocèse d'Autun[13]. L'ancien fief d'Azu appartient, au milieu du XVIIe siècle à Antoine Bossuet, frère de Jacques-Bénigne Bossuet, évêque de Meaux[14].

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montceau-les-Mines », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    12. Fernand Nicolas, « Saint-Romain-sous-Gourdon », Images de Saône-et-Loire, n° 140, décembre 2004, p. 18-20.
    13. « 71 à plein cœur », article de Claude Elly paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 168 de décembre 2011, pages 18 à 21.
    14. « La famille du Grand Bossuet en Charolais », article de Lucien Taupenot paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 138 de juin 2004 (page 24).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.